top of page

FAIRE UNE RECHERCHE

1129 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Ethan Pringle au Costa Rica : Une nouvelle falaise pour la communauté

    Ethan Pringle, figure bien connue de l'escalade mondiale, dévoile une nouvelle facette de son engagement pour la communauté grimpeuse avec sa dernière vidéo publiée sur YouTube. Dans cet épisode, Ethan et ses amis se rendent à Playa Flamingo, au Costa Rica, pour développer un petit mais étonnant spot d'escalade en bord de mer. Cette initiative est dédiée à Dr. Brig Willis, mentor d'Ethan dans le monde de l'escalade, et à la communauté locale en pleine croissance. Le Costa Rica, bien que reconnu pour ses paysages époustouflants et sa biodiversité, n'est pas immédiatement associé à l'escalade. La province de Guanacaste, vaste et pourtant dotée d'un seul site d'escalade sportive établi, symbolise le potentiel inexploité de cette région. C'est dans ce contexte qu'Ethan, inspiré lors d'un séjour chez son ami Brig, envisage de transformer une falaise voisine en un nouveau terrain de jeu pour les grimpeuses et les grimpeurs. Brig Willis, premier véritable partenaire d'escalade d'Ethan et mentor depuis ses débuts à la salle d'escalade Mission Cliffs de San Francisco, partage une relation profonde avec Ethan. Leur complicité, née dans les murs de la salle et renforcée au fil des années, témoigne de l'impact significatif de Brig sur la carrière d'Ethan. Le projet de développement de cette falaise au Costa Rica s'inscrit dans la continuité de leur longue amitié et de leur passion partagée pour l'escalade. Cette première vidéo montre l'équipe, composée d'Ethan, Brig, et d'autres amis, s'attaquant au développement de ce "petit tas de cailloux" comme Ethan l'appelle affectueusement. Malgré les premières impressions et les défis inhérents à l'escalade sur une nouvelle roche, l'enthousiasme et l'expertise de l'équipe transforment rapidement ce site en un spot d'escalade prometteur. Les efforts de nettoyage et de sécurisation des voies aboutissent à la création de dix itinéraires d'escalade, offrant ainsi à la communauté locale et aux visiteurs un nouvel espace pour pratiquer leur passion. L'interaction avec la communauté locale, notamment à travers la visite de la salle d'escalade Tar Rocks, souligne l'émergence d'une scène d'escalade dynamique au Costa Rica. Cette initiative pourrait non seulement enrichir l'offre d'escalade dans la région mais aussi inspirer les futures générations de grimpeuses et grimpeurs costaricains. Pour plus de vidéos d'escalade, rendez-vous dans la section "Vidéos" de Vertige Media.

  • Montagne en Scène Summer Edition, le programme

    Il est temps pour nous de vous présenter le programme de la 22e édition de Montagne en Scène, le festival qui a su s'imposer comme le rendez-vous incontournable des amoureux de la montagne, été comme hiver. Ce festival du film de montagne, pionnier en son genre, offre aux spectateurs une échappée belle, une immersion dans la majesté de la nature sans quitter le confort de leur siège de cinéma. Avec des étapes dans plus de 250 villes réparties dans 22 pays à travers le monde, de la France aux États-Unis en passant par le Canada, Montagne en Scène continue de captiver un public international, avide de découvertes et d'émotions fortes. La sélection rigoureuse des films et la programmation soigneusement orchestrée font de chaque soirée un moment unique, où réalisateurs et public partagent une passion commune pour les hauteurs et les défis extrêmes. Au programme de cette édition estivale, des récits d'aventures qui repoussent les limites de l'exploration et de l'exploit humain : DEEP FREEZE - Durée : 45 minutes (VOFR) Réalisation : Yannick Boissenot Avec : Charles Dubouloz, Symon Welfringer, Clovis Paulin Trente-sept ans après l'ouverture légendaire de la Directissime de la Walker dans la face nord des Grandes Jorasses par Patrick Gabarrou et Hervé Bouvard, trois alpinistes relèvent le défi de répéter cette voie en hiver, en libre. Une plongée vertigineuse dans l'univers impitoyable de l'alpinisme extrême. SEA TO SUMMIT - Durée : 38 minutes (VOFR) Réalisation : Alastair Lee Avec : Bronwyn Hogins et Jacob Cook Sous la direction d'Alastair Lee et avec Bronwyn Hogins et Jacob Cook, ce film emmène les spectateurs au cœur du Groenland pour une expédition mémorable. Kayak, icebergs, baleines et l'ascension d'un big wall vierge de 800 mètres composent cette aventure où le courage rencontre la beauté brute de la nature. BLEAU DANS LA PEAU - Durée : 35 minutes (VOFR) Réalisation : Jérôme Tanon Avec : Seb Berthe et Hugo Parmentier Jérôme Tanon capte l'essence de Fontainebleau à travers le défi lancé par Seb Berthe et Hugo Parmentier : réussir 100 blocs cotés 7a en une journée. Ce voyage de plus de 80 km à travers la forêt de Fontainebleau est une célébration de l'escalade, de l'endurance et de la beauté naturelle. SUBTERRANEAN - Durée : 43 minutes (VO ss FR) Réalisation : François-Xavier de Ruydts Avec : Franck Tuot François-Xavier de Ruydts explore les profondeurs de la Colombie Britannique avec Franck Tuot et son équipe, dans leur quête de la plus grande grotte du Canada. Ce documentaire questionne les limites de l'exploration moderne et la fascination pour l'inconnu. Montagne en Scène est le rendez-vous annuel où se rencontrent l'audace et l'inspiration. À travers ces films, Montagne en Scène invite chacun à envisager l'impossible et à célébrer l'esprit indomptable des aventuriers d'aujourd'hui. Pour prendre votre place c'est sur leur site que ça se passe. Retrouvez toutes les dates clés dans notre agenda de la grimpe en cliquant ici.

