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Lucien Martinez et l'après Grimper : « J'avais ce poids... »

Dernière mise à jour : 9 sept.

Pendant plus de six ans, Lucien Martinez a dirigé la rédaction de Grimper, média emblématique du monde de l’escalade en France. Dans cet entretien exclusif pour Vertige Media, il explique les véritables raisons de son départ, entre désaccord stratégique, volonté d'élargir l'ambition du magazine, et besoin personnel de se réinventer. Interview qui envoie du lourd.


Lucien Martinez
Lucien Martinez © Caro Sinno

Vertige Media : Comment tu vas ?


Lucien Martinez : Ça va. Je vis une grande période d'oisiveté parce que juste après avoir arrêté de bosser pour Grimper, je me suis éclaté l'épaule en vélo. Et j'en ai pour quelques semaines sans grimpe. Donc, je suis passé d'un projet pro à temps plein et d'un projet sportif à rien du tout. J'espère que je vais récupérer au niveau de l'épaule et que ça ne va pas m'emmerder trop longtemps.


Vertige Media : Qu'est-ce qui se passe dans ta tête le premier jour où tu ne te lèves plus le matin pour bosser pour Grimper ?


Lucien Martinez : L'équivalent de quand tu finis un concours. Tu as eu une activité cérébrale importante et le jour d'après, ça se lève d'un coup. Tu as l'esprit léger. Vraiment, c'était assez fou. Je ne sais pas si « soulagement » est le bon mot. Mais c'est un poids qui s'enlève. Donc, de ce point de vue-là ... Oui, on peut dire que c'est une sorte de soulagement. Avant, je ne m'apercevais pas à quel point j'avais ce poids... Après, c'est normal. Avec un boulot, tu as des responsabilités.


Vertige Media : Avant de revenir sur ta carrière chez Grimper, et parler de tes projets futurs, est-ce que tu peux revenir un petit peu sur tes études ? De mémoire, tu avais fait des études d'ingénieur ?


Lucien Martinez : Oui, dans l'agronomie. J'ai fait mes études d'ingénieur jusqu'au bout, en essayant toujours de combiner grimpe de haut niveau en falaise et études. Ça a été prenant, avec une frustration constante de ne pas avoir pu tout donner pour l'escalade. Après mon diplôme, j'ai pris une année sabbatique pour tester mes limites en escalade. Je m'étais fixé deux projets très ambitieux : pour l'hiver, Fight or Flight (9B à Oliana). À cette époque, seulement quelques grimpeurs dans le monde avaient atteint ce niveau (9B). Aucun Français, pas même Seb Bouin. Et pour l'été, Three Degrees of Separation (9A+ à Céüse), une voie alors réussie uniquement par Chris Sharma et Adam Ondra.

J'ai passé un an sur ces deux voies sans succès, ce qui m'a frustré. Mais cette période m'a permis de réaliser que l'escalade était véritablement mon univers. J'avais du mal à me projeter dans un emploi d'ingénieur sans lien avec la grimpe. En réfléchissant à la suite, je me suis dit que le journalisme, qui m'intéressait et faisait appel à mon esprit de synthèse et d'analyse, pourrait être une manière indirecte de réinvestir mes études tout en restant proche de l'escalade. Je me suis donc lancé en freelance, dans le journalisme en escalade sans fermer la porte à l'agronomie. Cette période a duré environ six mois. Et puis, à un moment donné, le rédacteur de Grimper est parti. Son poste s'est libéré, on me l'a proposé, et j'ai accepté.


Lucien Martinez
Lucien Martinez à Supermanjoc, sa falaise de coeur, dans un projet extrême. © Pierre Trolliet

« Avant même d'être embauché à Grimper, j’avais assuré Adam Ondra à Flatanger pendant qu’il travaillait Silence. Évidemment, je ne l’ai pas grimpée, mais j’étais là, j’ai discuté avec lui, je l’ai vu dedans. Ça me donne une vraie matière, une forme de légitimité concrète. Je ne suis pas juste quelqu’un derrière un ordi qui rapporte des propos »

Vertige Media : Tu as dit quelque chose d'intéressant qu'on entend souvent chez les passionnés d'escalade : « J'ai vraiment su que l'escalade, c'était mon monde ». Comment tu en as pris conscience concrètement ?


