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419 éléments trouvés pour «  »

  • Un mur d'escalade dans le métro parisien

    Faire de l’escalade dans le métro n'est très certainement pas quelque chose que vous avez envisagé comme un jour possible. Pourtant, dès la semaine prochaine, ça sera bien le cas ! Du mardi 21 au vendredi 24 mai, la station Glacière, située sur la ligne 6 du métro parisien, deviendra une salle d’escalade. À partir de midi et ce jusqu'à 18h, les voyageurs auront l’opportunité de faire leur session habituelle ou tout simplement de s’essayer à l’escalade sans quitter le métro. Un mur d’escalade de 5 mètres de haut, avec quatre voies de niveaux différents, sera installé pour cet évènement éphémère de quatre jours. L'idée étant de toucher aussi bien des débutants que des grimpeuses et grimpeurs plus expérimentés. L’objectif de cette opération de communication est de promouvoir la nécessité et les bienfaits de l’activité physique et sportive auprès du plus grand nombre. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du label Grande Cause Nationale 2024 : « Bouge 30 minutes chaque jour ». La Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade (FFME) sera présente pour proposer des ateliers d’initiation et encadrer les grimpeuses et grimpeurs qui souhaitent s'essayer à cette pratique. Fanny Gibert, sextuple championne de France de bloc et membre du dispositif Athlètes de Haut Niveau RATP, sera présente le jeudi 23 mai pour partager ses conseils et parler de sa passion pour l’escalade. Multiple médaillée en Coupe du Monde et membre de l’équipe de France depuis 2010, Fanny est également ingénieure au sein de la RATP depuis 2020. Grâce à son double parcours professionnel et sportif, elle se place au cœur du dispositif de soutien aux athlètes de haut niveau de la RATP, lui permettant de participer à la course à la qualification olympique pour les Jeux de Paris en ce moment même. Mur d’escalade à la station de métro Glacière, ligne 6 Dates : Du 21 au 24 mai Horaires : De 12h à 18h

  • Résultats des qualifications des OQS de Shanghai : 6 Français dans le top 20

    Le marathon des Olympic Qualifier Series, dernière chance pour obtenir le précieux sésame pour les Jeux Olympiques de Paris, a démarré ce matin à 4h30 (heure française) à Shanghai avec les qualifications pour les épreuves de bloc. Les premiers résultats révèlent que sur les huit Français présents, six se classent déjà dans le top 20. Une bonne nouvelle pour notre équipe tricolore qui espère bien maximiser le nombre de points pour cette première étape. Pour rappel, c'est le cumul des points obtenus lors de ces épreuves à Shanghai plus ceux qui le seront à Budapest les 20 et 23 juin qui définira les 30 athlètes qui pourront se rendre à Paris cet été. Performances de l'équipe féminine Côté équipe féminine, c'est Zelia Avezou qui prend la meilleure place pour l'équipe française en se classant 6ème. Elle a enchaîné deux blocs à vue et a atteint la deuxième prise de zone du troisième bloc. Fanny Gibert suit de près, à la 9ème place, avec une prestation similaire mais en un peu plus d'essais. Et Manon Hily, la Championne de France de difficulté 2024, se place à la 16ème position. Hélène Janicot, quant à elle, malgré une performance plus difficile, se classe 27ème. 6. Zélia Avezou (84,7 pts) 9. Fanny Gibert (84,2 pts) 16. Manon Hily (64,3 pts) 27. Hélène Janicot (49,5 pts) Performances de l'équipe masculine Chez les hommes, Mejdi Schalck, Paul Jenft et Sam Avezou se sont particulièrement distingués, se classant tous dans le top 10 des qualifications. Mejdi Schalck, en grande forme, se place 4ème avec 69,6 points. Paul Jenft et Sam Avezou suivent respectivement en 6ème et 7ème positions avec 69,2 et 64,8 points. Entre Mejdi et Paul, c’est Adam Ondra qui prend la 5ème place avec 69,5 points. Micka Mawem, qui n’a pas réussi à s’exprimer à sa juste valeur, se classe 41ème avec seulement 24 points. Fatigue et décalage horaire semblent avoir joué contre lui. 4. Mejdi Schalck (69,6 pts) 6. Paul Jenft (69,2 pts) 7. Sam Avezou (64,8 pts) 41. Mickael Mawem (24 pts) La suite du programme des OQS Les qualifications continuent et les athlètes devront encore se mesurer dans les épreuves de difficulté avant de passer aux demi-finales et finales. Voici le programme détaillé (heures françaises) : Vendredi 17 mai 4h00 : Qualification difficulté hommes et femmes 10h50 : Qualification vitesse femmes et hommes Samedi 18 mai 3h30 : Demi-finale bloc hommes et femmes 7h30 : Demi-finale difficulté hommes et femmes 11h00 : Finale vitesse hommes et femmes Dimanche 19 mai 4h00 : Finale combiné bloc/difficulté hommes 9h25 : Finale combiné bloc/difficulté femmes Les Olympic Qualifier Series sont donc bien lancées avec des performances prometteuses de la part de nos grimpeuses et grimpeurs français ! Pour voir ou revoir les qualifications, le replay est disponible gratuitement ici.