  • Une nouvelle salle d'escalade dans une église parisienne

    L'église Sainte-Rita, sise au 27, rue François-Bonvin dans le tranquille 15ème arrondissement de Paris, navigue entre l'héritage de son riche passé historique et les perspectives de réhabilitations. Inaugurée en 1900, cette église dédiée à la patronne des causes désespérées a acquis sa renommée à travers les messes et la bénédiction annuelle des animaux. Récemment, un projet de transformation de cet espace en salle d'escalade a été approuvé, suscitant notre curiosité et nos spéculations sur l'identité de l'entreprise porteuse du projet. Au cours des dix dernières années, l'église Sainte-Rita s'est retrouvée au centre de discussions passionnées quant à son futur, naviguant entre les désirs de conservation et les propositions de transformation. Les plans envisagés de la raser pour construire des logements sociaux et des espaces de stationnement ont provoqué une levée de boucliers de la part des fidèles et du maire du 15ème arrondissement. Cette contestation a pris la forme de manifestations, d'occupations et a abouti à la sauvegarde de l'église de toute destruction en 2019, témoignant de l'attachement profond de la communauté à ce lieu emblématique. Récemment, Philippe Goujon, le maire, a donné son feu vert à un projet qui prévoit de convertir l'église Sainte-Rita en un espace axé sur l'escalade de voie, la relaxation et le travail. Une initiative qui vise à insuffler une nouvelle vie à l'édifice tout en apportant une nouvelle dynamique au quartier. Bien que l'identité de l'organisme derrière ce projet reste non divulguée, divers indices laissent présager que Climbing District se trouve derrière cette ambitieuse métamorphose. Ce réseau, récemment sous les feux de la rampe grâce à une levée de fonds significative, a déjà prouvé sa capacité à relever des défis de réhabilitation peu conventionnels, transformant des espaces tels qu'un ancien garage automobile, un cinéma désaffecté, et même une chapelle historique du 8ème arrondissement en des salles d'escalade avant-gardistes. Cette aptitude à repenser des lieux atypiques pour l'escalade positionne Climbing District comme le principal suspect de ce projet. Leur annonce concernant l'inauguration prochaine d'une nouvelle salle dans le sud de Paris ne fait qu'appuyer cette hypothèse, suggérant une stratégie d'expansion bien orchestrée qui s'aligne parfaitement avec le potentiel projet de Sainte-Rita. Malgré l'approbation du projet par le maire, les habitants du quartier auront l'opportunité d'exprimer leur avis lors du conseil de quartier à venir. Cette démarche va sans le moindre doute susciter un accueil positif de la part de la communauté des grimpeuses et grimpeurs, surtout compte tenu du manque de salles d'escalade dans ce secteur de Paris. Néanmoins, au vu des débats précédents concernant l'avenir de l'église Sainte-Rita, il reste possible que le projet divise l'opinion parmi les résidents locaux.