Lucien Martinez : Déjà, c’est une histoire d'assurance. J'avais la sensation de maîtriser vraiment un sujet, de ressentir une forme d'expertise naturelle à propos de l'escalade et des gens qui la pratiquent. Aussi, j’ai réalisé que je ne me lassais jamais d'y penser. Dans d’autres domaines qui m'intéressent, il y a toujours un moment où j’ai besoin de décrocher de temps en temps. Mais avec l'escalade, jamais. Quand tu remarques que tu ne satures jamais sur un sujet, tu te dis que c’est probablement un signe très clair que c’est ton univers. C’était ce genre de petits indices, cette impression de toujours être bien, content, quand je croise des grimpeurs.


Vertige Media : Tu t'es retrouvé journaliste sans avoir suivi d'études spécifiques pour ça. Est-ce que tu as ressenti une forme de syndrome de l'imposteur au début, ou est-ce que cette assurance dont tu parlais vis-à-vis du monde de l'escalade t'a suffi pour te sentir immédiatement légitime dans ce rôle ?


Lucien Martinez : Franchement, zéro syndrome de l’imposteur. Ça pourrait m’arriver sur d’autres sujets, mais là, pas du tout. Déjà, j’étais un gros lecteur de presse sportive, notamment de Grimper. Et puis surtout, ça faisait quelques mois que j’écrivais déjà des articles pour eux, donc je me suis senti directement légitime. Ça s’est très bien passé.


Vertige Media : Pour mieux comprendre quel profil Grimper recherchait quand ils t'ont recruté, est-ce qu'ils voulaient absolument quelqu'un qui grimpe fort ?


Lucien Martinez : Je ne pense pas que c’était le plus important. Ce n’est pas fondamental en soi. Évidemment, grimper fort peut être utile ponctuellement, pour avoir une certaine expertise technique dans certains articles ou faciliter des contacts. Personnellement, ça m’a permis d’apporter une touche, un angle particulier, une sorte d’âme à certains sujets. Mais honnêtement, ce n’est pas non plus le nerf de la guerre. C’était juste une spécificité que j’avais et qui a pu donner une identité à certains articles du magazine.


Mais attention, ce n’est pas une légitimité absolue. Si tu es très fort mais que tu racontes n’importe quoi, que tu ne respectes aucune règle de déontologie ou que tu mens, tu n’es pas légitime pour autant. Moi, par exemple, avant même d'être embauché à Grimper, j’avais assuré Adam Ondra à Flatanger pendant qu’il travaillait Silence. Évidemment, je ne l’ai pas grimpée, mais j’étais là, j’ai discuté avec lui, je l’ai vu dedans. Ça me donne une vraie matière, une forme de légitimité concrète. Je ne suis pas juste quelqu’un derrière un ordi qui rapporte des propos. C’est utile, mais ce n’est pas non plus vital.


Vertige Media : Si tu devais retenir un moment vraiment marquant ou particulièrement satisfaisant de tes années chez Grimper, ce serait lequel ?


Lucien Martinez : Ce n’est pas évident à choisir. Mais je crois que le moment le plus marquant, c’était même juste avant mon embauche chez Grimper. J’avais croisé par hasard Charles Albert à Fontainebleau. À l’époque on ne se connaissait pas très bien. Je savais qu’il travaillait sur un énorme projet, un bloc en 9A. Je lui demande où il en est, il me répond qu’il se repose aujourd'hui et va l’essayer le lendemain. Je lui demande si je peux venir le voir, il accepte. Donc le lendemain, je suis là, il fait beau, et il réussit le bloc devant moi. J’étais seul avec lui. À l’époque, le seul 9A existant, c’était Burden of Dreams. Donc ce serait le deuxième 9A du monde. J’avais l’exclusivité totale, et on avait convenu avec Grimper d’en faire la couverture du prochain numéro, sans rien dévoiler avant la sortie en kiosque. C’était fou comme expérience : l’intimité de ce moment, avoir le scoop… C’était hyper fort. Il y a eu d’autres beaux moments après, mais celui-là est resté vraiment particulier pour moi.