  • Adam Ondra escalade un immeuble en costume cravate

    Adam Ondra, le célèbre grimpeur tchèque, a récemment eu l'occasion d'escalader le bâtiment Filadelfie à Prague dans le cadre d'une publicité pour Anthony's. Cette vidéo, largement relayée sur Instagram, montre Adam Ondra affrontant une arête acérée de 70 mètres, en costume cravate. Adam Ondra a exprimé sa réticence initiale face à l'escalade de bâtiments : « Habituellement, je ne suis pas très attiré par les bâtiments car c'est soit impossible, soit relativement facile et très répétitif. Mais en général, j'aime les arêtes en escalade, et celle-ci est l'une des meilleures que j'aie vues. C'est tout simplement parfait. » A l'origine de cette publicité, un magasin de vêtements pour hommes basé à Prague : Anthony's. Pour cet exercice, Adam Ondra a dû répéter une série de mouvements : des arquées latérales sur des rails métalliques glissants et des adhérences pieds nus de chaque côté de l'arête avec un angle légèrement inférieur à 90 degrés. Après un échauffement sur les trois premiers étages, Adam Ondra a commencé à mesurer la difficulté de la tâche : « Ça va être un véritable cauchemar. À un certain point, je pense que je vais atteindre un état de fatigue qui rendra le fait de continuer très difficile, mais en même temps, il sera difficile de tomber. C'est un peu comme l'escalade en fissure. Quand cela devient difficile, c'est vraiment dur de continuer, mais vous pouvez presque rester accroché indéfiniment, ce qui est différent de l'escalade normale où vous atteignez un point de fatigue brutale. » Il a tout de même grimpé jusqu'au dernier étage où les choses se sont encore compliquées à cause d'une fissure verticale de 8 mm couverte de piques pour dissuader les pigeons. En saisissant prudemment la prise pour éviter de se blesser, il a fini par lâcher et tomber. « La fatigue est incroyable », a-t-il déclaré après l'ascension. « Je ne l'ai jamais vraiment ressentie ailleurs. C'est très similaire à l'escalade en fissure, mais peut-être encore plus complexe pour l'ensemble du corps. C'est génial. Je suis un peu déçu de ne pas avoir atteint le sommet. Je reviendrai peut-être un jour. Ça vaut le coup. » Le grimpeur estime que l'itinéraire jusqu'au dernier étage pourrait être classé comme une voie de difficulté 8C, et l'ascension complète jusqu'au sommet serait une 8C+ . « Je félicite l'architecte pour avoir eu une telle idée parce que l'arête est parfaite pour l'escalade. C'est un grand défi ! Je suis surpris que ce soit faisable. »