  • L'IFSC annonce une amélioration significative de la couverture en ligne des événements d'escalade européens

    Dans une initiative visant à dynamiser la visibilité de l'escalade sportive en Europe, la Fédération Internationale d'Escalade Sportive (IFSC) a annoncé une expansion significative de la couverture médiatique de ses événements continentaux dès 2024. Une démarche très attendue qui marque un tournant majeur pour les fans et les athlètes, promettant une accessibilité sans précédent aux compétitions grâce à la diffusion en direct sur la nouvelle chaîne YouTube IFSC Europe. L'engagement de l'IFSC ne s'arrête pas là. Les Coupes et Championnats européens, y compris les compétitions destinées aux jeunes, bénéficieront d'une attention particulière sur diverses plateformes numériques de l'organisation. Outre YouTube, le site web de l'IFSC, Facebook, Instagram et Twitter joueront un rôle clé dans la diffusion des exploits des athlètes, assurant une couverture exhaustive qui promet d'élargir le public de ce sport en plein essor. Pour rappel, la saison européenne de l'IFSC prendra son envol à Lublin, en Pologne, le week-end du 16 et 17 mars, avec un double événement de vitesse. La compétition regroupera une Coupe d'Europe et une Coupe d'Europe jeunesse dans le même lieu, offrant un aperçu de l'avenir prometteur de l'escalade sportive. Le point culminant du calendrier continental est prévu peu après les Jeux Olympiques de Paris 2024, à Villars, en Suisse. Du 24 août au 1er septembre, les Championnats d'Europe d'escalade et de para-escalade y seront organisés, mettant en avant l'excellence et la diversité de l'escalade européenne. Le programme de l'année comprend également sept Coupes d'Europe, huit Coupes d'Europe jeunesse et un Championnat d'Europe jeunesse, prévu à Troyes, en France, du 25 au 29 septembre. Cette expansion de la couverture médiatique par l'IFSC reflète la popularité croissante de l'escalade sportive, tant comme discipline olympique que comme activité de loisir. En rendant les compétitions plus accessibles au public mondial, l'IFSC espère non seulement promouvoir l'escalade mais aussi inspirer la prochaine génération de grimpeuses et grimpeurs.

  • Entre tradition et innovation, les ouvreurs au carrefour des époques

    L'évolution du bloc en salle vers une discipline plus gymnastique, coordonnée et dynamique marque une évolution notable par rapport à l'escalade traditionnelle sur rocher. Les mouvements exigeants tels que les coordos, les jetés, ou les skates, bien qu'impressionnants lors des compétitions, ne font pas toujours l'unanimité auprès de la communauté des grimpeuses et grimpeurs. Cette tendance vers le spectaculaire a sans aucun doute fortement contribué à la popularisation de l'escalade, facilitant son intégration aux Jeux Olympiques. Néanmoins, cette évolution soulève des questions quant à l'essence même de l'escalade, que l'on peut se risquer à définir comme traditionnellement plus axée sur une approche statique et technique. En caricaturant à peine, les difficultés imposées par les ouvertures modernes semblent de plus en plus souvent se rapprocher du parkour, et cela divise les insatisfait(e)s en deux catégories principales. D'un côté, les vétérans, attachés à la pureté de l'escalade sur rocher, voient dans ces nouvelles pratiques une dérive peu pertinente pour leur préparation aux défis naturels. De l'autre, les plus novices, bien qu'attirés par la dynamique et l'aspect ludique de ces mouvements, se heurtent souvent à des difficultés techniques qui limitent sérieusement le nombre de blocs réussis et donc leur niveau de satisfaction pendant une séance. Les ouvreurs font face à la complexité de créer des parcours qui encouragent les pratiquant(e)s à adopter des mouvements dynamiques, tout en évitant que ces défis puissent être surmontés par des méthodes purement statiques et moins engagées. Cette quête d'équilibre entre accessibilité et challenge reflète la difficulté de transmettre l'attrait du dynamisme sans exclure une partie des pratiquants. Des méthodes qui impliquent d'ailleurs une approche holistique de l'entraînement, intégrant la force explosive, la coordination, mais aussi la préparation physique générale pour éviter les blessures. Cette perspective moderne de l'entraînement est essentielle pour que les pratiquant(e)s puissent profiter pleinement de ces innovations sans risque de multiplier les blessures. De plus la patience et la persévérance sont cruciales pour maîtriser les blocs dynamiques. Contrairement aux défis purement physiques, où la force brute peut être l'unique facteur de réussite ou d'échec, l'apprentissage des mouvements dynamiques repose davantage sur la compréhension et l'adaptation du corps à des situations spécifiques. Cette approche d'apprentissage progressif, similaire à l'acquisition d'une nouvelle langue, enrichit le répertoire de mouvements, favorisant une adaptation plus rapide aux défis futurs. Actuellement, les tendances en matière d'ouvertures semblent évoluer vers une plus grande variété de profils, incluant des dalles, des verticales et des dévers légers, permettant une fusion entre les aspects techniques et dynamiques de l'escalade. Une évolution qu'intègrent les nouveaux acteurs dès la construction de leurs murs, pour s'assurer d'être en capacité d'offrir une expérience riche et variée, en défiant les grimpeuses et grimpeurs non seulement sur le plan physique mais aussi sur le plan stratégique et créatif. Dans un paysage où le nombre de salles d'escalade est en explosion, les consommateurs disposent d'une abondance de choix et donc la liberté de graviter vers des salles qui résonnent mieux avec leurs préférences. C'est donc un défi de taille pour les ouvreurs qui se retrouvent propulsés au coeur des enjeux de fidélisation de leurs employeurs.