« On a gardé une approche très conservatrice chez Grimper, toujours centrée sur les mêmes thématiques historiques. On est resté dans un esprit très communautaire, très orienté vers la grimpe outdoor »

Vertige Media : Plus généralement, pendant tes six années chez Grimper, tu as vu l'escalade changer : elle est devenue un sport olympique, les salles indoor ont explosé, la communauté s'est élargie… Comment as-tu intégré ces évolutions dans la ligne éditoriale du magazine ? Est-ce que tu as l'impression d'avoir apporté quelque chose de nouveau, ou plutôt d'avoir suivi la continuité d’une certaine tradition déjà établie ?


Lucien Martinez : Honnêtement, je pense que je n’ai pas apporté grand-chose à ce niveau-là. Je dirais même que je n’ai pas vraiment été à la hauteur sur cette question. On a gardé une approche très conservatrice chez Grimper, toujours centrée sur les mêmes thématiques historiques. On est resté dans un esprit très communautaire, très orienté vers la grimpe outdoor, alors que la communauté, elle, s’élargissait nettement. Vous, chez Vertige Media, vous en êtes d’ailleurs une preuve. Peut-être que rester aussi communautaire, c'était une erreur. C'est une question qu'on s'est souvent posée sans jamais vraiment trancher : fallait-il s'élargir ou non ? On n’a jamais vraiment tranché cette question, car elle soulève plusieurs enjeux. Il y a notamment une dimension économique : quelle est la bonne stratégie ? Si tu restes un magazine communautaire, un peu niche, c’est plus solide, tu gardes un lectorat fidèle qui considère vraiment Grimper comme « son » magazine. Si tu élargis trop, tu prends le risque de perdre ce lectorat historique sans pour autant séduire suffisamment de nouveaux lecteurs prêts à acheter un magazine papier. Mais honnêtement, ce n’était pas mon rôle non plus de faire des études de marché.


Vertige Media : Comment tu analyses aujourd'hui l'indépendance éditoriale que tu avais vis-à-vis des annonceurs ?


Lucien Martinez : Il y avait clairement une vigilance sur ce sujet, notamment par peur de la diffamation. Il fallait éviter absolument les procès. Le point sensible, c’était surtout sur les sélections de matériel : on ne pouvait pas publier une sélection matos sans solliciter nos annonceurs. Pour le reste, la vraie zone « politique », c’était surtout autour des fédérations, avec parfois des articles un peu sensibles sur les conflits internes. Mais honnêtement, ce n’était pas trop mon truc, donc sous ma direction, Grimper a été encore moins politique qu'avant. Moi, je faisais surtout du sport, du spot, des sujets de grimpe pure. Je n'ai pas souvenir d’avoir écrit quelque chose qui aurait pu réellement heurter un annonceur.


« Mon rôle, c'était d’aller chercher ce qu’il y avait d'intéressant ou de beau dans l’escalade, pas de défendre une cause ou un engagement précis »

Après, oui, il pouvait y avoir quelques retours gênants, du genre un athlète sponsorisé par une marque apparaissant sur une photo d’archive avec le mauvais matériel, sans les bons chaussons ou le bon baudrier. Mais je n’ai jamais été confronté à une situation où il aurait fallu couvrir un scandale majeur lié à un annonceur, comme une affaire fiscale ou sociale. Peut-être aussi parce que je ne suis simplement jamais allé sur ce terrain-là.


