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613 éléments trouvés pour «  »

  • Intercooler : Caroline Sinno s'impose sur un 8c de légende

    Caroline Sinno marque un tournant important dans sa carrière en enchaînant Intercooler (8c) au Frankenjura , une région emblématique de l'escalade en Allemagne. Le Frankenjura est réputé pour ses voies courtes mais extrêmement intenses, caractérisées par des mouvements très techniques et des prises de doigts souvent très petites, qui mettent à rude épreuve la force des grimpeuses et grimpeurs. La voie Intercooler, située dans le secteur Kalte Wand, est un parfait exemple de ce que le Frankenjura a de plus exigeant à offrir . Elle est connue pour sa gestuelle spécifique et son intensité, sur une longueur relativement courte (12 mètres). Caroline a pu enchaîner la voie lors dès sa deuxième séance cet été , après avoir travaillé dessus au cours de deux voyages organisés lors des deux dernières années. Réussir Intercooler est évidemment un accomplissement personnel pour cette grimpeuse, mais c'est surtout la confirmation de son niveau dans l'escalade sportive, que ce soit en bloc ou en difficulté. Le Frankenjura, souvent comparé à Fontainebleau en France pour son importance historique dans l'escalade, est célèbre pour avoir accueilli certaines des ascensions les plus marquantes de l'histoire, notamment Action Directe (le premier 9a) par Wolfgang Güllich . Caroline s'inscrit ainsi dans une longue tradition de performances dans cette région légendaire. Par ailleurs, Caroline Sinno est aussi très impliquée dans la communauté de l’escalade féminine, notamment à travers son initiative " Girls in Bleau " qui vise à rendre l'escalade en extérieur plus accessible aux femmes. Elle organise régulièrement des sorties dans la forêt de Fontainebleau, offrant un espace de pratique solidaire et bienveillant pour les grimpeuses​. Avec Intercooler, Caroline devient la troisième femme française à avoir réalisé un 8b bloc et un 8c en voie , ajoutant une nouvelle réalisation majeure à son palmarès.