  • L'énergie solaire, l'autre passion d'Alex Honnold

    Connu pour ses prouesses vertigineuses en escalade en solo, Alex Honnold s'est lancé dans une mission qui dépasse les sommets montagneux : promouvoir l'équité énergétique à travers des projets solaires à fort impact, visant à apporter des changements communautaires, une initiative à la fois. En 2017, Alex Honnold a marqué l'histoire en devenant la première personne à escalader El Capitan, la formation rocheuse verticale de 3 000 pieds du Parc National de Yosemite, sans cordes ni harnais. Cette performance époustouflante a été immortalisée dans le documentaire oscarisé "Free Solo". Mais l'audace de Honnold ne se limite pas à cet exploit. L'été dernier, il a réalisé la première ascension d'Ingmikortilaq, une paroi rocheuse de 3 750 pieds au Groenland, près du cercle arctique, dans le cadre d'une expédition scientifique visant à recueillir des données cruciales sur l'impact du changement climatique. Accompagné de la glaciologue Heïdi Sevestre, Honnold a contribué à la collecte d'échantillons de glace et de roche, fournissant des informations précieuses sur la fonte des glaces et la perte des glaciers. Ce voyage a été documenté dans la série de National Geographic "Arctic Ascent", soulignant l'engagement du grimpeur dans la lutte contre le changement climatique. La Fondation Honnold Préoccupé par les enjeux environnementaux depuis longtemps, Honnold a pris l'initiative en 2012 de consacrer un tiers de ses revenus annuels à la philanthropie environnementale via la Fondation Honnold. Convaincu de l'urgence d'agir contre le changement climatique, il a rapidement identifié les projets solaires à petite échelle dans les communautés défavorisées comme un moyen d'avancer vers la transition énergétique tout en abordant les problèmes d'accès à l'énergie, d'autonomie et d'opportunités économiques. Dotée d'un budget conséquent de 3,6 millions de dollars pour l'année 2023, la Fondation Honnold a joué un rôle de soutien important à l'échelle mondiale, en collaborant avec plus de 70 partenaires répartis dans 27 pays, ainsi que dans divers territoires et communautés tribales aux États-Unis. L'accent a été mis sur des initiatives énergétiques novatrices, notamment le déploiement de micro-réseaux solaires et l'installation de systèmes solaires autonomes destinés aux habitations individuelles et aux infrastructures communautaires. Ce choix de projets traduit l'engagement de la Fondation envers une politique de soutien flexible et adaptée, où les bénéficiaires sont encouragés à utiliser les fonds alloués de manière à répondre au mieux à leurs propres défis et besoins énergétiques. Cette méthode de travail, basée sur la confiance et la collaboration ouverte, vise à maximiser l'efficacité et l'impact des interventions, tout en respectant les spécificités et les priorités de chaque communauté aidée. L'un des projets phares soutenus par la fondation est le premier micro-réseau solaire communautaire et coopératif à Porto Rico, fournissant une source d'énergie solaire fiable et des batteries de secours à 13 petites entreprises à Adjuntas. Cette initiative est particulièrement précieuse compte tenu de la vulnérabilité climatique et de l'instabilité du réseau central de Porto Rico. Au-delà de ses contributions environnementales, la Fondation Honnold s'engage à renforcer l'autonomie des communautés par le biais de la formation professionnelle, notamment en formant des locaux à l'installation et à la maintenance solaires, assurant ainsi la durabilité et le succès des projets. Avec une visibilité croissante et un compte Instagram suivi par 2,6 millions de personnes, Alex Honnold utilise sa notoriété pour sensibiliser à la cause de l'équité énergétique et au potentiel de l'énergie solaire pour apporter des solutions gagnant-gagnant face au changement climatique. Un travail qui illustre parfaitement comment la passion pour l'escalade peut bénéficier aux défis environnementaux et apporter un impact social positif.

