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Quatre nouvelles salles à Londres pour Climbing District

Photo du rédacteur: Adrien BatailleAdrien Bataille

Ils avaient conquis Paris, puis Milan. Désormais, Climbing District s’attaque à Londres avec l’acquisition de quatre nouvelles salles d’escalade. En l’espace d’un an, la jeune entreprise française a doublé de taille et affiche clairement ses ambitions : imposer son modèle de salles premium dans les grandes métropoles.


Climbing District
© Climbing District

Un coup d’accélérateur à l’international


Fondée en 2020, Climbing District ne ralentit pas. Après une levée de fonds de 10 millions d’euros, l’entreprise a enchaîné les ouvertures dans la capitale française avant de s’implanter à Milan à l’automne dernier avec le rachat d’Urban Wall, un mastodonte de 2 500 m². Cette fois, c’est à Londres qu’elle pose ses crash pads avec l’acquisition de deux chaînes locales bien établies : Stronghold et The Arch, chacune propriétaire de deux salles.


Avec cette opération estimée à 4 millions d’euros, Climbing District s’impose comme un acteur incontournable de la grimpe londonienne, juste derrière London Climbing Centers et ses huit salles. Une arrivée qui bouscule le marché local, encore largement dominé par des salles indépendantes. Plutôt que de construire ex nihilo, Climbing District mise sur des rachats stratégiques pour s’adapter aux particularités du marché local. Une phase d’apprentissage avant d’envisager d’autres ouvertures sur le sol britannique.


Un marché londonien en retard… et plein d’opportunités


Si Londres vibre au rythme de la grimpe, l’offre y est encore limitée par rapport à Paris. « La densité de salles par habitant y est deux fois moindre », soulignent les dirigeants de Climbing District. Une situation d’autant plus paradoxale que l’escalade a gagné en visibilité au Royaume-Uni, portée par les performances de Toby Roberts aux JO de Paris cet été et par l’engouement croissant pour la discipline.


Climbing District n’est pas le premier acteur français à tenter l’aventure internationale, mais il le fait avec une approche ciblée. Contrairement à Climb Up et Arkose, qui se développent sur plusieurs territoires européens, Climbing District concentre ses forces sur des implantations urbaines stratégiques. Milan et Londres aujourd’hui, peut-être Rome demain. L’entreprise ne cache pas ses ambitions : l’internationalisation est en marche, et les regards se tournent déjà vers des destinations plus lointaines comme Dubaï ou la Chine.


Paris toujours dans la ligne de mire


Malgré cette expansion, Climbing District reste solidement ancré à Paris, où il s’apprête à ouvrir deux nouvelles salles. Mais la concurrence y est rude, entre Climb Up (31 salles en France) et Arkose (29 salles, dont Madrid et Bruxelles). Dans cette bataille pour le marché urbain, Climbing District mise sur son modèle premium : des salles spacieuses, design, pensées comme des lieux de vie avec espaces de coworking et une ambiance léchée. Un positionnement qui lui a permis de séduire une clientèle exigeante et de se tailler une place dans le paysage de la grimpe indoor.


Avec désormais onze salles sous sa bannière, Climbing District ne cache plus ses ambitions. Londres, Milan… quelle sera la prochaine capitale à tomber sous l’assaut de cette success story made in France ?


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