  • Femmes en Montagne, le festival qui célèbre l'excellence féminine en altitude

    La 5e édition du festival Femmes en Montagne se tiendra à Annecy du 14 au 17 novembre 2024, avec une version digitale disponible jusqu'au 6 janvier 2025. Ce rendez-vous annuel célèbre les femmes dans les sports de montagne à travers des projections de films, des ateliers, et des échanges enrichissants, visant à changer les perceptions et à promouvoir la place des femmes dans cet univers . 3 % seulement des guides de haute montagne en France sont des femmes, et en 2021, le sport féminin n'occupait que 20 % du temps d’antenne lors des diffusions sportives. Ces chiffres soulignent à quel point il est crucial de promouvoir la mixité et de renforcer la visibilité des femmes dans les pratiques de montagne . Le festival Femmes en Montagne s'engage pleinement à répondre à ces défis, offrant un espace dédié aux athlètes féminines et à leur médiatisation. Vertige Media, en tant que partenaire de cette édition, est fier de s’associer au festival Femmes en Montagne . La visibilité des femmes dans l’escalade est une valeur centrale pour nous, et nous partageons pleinement l’engagement du festival à promouvoir la mixité dans les sports de montagne. Lorsque les organisatrices nous ont proposé de collaborer sur cette édition, il nous a semblé évident de soutenir cette initiative qui résonne avec notre mission et nos engagements. Projections et rencontres inspirantes Cette année, le festival propose huit projections, permettant de découvrir une trentaine de films . La diversité des récits mis en avant offre un panorama complet de la présence féminine en montagne, de l'exploit personnel aux questions environnementales. Parmi les films présentés, "Le Piolet de Verre" (réalisé par Amélie Mauro) retrace l’histoire poignante d’une alpiniste souffrant de la maladie des os de verre, tandis que "Nature Always Finds a Way" documente l’aventure de cinq femmes sur le Tour du Mont-Blanc. D’autres films abordent des performances sportives de haut niveau, comme "Always Alive", qui relate la tentative de record de Hillary Gerardi au Mont Blanc, en intégrant les défis liés au changement climatique. " Andrea " suit le périple de la grimpeuse Nina Caprez à travers le Maroc, tandis que " Cholitas " met en lumière un groupe de femmes boliviennes gravissant des montagnes en tenue traditionnelle. Le court métrage " Leggera " plonge dans la connexion intime d’un grimpeur avec la nature, et "Advice for Girls" se distingue par son approche intersectionnelle, illustrant les luttes de skieuses de différentes origines et orientations pour se faire une place dans l’industrie. Les films en compétition sont répartis en deux catégories : les films professionnels et les courts métrages amateurs ou premiers films (moins de 15 minutes). Le jury de professionnels qui sélectionnera les meilleures œuvres est composé de Marion Haerty (4 fois championne du monde en freeride), Blaise Agresti (guide de haute montagne et ancien responsable du secours en montagne), et Katie Moore (productrice et réalisatrice de films de montagne). Pour garantir une expérience inclusive, une soirée est entièrement accessible aux personnes sourdes et malentendantes (SME) , avec des sous-titres et des interprètes en langue des signes, permettant ainsi à un public plus large de profiter des projections. Des films, mais pas que ! En plus des projections, Femmes en Montagne 2024 propose une quinzaine d’ateliers et d’activités diversifiées . Ces ateliers permettent aux participantes et participants de s'immerger dans l'univers de la montagne tout en développant de nouvelles compétences et en échangeant sur des thématiques clés. Les plus créatifs pourront s'exprimer à travers un atelier aquarelle, tandis que le groupe de parole animé par les Mountain Sisters sera un moment d’échange précieux sur les expériences féminines en montagne. Les sportives et sportifs ne seront pas en reste, avec une session de grimpe en salle encadrée par Naile Meignan, et des tables rondes sur des sujets variés, tels que la reconnaissance des plantes sauvages de montagne ou les spécificités de l’entraînement de haut niveau féminin. Un Café