  • Service de location par Millet

    Lors de notre dernière aventure à l'ICE Climbing Ecrins, nous avons eu l'opportunité de découvrir le service de location de vêtements techniques proposé par Millet. Cet article a pour but de vous partager notre retour d'expérience. Une expérience utilisateur convaincante : qualité et accessibilité La possibilité de tester des produits haut de gamme dans des conditions réelles a été une expérience intéressante. Ce service rend l'accès à des équipements de qualité, comme le pack alpinisme proposé à 55€ par jour (incluant une sélection complète pour l'alpinisme d'une valeur de 1 400€ à l'achat), à la fois économique et pratique. Cela a non seulement confirmé la valeur des produits Millet, mais a aussi transformé notre perception de l'investissement dans des vêtements techniques, les rendant beaucoup plus attrayants pour de futures aventures. Engagement écologique et praticité : des valeurs ajoutées Le service de location de Millet se distingue également par son engagement écologique, non seulement par le fait de proposer une alternative à l'achat, mais également via l'utilisation de colis réutilisables, réduisant ainsi l'impact environnemental lié aux emballages. La facilité d'utilisation du service, marquée par la simplicité de la commande, la réception, et le retour des équipements sans tracas supplémentaires, souligne l'effort de Millet pour offrir une expérience client la plus simple possible. Guide des tailles : L'unique bémol Le seul point d'amélioration identifié concerne le guide des tailles, qui pourrait être optimisé pour aider les utilisateurs à choisir plus facilement la taille adéquate sans avoir à effectuer de recherches supplémentaires en ligne. L'introduction d'un simulateur de tailles basé sur les mensurations de l'utilisateur serait une amélioration bienvenue pour personnaliser encore plus l'expérience d'achat. Conclusion : un service que l'on recommande L'expérience de location avec Millet s'est révélée être non seulement une solution économique pour accéder à des équipements de haute qualité, mais aussi une démarche respectueuse de l'environnement grâce à des pratiques écoresponsables. Ce service offre une excellente opportunité de tester des produits de pointe dans des conditions réelles, tout en mettant en avant la praticité et l'accessibilité. Fort de cette expérience, on recommande vivement le service de location Millet à tous les amateurs d'activités en plein air, qu'ils soient novices ou expérimentés, pour une aventure sans compromis entre performance et durabilité. L'adresse du site de location de Millet : https://location.millet.com/ Pour plus de recommandations de produits, n'hésitez pas à jeter un oeil à notre Climbers' Shopping List en cliquant ici.

  • Arc'teryx ouvre un musée au Japon

    Dans le cadre d'une initiative plutôt originale, Arc'teryx, la marque canadienne reconnue pour sa gamme de vêtements outdoor, étend son empreinte dans l'archipel japonais en inaugurant le "ARC'TERYX MUSEUM". Du 20 avril au 5 mai 2024, Tokyo deviendra le théâtre d'un événement unique en son genre, marquant la première incursion d'Arc'teryx dans le monde des expériences de marque immersives. Situé au cœur de Shibuya, dans le quartier dynamique de Jingumae, le musée éphémère prendra place le long de la célèbre Cat Street, offrant aux visiteurs une plongée dans l'univers d'Arc'teryx. L'événement, gratuit pour le public, se déploiera sur trois étages, chacun dédié à une facette particulière de la philosophie et de l'histoire de la marque. Le premier étage, baptisé "ARC'HIVES", revient sur l'héritage d'Arc'teryx à travers une exposition d'archives de produits qui ont marqué l'histoire de la marque depuis sa création. Cette rétrospective, déjà réalisée en novembre dernier et accueillie avec enthousiasme, promet de nouveau d'attirer les amateurs de la marque et les curieux. Au deuxième étage, l'espace "Who We Are" propose une immersion dans l'identité et les valeurs d'Arc'teryx, à travers des installations multimédias et des présentations interactives. Les visiteurs pourront ainsi mieux comprendre les fondements sur lesquels repose la réputation internationale de la marque, notamment son engagement envers la qualité, l'innovation et la durabilité. Le troisième étage, dédié à l'innovation produit, trace l'évolution technologique et conceptuelle d'Arc'teryx. À travers des documents de développement et des séquences vidéo, cet espace met en lumière les avancées qui ont permis à Arc'teryx de se distinguer dans le secteur très compétitif de l'équipement de plein air. Enfin, l'aire "ReBIRD™" se veut un clin d'œil à l'engagement écologique d'Arc'teryx, avec des ateliers et des initiatives axés sur la réutilisation et la durabilité des équipements sportifs. Cet événement marque une étape importante dans la stratégie de marque d'Arc'teryx, qui cherche non seulement à valoriser son héritage, mais aussi à tisser des liens plus forts avec sa communauté. En offrant une expérience immersive et éducative, Arc'teryx réaffirme son statut d'outsider innovant dans l'industrie du plein air, tout en soulignant son attachement aux valeurs de durabilité et de responsabilité environnementale.