  • Petzl Legend Tour : Federica Mingolla sur les traces de Walter Bonatti

    Le dernier épisode du Petzl Legend Tour Italia, intitulé "Stati di Grazia" (États de Grâce), est un hommage à l’héritage alpin de Walter Bonatti. La vidéo, récemment publiée sur le compte YouTube de Petzl, propose une aventure qui commence dans les salles du Museo Nazionale della Montagna de Turin et mène au sommet du majestueux Grand Capucin. Ce périple se fait en compagnie de Federica Mingolla, athlète et guide de montagne de Petzl, et Alberto Boschiazzo. Retour aux sources : le Museo Nazionale della Montagna La vidéo débute par une visite au Museo Nazionale della Montagna de Turin, où sont conservées les archives impressionnantes de Walter Bonatti. Bonatti, figure emblématique de l’alpinisme, a marqué l’histoire avec ses ascensions audacieuses et son approche respectueuse de la nature. En 2016, le musée a reçu ses archives grâce à une donation de sa famille, offrant un aperçu précieux de son parcours et de ses exploits. L’ascension historique de 1951 L’épisode met en lumière l’ascension historique de Walter Bonatti et Luciano Ghigo, qui ont gravi pour la première fois la face est du Grand Capucin par la voie « Bonatti-Ghigo » entre le 20 et le 23 juillet 1951. Cette route est l’une des plus emblématiques du monde, rêvée et gravie par les meilleurs alpinistes de tous les temps. Bonatti et Ghigo ont passé quatre jours sur la paroi, avec trois bivouacs et seulement quelques pitons pour se sécuriser. Un défi contemporain : Federica Mingolla sur les traces de Bonatti Federica Mingolla reprend ce défi en 2023, en gravissant la même route en seulement 11 heures. Une performance qui témoigne non seulement de son talent, mais aussi de l'évolution des techniques et du matériel d'escalade depuis l'époque de Bonatti. Contrairement aux équipements rudimentaires de Bonatti, Federica disposait de cordes modernes, de dégaines et de coinceurs, ce qui a rendu l'ascension nettement plus sécurisée et efficace.

  • Himalaya Business : Quand le toit du monde devient une destination de masse

    Dans son nouveau livre, "Himalaya Business : Qu'avons-nous fait des 8 000 ?", François Carrel explore l'évolution du tourisme en haute altitude. Cet ouvrage examine comment les quatorze sommets de plus de 8 000 mètres, autrefois réservés à une élite d'alpinistes, sont maintenant accessibles à une foule grandissante de touristes. Au cœur de cette transformation se trouve Nirmal Purja, alias Nims Dai, qui a redéfini l'alpinisme himalayen. En 2019, il a établi un nouveau record en gravissant les quatorze sommets de 8 000 mètres en un temps record, marquant ainsi le début d'une nouvelle ère. Ses exploits, combinés à l'essor des agences de tourisme népalaises, ont démocratisé l'accès à ces sommets. Les Sherpas, devenus des professionnels aguerris, équipent les voies avec des cordes fixes et transportent l'équipement des clients, tandis que des hélicoptères assurent la logistique jusqu'aux camps de base. François Carrel décrit cette évolution comme une "décolonisation des 8 000", les Népalais ayant repris le contrôle d'une industrie autrefois dominée par les Occidentaux. Les figures clés de cette transition, comme les frères Mingma et Dawa, dirigent aujourd'hui certaines des plus grandes agences du Népal. Cette transformation est également marquée par l'arrivée de nouveaux clients en provenance de l'Inde et de la Chine, changeant encore davantage le paysage touristique de l'Himalaya. Toutefois, l'industrialisation du tourisme de haute altitude n'est pas sans conséquences. François Carrel met en lumière les dérives de cette pratique : la gestion des déchets, le recours accru aux hélicoptères, et la déshumanisation croissante parmi les grimpeurs. Les images de files d'attente à 8 000 mètres et les récits de grimpeurs ignorant leurs camarades en difficulté sont devenus emblématiques de cette transformation. Malgré ces aspects négatifs, François Carrel adopte une approche nuancée et enrichit son analyse de témoignages d'acteurs de terrain. Il donne également la parole à ceux qui regrettent cette évolution et militent pour un retour à un alpinisme moins commercial. Pour ces puristes, la quête de records et la médiatisation excessive ont dénaturé l'essence même de l'alpinisme. Les questions soulevées par Himalaya Business résonnent bien au-delà des sommets de l'Himalaya. L'auteur invite le lecteur à réfléchir sur les implications de l'industrialisation de la montagne, qu'il s'agisse des expéditions commerciales en haute altitude ou du tourisme de masse dans les Alpes. Les défis environnementaux et éthiques posés par cette transformation sont universels. Himalaya Business : Qu'avons-nous fait des 8 000 ? de François Carrel est une lecture essentielle pour celles et ceux qui s'intéressent à l'évolution du tourisme d'altitude et à ses impacts. Disponible dès le 16 mai 2024 aux Éditions Guérin.