nœuds avec la FFCAM permet d'aborder des aspects techniques essentiels pour toute aventurière, tandis qu’un atelier d’aide à la réalisation de films est proposé aux aspirantes réalisatrices. Pour les amatrices et amateurs de plein air, une randonnée est organisée pour explorer les sentiers montagnards. Une version digitale pour un accès à toutes et tous Un des points forts du festival Femmes en Montagne est sa version digitale, qui permet aux personnes ne pouvant se rendre à Annecy de suivre l’événement depuis chez elles . Accessible jusqu’au 6 janvier 2025, cette option offre à un large public la possibilité de visionner les films en compétition à leur rythme, dans le confort de leur foyer. Que vous soyez occupé ou à l'autre bout du monde, cette version numérique garantit que personne ne manque cette célébration du cinéma de montagne au féminin. Un festival engagé pour un avenir plus inclusif Depuis sa création, Femmes en Montagne s’impose comme un évènement incontournable pour faire entendre les voix féminines dans le milieu montagnard . En valorisant les récits de femmes d’horizons divers, le festival contribue à briser les stéréotypes et ouvre des espaces de dialogue sur les défis auxquels les femmes sont confrontées dans les sports de montagne. Pour prendre vos places ça se passe juste ici .

  • Chris Sharma, 43 ans, sur le podium des North American Cup Series 2024

    Ce week-end, l’escalade a assisté à une surprise de taille : Chris Sharma , 43 ans, a décroché la médaille d’argent lors de l’avant-dernière étape des North American Cup Series (NACS) 2024 . Dans un sport où la compétition est souvent dominée par des athlètes bien plus jeunes, voir Chris Sharma non seulement participer, mais monter sur le podium, c’est tout simplement exceptionnel. Son retour en compétition montre que, même à un âge où la plupart de ses compères ont déjà raccroché les chaussons, Chris Sharma reste un adversaire redoutable. À 43 ans, rivaliser avec les meilleurs, c’est un exploit Le tournoi de difficulté, qui s’est déroulé au GOAT Climbing Gym dans le New Jersey, a vu Chris Sharma briller dès les demi-finales avec une deuxième place . En finale, il a continué d’impressionner en atteignant la prise 45+, surpassant des grimpeurs de la nouvelle génération, comme Patrick Daly et Jayden Perez. Ces derniers, tous deux dans la vingtaine, se sont arrêtés à la prise 42, montrant que l’expérience et la maîtrise de Chris Sharma font encore la différence . Face à lui, Sergey Lakhno, 19 ans, a réussi à atteindre le sommet de la voie, remportant l’or. Mais voir un grimpeur de 43 ans batailler avec des jeunes de la moitié de son âge, et s’imposer au deuxième rang, c’est un véritable événement dans le monde de l’escalade . Peu d'athlètes de cet âge réussissent à se maintenir à ce niveau, encore moins à monter sur le podium dans des compétitions aussi relevées. Une carrière légendaire, une passion intacte Ce n’est pas la première fois que Chris Sharma marque les esprits, mais son retour à la compétition à cet âge est particulièrement marquant. Il a laissé son empreinte sur l’escalade avec des victoires en Coupe du Monde dès la fin des années 90 . En 1997, il a remporté la médaille d'or lors de la Coupe du Monde de difficulté à Kranj et la médaille d'argent aux Championnats du Monde de difficulté à Paris ainsi qu'à la Coupe du Monde de difficulté à Imst. En 2001, il a de nouveau décroché l'or lors de la Coupe du Monde de bloc à Munich, mais a ensuite été disqualifié après un test positif à la marijuana . Plus tard, il a remporté deux médailles d'argent lors des Coupes du Monde de bloc à Rovereto en 2002 et à Lecco en 2003. Chris Sharma prouve que la performance n’est pas seulement une question d’âge . En 2024, il reste l’un des rares à repousser les limites de ce que l’on pense possible pour un grimpeur de son âge. Sa résilience et sa capacité à s’adapter montrent que, même à 43 ans, avec la passion et la détermination, tout est possible. Voilà une performance qui inspire et qui donne envie de croire que, dans l’escalade, comme dans la vie, l’âge n’est qu’un chiffre. Pour voir le replay (Chris Sharma passe à 1 heure 30 minutes et 19 secondes) :