  • Empreinte carbone des compétitions, la FFME calcule et s'engage

    Dans un contexte mondial de plus en plus attentif à son impact environnemental, le secteur sportif est invité à adopter une nécessaire révolution verte. La Fédération Française de la Montagne et de l'Escalade (FFME), consciente de cet enjeu, a récemment annoncé sur son site une initiative visant à mesurer et réduire l'empreinte carbone de ses événements phares. Une publication retirée quelques heures après sa mise en ligne puis à nouveau disponible, laisse supposer une attention particulière à communiquer sur une démarche qui sera attentivement observée. L'article présente une démarche louable : l'évaluation de l'empreinte carbone de compétitions emblématiques telles que la Coupe du monde d'escalade à Briançon, le Tournoi de qualification olympique européen à Laval, et les Championnats d'Europe de ski-alpinisme. Ces analyses, s'alignant sur une politique de responsabilité sociale étendue, offrent un aperçu des efforts de la fédération pour allier performance sportive et respect de l'environnement. Au cœur de cette stratégie se trouve l'utilisation de "Coach Climat", un outil développé par Paris 2024, le ministère des Sports et le CNOSF. Destiné à tous les organisateurs d'événements sportifs, ce service gratuit vise à minimiser leur impact environnemental grâce à une évaluation précise des émissions de CO2 et la proposition d'actions concrètes pour réduire celles-ci. Bien que cette initiative puisse légitimement être vue comme une manière pour les organisateurs des JO de minimiser les critiques sur l'impact environnemental d'un tel événement, elle n'en demeure pas moins une approche pertinente pour influencer positivement le secteur sportif dans son ensemble. Le fait que la FFME ce soit lancée dans cette initiative représente un progrès notable, tout en suscitant d'importantes attentes quant à la mise en œuvre et l'efficacité des mesures proposées. Malgré la pertinence de promouvoir une restauration plus verte et la réduction des plastiques à usage unique, il est essentiel de souligner que ces mesures, bien que bénéfiques, sont déjà couramment adoptées dans divers événements. Le défi majeur, et il a bien été identifié par la FFME, concerne la gestion des déplacements des spectateurs. Par exemple, à la Coupe du monde à Briançon en 2023, ces déplacements ont généré 80% des émissions totales, soulignant l'importance d'engager des actions audacieuses pour réellement réduire l'empreinte carbone de ces événements. Encourager l'utilisation de transports écologiques par des incitations ou améliorer l'offre numérique pour limiter les déplacements physiques sont des pistes potentielles qui méritent une attention toute particulière. L'intérêt de la FFME pour cette question, et sa volonté d'apporter des solutions marquent un pas positif. C'est d'ailleurs d'autant plus pertinent que cette Fédération encadre des pratiques sportives qui se déroulent principalement en extérieur. Mais ce que l'on retient surtout à ce stade c'est qu'elle a décidé de communiquer publiquement sur ses résultats. Un choix particulièrement engageant dans le fait de prendre des mesures efficaces pour les compétitions à venir.