  • Quand et comment suivre les Olympic Qualifier Series de Shanghai

    Les Olympic Qualifiers Series (OQS) offrent la dernière chance aux athlètes de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces compétitions, réparties en deux étapes à Shanghai et à Budapest, détermineront les grimpeuses et grimpeurs qui participeront aux épreuves d'escalade sportive. Calendrier des compétitions Shanghai, Chine : 16 - 19 mai 2024 Budapest, Hongrie : 20 - 23 juin 2024 Critères de qualification Les OQS distribuent des quotas aux 10 meilleurs athlètes en combiné bloc-difficulté par genre et aux 5 meilleurs en vitesse par genre. Les résultats seront basés sur la somme des points obtenus lors des événements de Shanghai et Budapest. Les athlètes français en compétition Combiné Bloc-Difficulté : Hommes : Mejdi Schalck Sam Avezou Paul Jenft Mickael Mawem Femmes : Manon Hily Hélène Janicot Fanny Gibert Zélia Avezou Vitesse : Hommes : Bassa Mawem Guillaume Moro Femmes : Victoire Andrier Anouck Jaubert Format des compétitions Les OQS se dérouleront en deux étapes, chacune suivant un format classique de compétition : Qualifications : Tous les athlètes participent. Demi-finales : Les 20 meilleurs de chaque catégorie se qualifient. Finales : Les 8 meilleurs s'affrontent pour le combiné, et une finale à élimination directe pour la vitesse avec les 16 meilleurs. Système de points Les athlètes accumulent des points à chaque étape selon leur classement. Le vainqueur de chaque étape reçoit 50 points, le deuxième 45 points, et ainsi de suite. Les points sont additionnés après les deux étapes pour déterminer le classement final. Horaires des épreuves d'escalade à Shanghai (Heure de Paris) Jeudi 16 mai 4h30 : Qualification bloc hommes et femmes Vendredi 17 mai 4h00 : Qualification difficulté hommes et femmes 10h50 : Qualification vitesse femmes et hommes Samedi 18 mai 3h30 : Demi-finale bloc hommes et femmes 7h30 : Demi-finale difficulté hommes et femmes 11h00 : Finale vitesse hommes et femmes Dimanche 19 mai 4h00 : Finale combiné bloc/difficulté hommes 9h25 : Finale combiné bloc/difficulté femmes Où et comment regarder ? Vous pouvez suivre toutes les épreuves en direct sur Olympics.com et sur l'application officielle des Jeux Olympiques pour appareils mobiles. La diffusion commence avec les qualifications de bloc le jeudi 16 mai et se poursuit jusqu'au dimanche 19 mai. Les Olympic Qualifiers Series sont l'événement à ne pas manquer pour les fans d'escalade, l'occasion de voir les futurs olympiens en action et de soutenir les athlètes français.