  • Réfugiée, apatride, athlète : Mon combat pour l'inclusion dans l'escalade

    Je m'appelle Afraa Mohammad, j'ai 25 ans et je suis une réfugiée politique en France . J'ai commencé l'escalade il y a deux ans et demi et je suis maintenant devenue la première athlète réfugiée en escalade sportive officiellement soutenue par l'IFSC . Voici mon histoire et pourquoi je parle de politique dans le sport. Je suis d'origine palestinienne, née en Syrie, ce qui fait de moi une "apatride" . Cela signifie que je suis née réfugiée, et voici ce que cela implique dans le domaine du sport. Enfant, j'aimais la gymnastique et j'ai même été formée comme jeune gymnaste professionnelle en Syrie jusqu'à l'âge de 13 ans. Après mon premier grand titre au niveau national, mon entraîneur a réalisé que je n'avais pas le droit de participer à l'international car "je n'étais pas Syrienne" , et donc je n'avais même plus le droit de continuer ma formation en tant que gymnaste professionnelle. J'étais jeune et, à l'époque, je ne comprenais pas vraiment le concept de ne pas avoir de nationalité ; tout ce que je comprenais, c'était que je n'avais pas le droit de faire ce dans quoi j'excellais parce que j'étais réfugiée. J'ai dû choisir une discipline qui ne nécessitait pas de compétition pour que ma nationalité ne devienne pas un problème , alors je me suis tournée vers la danse. À l'âge de 18 ans, fin 2017, j'ai dû fuir la Syrie et j’ai commencé à chercher comment faire sans avoir suffisamment d’argent. J’ai réussi à être sélectionnée pour une bourse d’études grâce à mes notes de bac. Cela m’a donc aidée à venir en France, mais cela signifiait aussi que j’allais venir toute seule, sans ma famille. J'ai décidé d'étudier l'architecture. J'avais complètement abandonné l'idée de la compétition car je pensais que c'était impossible. À cette époque, le sport en soi n'était même plus une priorité ; je devais apprendre une nouvelle langue, trouver de nouveaux amis, m'occuper de mes papiers et, bien sûr, de l'argent . Ce n'est qu'à la fin de l'année 2022 qu'une amie m'a suggéré d'essayer l'escalade avec elle et j'ai immédiatement adoré. Elle m'a donc acheté mon premier carnet de 10 entrées car je n’avais pas l’argent pour le faire moi-même. J'ai officiellement commencé l'escalade en 2022 quand je pouvais travailler, ce qui était la seule façon pour moi de pouvoir me permettre de grimper. Pendant cette période, je me suis entraînée complètement seule et j'ai réalisé que je devenais plutôt bonne et que j'avais la motivation de m'améliorer, même si cela ne menait nulle part. Au début de cette année, une amie du HCR (agence des nations unies pour les réfugiés) m'a suggéré de considérer l'Équipe Olympique des Réfugiés, créée par le Comité International Olympique (CIO) et le HCR en 2016 lors des Jeux Olympiques de Rio . En cherchant, j'ai réalisé qu'il n'y avait pas d'athlètes en escalade sportive. J'ai même remarqué un manque de diversité ethnique et j’ai compris que c'était un sport "privilégié". Depuis, j'ai voulu faire partie de ce changement. Je ne savais pas à qui m'adresser à ce moment-là et j'ai contacté plusieurs programmes concernant les réfugiés dans le sport, mais aucun d'eux n'a pu m'aider. J'ai également demandé dans les clubs si je pouvais venir m'entraîner pour mon projet, et mis à part des simples entrées payantes dans le club, j'ai toujours été rejetée à cause de mon âge et parce que j'avais commencé plus tard, je n'étais pas aussi forte que les autres. Aucun d'eux n'a même vérifié mon niveau ou essayé de comprendre que le projet était plus grand que cela. Finalement, j'ai fini par rencontrer quelqu'un à l'IFSC à travers une amie du HCR. L'IFSC travaillait également sur des programmes d'inclusion des réfugiés , donc c'était parfait. Ils ont été très réactifs et ont lancé le programme il y a un mois. Malgré les efforts de l'IFSC pour rendre le sport plus inclusif, il manque encore de représentation des minorités. Le fait qu'il n'y ait pas d'autres athlètes réfugiés en escalade, alors qu'il y en a beaucoup dans d'autres sports, montre à quel point ce sport est inaccessible non seulement pour les élites mais aussi pour les amateurs. Pendant deux ans et demi à fréquenter presque tous les jours la salle d'escalade, je n'ai jamais croisé une personne comme moi. Cela a été décourageant pour moi, mais j'ai continué parce que je voulais que cela change. J'espère qu'en mettant en lumière mon parcours, plus de réfugiés seront inspirés à se joindre et que les clubs nationaux et les entraîneurs comprendront pourquoi les réfugiés arrivent au sport à un âge plus tardif et que tout ne concerne pas seulement la performance. C'est aussi une question de dévouement et de faire de son mieux avec les moyens limités que nous avons. Mon objectif est de permettre à plus de réfugiés et de minorités de grimper et de concourir, et pour que les salles d'escalade et les clubs prennent plus d'actions en faveur de l'inclusivité . Je suis donc extrêmement reconnaissante pour ce soutien car en plus de l’engagement envers les réfugiés, ce programme permet d’éclairer la situation des apatrides. L’équipe Olympique des réfugiés a été créée suite à la crise des réfugiés en 2016 mais les apatrides existent depuis bien plus longtemps . Moi-même, je suis de la deuxième génération après mon père qui faisait partie de la première. Pendant toute notre vie, le haut niveau était interdit pour nous, et c’est pourquoi personne ne faisait de sport. Cette initiative est donc plus qu'importante pour moi car elle s’adresse à une forme de discrimination politique dans le sport qui n’est pas encore évoquée.