  • 3 exercices pour travailler son endurance en escalade de bloc

    Les salles de bloc, prédominantes dans le paysage urbain, répondent parfaitement aux contraintes d'espace et de rentabilité, tout en offrant un point d'entrée accessible aux novices de l'escalade. En effet, l'équipement minimal requis – principalement des chaussons d'escalade – facilite grandement l'initiation. Toutefois, l'escalade de bloc présente un défi majeur : le développement de l'endurance. Les adeptes du bloc se trouvent souvent décontenancés lorsqu'ils s'aventurent en falaise ou dans une salle dédiée à l'escalade de voies, confrontés à une fatigue rapide et à la nécessité de périodes de récupération étendues entre les ascensions. Pour celles et ceux qui n'ont pas l'opportunité de pratiquer régulièrement l'escalade sur voie, voici trois méthodes efficaces pour améliorer votre endurance sans quitter votre salle de bloc habituelle. 1. Enchaîner de blocs Sélectionnez une zone spécifique dans votre salle de bloc et enchaînez les ascensions sans poser le pied au sol. Commencez par un bloc à votre limite, avant de désescalader pour attaquer un bloc plus facile, puis remontez sur un bloc plus exigeant. Variez les parcours pour éviter la monotonie, l'objectif étant d'accroître progressivement la durée et le niveau de difficulté. 2. Exploiter le Spray Wall Le Spray Wall, malgré son attrait esthétique, est souvent peu utilisé par les grimpeuses et grimpeurs pendant les entraînements. L'exercice que l'on vous propose consiste à réaliser une succession de mouvements sur des prises variées, y compris (et même surtout) celles avec lesquelles vous êtes moins à l'aise. Une version plus ludique implique l'intervention d'un(e) partenaire qui, à l'aide d'un laser, désignera les prises à atteindre, idéalement quelqu'un qui connaît bien vos points forts et vos faiblesses. 3. Fractionné sur blocs Identifiez six blocs qui représentent un défi, sans toutefois être à l'extrême de vos capacités. Tentez ces blocs en vous accordant 30 secondes de repos entre chacun. Après avoir complété cette série, reposez-vous 10 minutes avant de répéter l'exercice. Cet article vise à vous guider dans votre quête vers plus d'endurance, un aspect crucial pour progresser tant en salle qu'en extérieur. En intégrant ces exercices à votre routine, vous développerez une endurance qui enrichira votre pratique de l'escalade, vous permettant de relever de nouveaux défis et de profiter pleinement de vos aventures verticales. Pour plus de conseils, cliquez ici.

  • Casque Petzl Sirocco

    Le casque Sirocco de Petzl a longtemps capté notre attention, non seulement pour sa réputation de légèreté exceptionnelle (170g seulement), mais également pour son esthétique souvent mise en avant par des grimpeurs professionnels dans des vidéos à couper le souffle. Notre expérience personnelle avec ce casque a largement confirmé ces attentes : son incroyable légèreté permet de grimper sans sentir son poids, au point d'oublier sa présence, même dans des situations où son utilité n'est pas de mise. Une conception délicate nécessitant une attention particulière Il est important de préciser que le Sirocco, malgré ses avantages évidents, révèle une fragilité notable. Cette caractéristique demande à ce qu'il soit manipulé et rangé avec soin, ce qui peut s'avérer contraignant pour ceux habitués à ranger leur équipement de manière moins précautionneuse. De plus, les sangles, de par leur petite taille, exigent un peu de patience lors du premier ajustement. Une fois cette étape franchie, le casque s'ajuste parfaitement et le confort devient optimal. Points clés : Ultra-léger : À seulement 170 g, le Sirocco offre une sensation de liberté inégalée. Visibilité professionnelle : Choix prisé par les professionnel(le)s, il inspire confiance et performance. Prudence et soin : Sa fragilité apparente demande une manipulation attentive pour prolonger sa durée de vie. Ajustement initial : Bien que le réglage initial puisse nécessiter un effort, le résultat est un confort et un maintien sans compromis. Le casque Sirocco de Petzl se distingue par sa légèreté et son confort, le rendant presque imperceptible lors de l'escalade. Idéal pour les grimpeurs à la recherche d'un casque léger et esthétique, le Sirocco est une option de premier choix, à condition de traiter ce bijou avec le soin qu'il mérite. Prix : 114,90€ Disponibilité : Casque Sirocco - Petzl - Disponible sur le site de Snowleader. Pour plus de recommandations de produits, n'hésitez pas à jeter un oeil à notre Climbers' Shopping List en cliquant ici.