  • Fonctionnement des Olympic Qualifier Series (OQS)

    Les Olympic Qualifiers Series (OQS), dernier moyen pour les athlètes de se qualifier aux Jeux Olympiques, arrivent et comme la plupart de ceux qui s'intéressent à ce sujet vous cherchez à comprendre leur fonctionnement. Cet article est là pour vous aider dans cette quête ! Processus de qualification Pour participer aux OQS, les athlètes doivent figurer parmi les 32 meilleurs de leur discipline en vitesse ou les 48 meilleurs en combiné selon le classement mondial à la fin de 2023. Les athlètes déjà qualifiés pour les Jeux Olympiques ne peuvent pas participer aux OQS, et chaque pays est limité à quatre athlètes par discipline et par genre. Distribution des places Sur les 68 tickets disponibles pour l'escalade, 30 ont déjà été attribués avant les OQS. Les séries distribueront 20 tickets en combiné bloc-difficulté (10 pour chaque genre) et 10 en vitesse (5 par genre). Le reste des places est réservé aux quotas de diversité et d'universalité, garantissant une représentation globale. Compétition et système de points Les deux étapes de Shanghai et Budapest suivront le format classique de compétition : qualifications, demi-finales et finales pour le combiné ; qualifications et finales à élimination directe pour la vitesse. Les athlètes accumulent des points en fonction de leur classement à chaque étape, avec un maximum de 50 points pour le premier. Le classement final des OQS se basera sur le total de points obtenus aux deux étapes, déterminant ainsi les qualifiés pour les Jeux Olympiques. Quotas et limites par pays Un pays ne peut envoyer que deux athlètes par genre et par discipline aux Jeux Olympiques. Si un pays place plus de deux athlètes dans le top du classement OQS, seuls les deux meilleurs seront qualifiés. Certains pays ont déjà atteint ou dépassé leurs quotas à travers les Championnats du Monde et les tournois de qualification, réduisant ainsi les spots disponibles lors des OQS. Une vidéo publiée récemment sur la chaîne YouTube de Kayoo explique tout ça très bien :

  • High : Une histoire d'addiction, de paternité et d'escalade

    "High" est un court métrage captivant de sept minutes qui nous plonge dans l'univers d'Harry Denanto, un ancien toxicomane qui a commencé à consommer de l'héroïne dès l'âge de 13 ans. Les ascensions vertigineuses sont devenues pour lui un miroir des sensations intenses qu'il cherchait autrefois à travers son addiction. Vingt-deux ans après avoir embrassé cette passion libératrice, Harry célèbre une existence radicalement transformée par l'escalade. Le film nous transporte à NADA, un secteur près de Leonidio en Grèce, où Harry et son fils explorent ensemble de nouvelles voies. En laissant son fils choisir les parcours, Harry lui offre la chance de s'émanciper et de saisir le sens profond de liberté que l'escalade procure. Tout au long du film, Harry partage ses réflexions sur la manière dont l'escalade l'a aidé à surmonter son addiction, établissant un parallèle entre la conquête des sommets et l'atteinte de la sobriété. Il dévoile aussi comment l'adrénaline des premières ascensions a reflété les tumultes de sa guérison, comment chaque session de grimpe a renforcé sa détermination à rester sobre et à transcender ses limites passées. Difficile de contester les propos de Harry lorsqu'il affirme que l'escalade dépasse la simple pratique sportive, qu'il s'agit d'un véritable mode de vie, symbolisant la lutte, la résilience et le triomphe. Des valeurs qu'il a à coeur de partager avec ses fils, leur enseignant la persévérance, l'acceptation et l'importance de relever les défis de la vie. Les autres articles qui pourraient vous intéresser : « Beyond Rock Bottom » - L'escalade, une nouvelle voie de guérison face à la dépendance Addiction à l'escalade et sevrage, les révélations d'un travail de recherche L’escalade, un miroir des épreuves de la vie