Vertige Media : Pourtant, dans le podcast de Grimposphère, tu disais clairement qu'il y avait des sujets que vous aviez choisi de ne pas traiter, de façon tout à fait assumée, parce qu'ils auraient pu compromettre des contrats avec certains annonceurs. Ce sont bien tes mots, non ?


Lucien Martinez : Oui, c'était bien mes mots. Mais attention, s'il s'agit de savoir si on a subi des ingérences directes du genre « vous ne pouvez pas écrire ça », clairement, non, ce n'est jamais arrivé. En revanche, ce qu'il y avait effectivement, c'était une forme d'auto-censure. Même si le terme est peut-être un peu fort. Disons plutôt qu'on était tellement habitués à ce cadre éditorial conservateur chez Grimper qu'on ne se posait même pas la question d'aller sur certains terrains sensibles. Ce n'était tout simplement pas dans l’ADN du magazine.


Vertige Media : Justement, au fond, c'est quoi concrètement la ligne éditoriale de Grimper ?


Lucien Martinez : La ligne éditoriale de Grimper, en tout cas telle que je l’ai vécue, c’est un magazine fait pour les passionnés. Ça n’a jamais été écrit officiellement, mais c’est comme ça que je l’ai ressenti : je m'adressais avant tout à une communauté de passionnés. Je ne faisais pas du journalisme « sérieux » au sens strict. Je n'étais absolument pas habité par une mission sociétale ou quoi que ce soit. Pour moi, c'était du journalisme-divertissement, sans prétention particulière. Mon rôle, c'était d’aller chercher ce qu’il y avait d'intéressant ou de beau dans l’escalade, pas de défendre une cause ou un engagement précis. Et je pense que ça se ressentait clairement dans mes éditos.


Lucien Martinez
Dans un 7b à Alcañiz (Espagne). © Caro Sinno

Après, il faut aussi se remettre dans le contexte. Aujourd'hui, tu vois, par exemple, avec la grève chez Climb Up, c'est un vrai sujet qui secoue la communauté. Là, effectivement, la question se pose de savoir comment tu traites ça. Mais à mon époque, ce genre de situation, c'était vraiment exceptionnel. Peut-être qu'avec la croissance actuelle du marché de l'escalade et l'arrivée de gros acteurs économiques, ce type de sujets deviendra plus fréquent, mais dans mon expérience, ça n'arrivait quasiment jamais. L'univers dans lequel j'ai évolué était encore très familial, très restreint. Les acteurs se connaissaient tous plus ou moins.


Vertige Media : Au fond, pendant ces six années à la tête de Grimper, quelle vision de l'escalade ou quelle idée du journalisme d'escalade as-tu cherché à défendre ?


Lucien Martinez : Honnêtement, je n'ai défendu aucune vision particulière du journalisme d’escalade. Peut-être parce que je ne viens pas vraiment du milieu journalistique. Je n'avais aucun idéal spécifique à défendre. Mon seul objectif, c'était simplement de proposer des articles sympas avec de belles photos. Je ne me sentais pas investi d'une responsabilité ou d’une mission sociale particulière. Franchement, je n’ai rien défendu de particulier. Ou alors, si vraiment je dois trouver quelque chose, c’est l’idée que l’escalade peut nourrir l’âme. Qu’on peut y trouver du beau, des sensations fortes, une vraie dimension esthétique. Je crois sincèrement à ça. S’il y avait un truc que j’ai cherché à transmettre à travers Grimper, c’est peut-être uniquement ça, mais rien de plus. Bon j'ai quand même essayé d'apporter une prise de conscience écologique plus forte dans les contenus du magazine. J'ai notamment fait en sorte qu'on arrête progressivement de promouvoir les destinations exotiques lointaines, en privilégiant des lieux plus proches, plus cohérents avec une pratique responsable de l'escalade. C'était ma manière d'apporter quelque chose de nouveau, qui correspondait aussi à mes convictions personnelles.