  • Livesey, un maître et ses disciples

    Malham (Yorkshire), hiver 1998 : Soma, indienne installée en Angleterre, pleure son mari qui, après avoir passé ses dernières années à l'aider dans son petit café, vient de succomber d'un cancer du pancréas. « Peter Michael Livesey, mountaineer. Born Huddersfield 12 September 1943 ; married Soma (one daughter) ; died Malham, North Yorkshire 26 February 1998 ». Noyés dans les colonnes nécrologiques du journal local, ces quelques mots concluent la vie d'un des grimpeurs anglais les plus marquants du siècle dernier. Ecolier, Livesey se fit d'abord remarquer grâce à ses talents de coureur de fond. Evoluant dans cette discipline jusqu'à un niveau national, il y aura acquis le goût de la compétition et la rigueur de l'entraînement. Puis Livesey pratiqua à fond la spéléologie, en participant notamment à des expéditions en Jamaïque, Grèce ou Iran. Il commence ensuite l'escalade en « frappant » fort avec la première en libre de Crossbones et surtout de Face Route, 43 mètres engagés remontant les sombres gorges de Gordale Scar, dans le Yorkshire. Son compagnon de cordée d'alors, John Sheard, rappelle que pour Peter, le qualificatif de « meilleur » était essentiel. Pour atteindre ses hautes ambitions verticales, et n'étant pas particulièrement musclé à la base, Peter comprend qu'il lui faudra s'entraîner. Dès le début des années 70, on le voit ainsi traverser sans relâche des murs de briques des rues de Malham, et aussi faire de la poutre ou grimper sur des structures d'escalade intérieures (1). On le dit plus enclin à l'entrainement qu'à la fréquentation des pubs. En plus de ses qualités acquises, continuité et force des doigts, Livesey emploie de nouvelles méthodes pour libérer des voies raides et techniques du Lake District. La pratique du libre dans cette région date de la fin du 19° siècle, date à laquelle les pionniers s'employaient déjà à grimper avec un minimum de points d'aide, ne s'assurant que sur des anneaux de cordes (2). Les pitons n'y furent autorisés que pendant une dizaine d'années, jusqu'à l'apparition des coinceurs (d'abord des galets, puis des écrous câblés), au début des années 1960. L'objectif de Livesey étant de retirer tous les points d'aide, il n'hésite pas à introduire de nouvelles méthodes : inspection des voies en rappel (« abseil inspect »), pose préalable des protections, yoyo ou moulinette, usage de la magnésie (ce qui lui valut d'être attaqué par « le groupe des mains propres »). Certes, l'incertitude et (donc) l'engagement sont amoindris, mais le niveau de difficulté est ainsi repoussé (3). Popularisée par des articles dans Mountain, cette démarche intéresse un jeune grimpeur du Yorkshire qui lui aussi s'entraine dur après de longues journées de travail à l'usine: en 1972, âgé de 17 ans, Ron Fawcett rencontre enfin son modèle, Peter Livesey. Fawcett est grand, muscé, aux interminables. Livesey est "mince, nerveux, portant des lunettes et des cheveux gris frisés autour d'une calvitie naissante, il ressemble à un croisement de savant fou et de prohète" (4). Aussi mythique qu'efficace, cette cordée se fera remarquer dans de nombreuses falaises, du Yosemite aux Dolomites, en passant par la Norvège ou l'Autriche. Dans le Verdon en 1976, ils parcourent à vue Lunabong (6b), Nécronomicon (6b/c) et consacrent ainsi l'avènement du libre dans les gorges, jusqu'alors péniblement défendu par Jean-Claude Droyer : "Avant, j'étais considéré avec un petit côté rigolo, folklorique, par les marseillais. L'arrivée des anglais les amis en face des réalités" (5). Ou encore Jacques Perrier : "L'avènement du libre s'est déroulé pendant le rassemblement des anglais ; nous nous sommes alors aperçus que nous ne savions pas grimper ! On avait l'impression de voir des martiens" (6). En légitimant la démarche libériste de Jean-Claude Droyer ou encore Christian Guyomar, l'influence de Livesey fut déterminante en France. Au début des années 80, Livesey abandonne peu à peu l'escalade où il se sentait dépassé, pour se consacrer à la course d'orientation où il excellera. Livesey : "La première fois que j'ai grimpé avec Ron, j'ai su qu'il était meilleur que moi. Le problème était qu'il ne s'en rend pas compte" (7). Fawcett aura fini par s'en apercevoir. Mais, même dépassé par l'élève, le maître un maître. Merci à Jean-Claude Droyer et Dominique Marchal. (1) Mauvaise météo oblige, l'Angleterre est un pays précurseur dans la construction de SAE, notamment dans les universités, dès le milieu des années 70. (2) Livesey écrit que « des fissures de niveau 5 y furent gravies avant 1900 et sans aucune protection » in Le Pays des Lacs. Terrain de jeu privilégié des grimpeurs anglais », in La Montagne et Alpinisme n°4, 1978). (3) Quand c'était nécessaire, Livesey n'hésitait pas pour autant à s'engager, loin au-dessus de la dernière protection. (4) Chris Bonnington, Deux siècles d'histoire de l'alpinisme, Editions Delachaux et Niestlé, 1992. (5) In Le Floc'h J.L, « Délirant, vertical, libre, Le Verdon, un paradis gazeux », Alpinisme & Randonnée, n*9 1979, p.35. (6) Les dieux du stade », Vertical n° 18, octobre/décembre 1988, p.42. (7) Chris Bonnington, option citée. Texte : Florent Wolff Cet article a été initialement publié dans le magazine EscaladeMag. Après 8 ans et 60 numéros, le magazine gratuit distribué en salle a arrêté sa publication en 2013. Un grand merci à son auteur, Florent Wolff, de nous autoriser à le publier sur Vertige Media.

bottom of page