  • Construire un mur d'escalade : Guide technique pour un projet sur et durable

    La construction d'un mur d'escalade chez soi ou dans une structure dédiée offre une opportunité exceptionnelle pour les passionné(e)s de grimpe de pratiquer leur sport favori en toute commodité. Cependant, cette installation nécessite une approche rigoureuse, surtout en ce qui concerne le volet technique. Assurer la solidité du support et choisir les matériaux adéquats sont des étapes clés pour garantir la sécurité et la fonctionnalité du mur. Voici un article détaillé pour vous guider sur ces aspects essentiels. 🪜 Le support de votre mur d'escalade Il est fondamental de s'assurer que la structure de base ou le mur porteur prévu pour votre mur d'escalade possède la robustesse nécessaire pour supporter le poids et les contraintes liées à son utilisation régulière. Avant de lancer la construction, il est donc indispensable de vérifier que votre choix est adéquat. Si vous avez des doutes quant à la capacité de la structure à supporter le mur, il peut-être plus prudent de faire appel à un professionnel pour confirmer votre diagnostic. Cela évitera les risques d'accidents et garantira la sécurité des utilisateurs. Pour les projets nécessitant une certaine modularité, envisagez des structures autoportantes qui peuvent être démontées. Bien que plus onéreuses et complexes, ces structures offrent une grande flexibilité. Elles permettent de modifier l'emplacement ou la configuration du mur d'escalade en fonction des changements d'espace ou des besoins futurs, un choix idéal pour ceux qui souhaitent installer un mur d'escalade dans une location par exemple. 🧱 La sélection des matériaux Le choix des matériaux pour votre mur d'escalade doit être adapté selon que le mur sera placé à l'intérieur ou à l'extérieur. Pour le bois : Classe 1 : adapté pour les intérieurs chauffés. Classe 2 : pour les intérieurs non chauffés. Classe 3 : pour une installation extérieure, élevée d'au moins 20 cm du sol. Classe 4 : pour un usage extérieur en contact direct avec le sol ou immergé dans de l'eau douce. Classe 5 : idéal pour une immersion dans l'eau salée. Pour l'acier : Acier Zingué : recommandé pour les intérieurs. Inox A2 : pour les installations extérieures. Inox A4 : parfait pour les conditions extérieures sévères, comme à proximité du bord de mer ou dans un environnement acide. 🧗🏼‍♀️ Les panneaux et les prises Le choix des panneaux et des prises d'escalade est également fondamental pour ajuster le coût et la qualité du projet à votre budget. Les panneaux de contreplaqué de bouleau, d'une épaisseur de 18 mm, sont prisés pour leur robustesse. Ils sont disponibles avec différentes finitions, du brut au résiné/sablé. Opter pour des panneaux bruts peut être plus économique, bien que cela nécessite plus de travail pour les finir et les préparer pour l'installation des prises. Les prises d'escalade sont classifiées en fonction des matériaux utilisés, influençant leur coût, leur durabilité, et leur sensation au toucher. Les matériaux varient du polyester (PE), économique mais moins résistant, au polyuréthane (PU) plus léger et flexible, et au thermoplastique polyuréthane (TPU), connu pour sa recyclabilité et sa robustesse. Pour aller plus loin et avancer dans votre projet, téléchargez gratuitement notre guide "Construire un mur d'escalade dans son salon", 37 pages pour vous accompagner dans la construction d'un mur d'escalade chez vous.

  • Janja Garnbret enchaîne un 8C, deux fois de suite, à Maltatal

    Deux ans après son impressionnante performance sur le départ debout, Janja Garnbret a renoué avec le mythique bloc "Bügeleisen" à Maltatal, en Autriche. L'étoile montante de la grimpe slovène avait gardé en tête ce projet exigeant, et ce dimanche, elle a brillamment pris sa revanche sur la version assise de ce problème ouvert il y a une décennie par le célèbre Nalle Hukkataival. Avec sa détermination habituelle, Janja n’a pas tardé à dominer les arquées déversantes qui caractérisent ce bloc classique. Après une brève revue des mouvements, elle a réalisé l'ascension en quelques minutes seulement, réussissant même à répéter l’exploit immédiatement après. Sur son compte Instagram, accompagnée d'une vidéo illustrant son exploit (disponible en fin d'article), Janja partage : "Bloc de rêve terminé. Deux ans se sont écoulés depuis que j'ai envoyé le départ debout du bloc et j'attendais juste le bon moment pour revenir et prendre ma revanche sur le départ assis. Aujourd'hui, c'était le jour ! 🤩🤩 Je suis revenue beaucoup plus forte et les mouvements m'ont semblé beaucoup plus faciles qu'avant. Il m'a fallu moins d'une demi-heure pour faire les mouvements et envoyer le bloc 😁 Je suis fière d'être la première femme à avoir fait ça ! Petite anecdote : je n'étais pas satisfaite de la vidéo que Roman avait prise de mon ascension, alors j'ai recommencé et j'ai grimpé tout le bloc à nouveau ;)" Cette nouvelle prouesse confirme encore le talent exceptionnel de Janja Garnbret mais l'inscrit surtout dans le cercle très restreint des grimpeuses ayant réussi un 8C bloc, rejoignant ainsi des figures emblématiques telles que la japonaise Tomoko Ogawa, l'allemande Kaddi Lehmann, et les américaines Katie Lamb, Brooke Raboutou et Ashima Shiraishi.