« J’ai ressenti le besoin d’aller plus loin. Même si je trouvais que la ligne conservatrice de Grimper restait pertinente, je pensais vraiment qu’il fallait être plus offensif, avoir plus d’ambition »

Vertige Media : Si on en vient maintenant à ton départ de Grimper, on a beaucoup entendu : « Lucien a arrêté pour aller grimper ». On sait aussi que tu n'es pas vraiment d'accord avec cette explication...


Lucien Martinez : Oui, exactement. Parce que formulé ainsi, ça pourrait laisser croire que je voulais juste m’échapper, réduire mon temps de travail ou fuir mes responsabilités, ce qui n’est absolument pas le cas. En réalité, après plus de six ans passés dans le rythme intense des bouclages, avec une ligne éditoriale assez conservatrice - ce qui n’est pas du tout un reproche, car c’était assumé et ça correspondait bien à ce qu’est Grimper - j’ai ressenti le besoin d’aller plus loin. Même si je trouvais que cette ligne restait pertinente, vu les évolutions rapides du milieu de l’escalade, je pensais vraiment qu’il fallait être plus offensif, avoir plus d’ambition. Il fallait une réflexion stratégique pour profiter de ce boom, pour développer davantage le magazine, explorer de nouveaux projets et lui donner une nouvelle dynamique. Je pensais qu'il fallait vraiment permettre au magazine de grandir. C'était logique vu l'explosion du nombre de pratiquants, de gens potentiellement intéressés. Il y avait clairement matière à toucher un public plus large.


Mais entre-temps, il y a eu le rachat de l'entreprise qui possède Grimper, il y a un peu plus de deux ans. On s'est retrouvés intégrés dans une structure beaucoup plus grosse, avec des enjeux différents et plus complexes. Je tiens à préciser que mon départ ne s'est pas fait sur un conflit ou quoi que ce soit. Il n'y avait aucun problème avec le magazine en tant que tel. Je m'y sentais bien, et aujourd'hui encore, j'en reste un lecteur fidèle. Mais j'avais une vision différente, j'ai tenté de soumettre cette idée, mais elle s'est vite noyée dans les multiples enjeux d'un grand groupe, où les idées d'un rédacteur en chef pèsent finalement très peu. Je n'ai simplement pas réussi à amener cette discussion là où je l'aurais voulu.


Vertige Media : Quand tu as annoncé ton départ et qu'il a fallu chercher ton successeur, est-ce que tu as participé d'une manière ou d'une autre à cette étape ?


Lucien Martinez : Oui et non. En fait, mon successeur c'est Martin Baudry, et pour tout le monde c'était une évidence absolue. Il n'y a même pas vraiment eu de débat : il était disponible, c'est un excellent grimpeur et un vrai journaliste. Avant même de partir, je savais quasiment déjà que ce serait lui.


Vertige Media : La dernière fois qu’on s’est parlé, tu nous disais : « Laissez-moi un peu de temps, je profite de l’oisiveté ». Aujourd'hui, tu en es toujours là ou tu commences à avoir une idée plus précise de la suite ?


Lucien Martinez : Je rumine pas mal en ce moment. Je prends encore le temps de réfléchir, de peser les différentes possibilités. Là, de toute façon, j’ai quelques semaines obligatoires sans grimper, donc j’en profite pour bien y penser. Ce qui est sûr, c’est que j’aimerais garder une patte journalistique et rester dans l’escalade. Je suis aussi grimpeur, athlète d'une certaine manière, donc j’ai quelques idées de projets qui pourraient avoir une vraie valeur médiatique. Mais reste à savoir sous quelle forme les raconter : est-ce que c’est mieux en vidéo, ou en article écrit, avec des photos, sous forme de récits ? Ou même pourquoi pas en tentant moi-même les projets si j’en ai le niveau, ou alors inviter des athlètes qui résonnent avec ces idées-là... Bref, tout ça tourne pas mal dans ma tête, je fais quelques essais, mais rien n'est encore fixé.

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