  • Felipe Camargo dans les voies tropicales du Brésil

    Tropical Lines est une récente production signée The North Face, ce film capture avec une intensité palpable les premières ascensions réalisées par le grimpeur brésilien Felipe Camargo dans son pays natal. Au programme : la conquête d'Auto Retrato, premier 9a+ d'Amérique du Sud. Le film nous plonge directement dans l'action avec Felipe discutant des techniques et des défis rencontrés lors de ses premières tentatives d'ascension. À travers ses mots, on ressent la tension de chaque mouvement et l'importance cruciale de la précision : "Il faut vraiment attraper cette arquée avec deux doigts puis ajuster". Des difficultés techniques, mais également physiques et psychologiques pour lesquelles Felipe s'est préparé avec attention. Ce qui distingue ce film c'est sa qualité qui souligne la beauté sublime de ces sites d'escalade brésilien, avec leur roche tropicale unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. La caméra capte chaque détail de l'environnement, des textures du rocher aux expressions de concentration intense sur le visage de Felipe. Une fenêtre ouverte sur l'univers exigeant et spectaculaire de l'escalade de haut niveau, qui illustre non seulement la persévérance et le talent de Felipe Camargo, mais aussi le potentiel incroyable de l'escalade au Brésil.

  • Valley Uprising : Immersion dans le berceau de l'escalade libre

    Certains films parviennent à capturer l'essence même de l'escalade, et "Valley Uprising" de Peter Mortimer se distingue comme la référence incontournable. Sorti en 2014, ce documentaire s’est rapidement imposé comme un classique, élevant le récit des pionniers de l'escalade à un véritable mythe punk. "Valley Uprising" explore l'histoire fascinante de l'escalade dans le parc national de Yosemite, un lieu qui a vu naître et évoluer l'escalade libre. Sur 100 minutes, le film nous plonge dans la culture originelle et marginale de ce sport, à une époque où tout restait à inventer. Les images d’archives se mélangent aux interviews pour nous raconter les exploits, les défis et les révolutions techniques et sociales vécues par les grimpeurs. Le documentaire glorifie bien entendu le passé mais il fait aussi le pont avec le présent en mettant en lumière des figures emblématiques comme Dean Potter, Tommy Caldwell et Alex Honnold. Ces héros modernes de Camp 4 illustrent parfaitement la continuité et l'évolution de cette pratique. Au-delà des prouesses athlétiques, "Valley Uprising" s'intéresse aux aspects contre-culturels qui ont marqué les débuts de l'escalade dans la vallée. Le film aborde ouvertement les thèmes de la liberté, des excès en tout genre – de la drogue à l’alcool –, éléments autrefois très largement répandus dans ce milieu. C'est une chronique qui capture l'esprit d'une époque où la vie des grimpeurs oscillait entre ascensions audacieuses et vie en marge de la société. Désormais disponible gratuitement en intégralité, "Valley Uprising" est un héritage précieux, un socle de granite sur lequel repose une partie de l'histoire contemporaine de l'escalade. C’est aussi un appel à ne pas oublier les racines de ce sport, souvent éclipsées par les performances athlétiques modernes. Pour tout passionné d'escalade, pour celles et ceux qui rêvent d'aventures déraisonnables, ou simplement pour les amateurs de bons documentaires, "Valley Uprising" est un incontournable. À voir et à revoir, pour l'adrénaline, l'histoire, et le pur plaisir de découvrir comment une poignée de rebelles a transformé un sport et un mode de vie.

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