  • OneTopo : La nouvelle application qui révolutionne les topos d’escalade

    Depuis des décennies, les topos papier ont été les fidèles compagnons des passionné(e)s d’escalade , qu’ils soient adeptes de bloc, de couenne ou de grandes voies. Mais aujourd'hui, avec l'évolution des technologies et l'arrivée de nouvelles générations, il est possible de repenser cet outil pour le rendre plus facile d'accès. OneTopo, une toute nouvelle application mobile, propose une solution moderne et pratique , adaptée aux grimpeuses et grimpeurs d’aujourd’hui. Une appli pensée pour toutes les pratiques OneTopo a été conçue pour répondre aux besoins des grimpeuses et des grimpeurs modernes. Plus besoin de chercher des topos papier en rupture de stock ou de trimballer une pile d’ouvrages sur le terrain . Désormais, grâce à cette appli, tout est à portée de main, directement accessible sur votre smartphone. L'application offre différents avantages : Des topos disponibles immédiatement : pas besoin d'attendre une livraison ou de vous rendre en librairie. L’équivalent d'une bibliothèque dans la poche : tous vos topos regroupés dans une seule appli. La possibilité de marquer et commenter les voies/blocs effectués : idéal pour ne pas refaire 10 fois les mêmes voies ou retrouver celles que vous travaillez. Des topos à jour et participatifs : les informations évoluent en permanence, avec l’aide des contributions de la communauté. Orientation simplifiée : avec des cartes interactives et la géolocalisation, vous ne vous perdrez plus lors des approches. Trouver une voie devient un jeu d’enfant. Soutenir les falaises et les ouvreurs Mais OneTopo va plus loin qu’un simple outil numérique. En achetant des topos via l’application, vous soutenez directement le développement et l’entretien des sites d’escalade . Une partie des bénéfices est reversée aux ouvreurs locaux, permettant ainsi de financer l’équipement de nouvelles voies et la préservation des falaises existantes. Un modèle vertueux qui combine modernité et respect des valeurs de l’escalade. L’histoire derrière OneTopo Derrière OneTopo, il y a Emile et Ivann, deux ingénieurs passionnés d’escalade. Tombés dans l’escalade il y a une dizaine d’années, ils ont rapidement constaté que les topos papier, bien qu’indispensables, n’étaient plus adaptés aux usages modernes. Ils ont alors décidé de créer une solution numérique pour répondre aux besoins des grimpeuses et des grimpeurs, tout en préservant l'esprit de la discipline . Emile a d'abord co-fondé Boolder, une application gratuite dédiée aux topos de blocs de Fontainebleau , qui a rencontré un succès immédiat avec plus de 40 000 téléchargements . L’appli est rapidement devenue incontournable, avec des retours enthousiastes d'utilisateurs du monde entier, y compris de grimpeurs de renom comme Alex Honnold, qui a déclaré : "Boolder est génial ! Ça m'a aidé à faire tout le circuit blanc d'Isatis. C'est tout ce que j'utilise maintenant." Ce succès a renforcé sa volonté de créer OneTopo, une application plus complète et dédiée aux sites de falaises. Leur objectif est simple : offrir aux grimpeuses et grimpeurs un outil moderne, tout en collaborant étroitement avec les acteurs locaux pour développer un projet respectueux des communautés et des sites. Un projet collaboratif au service des sites d’escalade OneTopo s’appuie sur des collaborations locales pour proposer des topos de qualité . Parmi leurs premiers partenaires, on retrouve le Cosiroc pour le viaduc des Fauvettes, Sud-Oise-Escalade pour l'ancienne carrière de St-Maximin, ainsi que le CT FFME de l’Eure pour les falaises des Andelys. L’appli permet aussi d’enregistrer ses ascensions, de commenter les voies et de partager ses retours avec la communauté . De nouveaux topos sont déjà en préparation, comme celui du site de Brezellec dans le Finistère, où Hugo Parmentier et Benjamin Bouissou ont récemment ouvert et équipé plusieurs voies. Avec OneTopo, les grimpeuses et grimpeurs disposent d’un outil à la fois moderne et respectueux de l’éthique de l’escalade . Fini les topos papiers usés et encombrants : cette appli rassemble toutes les informations nécessaires pour vos sorties, tout en soutenant le développement de nouveaux sites d’escalade. Que vous cherchiez à découvrir un nouveau spot ou à préparer votre prochaine ascension, OneTopo est là pour vous accompagner à chaque étape. Pour télécharger gratuitement OneTopo sur l'App Store. Pour télécharger gratuitement OneTope sur Play Store .

  • Ground Up : le documentaire sur l’ascension sans compromis d’El Niño

    L’aventure d’Amity Warme et Brent Barghahn sur El Capitan a duré huit jours. Leur objectif : réaliser l’ascension en libre de la variante Pineapple Express de la voie El Niño (8a/+) depuis le bas, sans utiliser de cordes fixes ni de répétition des longueurs . Le documentaire Ground Up illustre avec intensité le courage, la persévérance et l’engagement nécessaires pour une telle entreprise. Une ascension hors du commun Dans Ground Up, Amity et Brent s’attaquent à une voie de 25 longueurs sur la face droite d’El Capitan , dans le parc national de Yosemite. Contrairement à une ascension plus « préparée », où les grimpeurs utilisent des cordes fixes ou répètent les passages clés à l’avance, ce duo a choisi une ascension en style « ground up ». Cela signifie qu'ils sont partis du sol avec tout leur matériel, gravissant la paroi sans reconnaissance préalable . Cette approche rend l’aventure plus imprévisible et palpitante, avec des surprises à chaque nouvelle longueur. Des défis techniques et logistiques L'ascension en libre de grandes parois est déjà un défi en soi, mais Amity et Brent ont également dû composer avec des conditions météorologiques variables, des rochers instables et des passages d’escalade extrêmement exigeants . Transporter tout leur équipement, y compris la nourriture et l’eau pour huit jours, rendait chaque mètre d’ascension encore plus fatigant. Le film montre non seulement l’aspect physique de l’ascension, mais aussi la complexité logistique qu’impose une telle expédition. Une aventure à couper le souffle Ground Up nous plonge dans l’intensité émotionnelle et physique que représente une ascension en libre sur une grande paroi. La combinaison d'efforts techniques, d’épuisement et de gestion de l'imprévu est un véritable test d'endurance pour Amity et Brent. Leur détermination et leur complicité, visibles tout au long du film, font de ce documentaire un incontournable pour tous les passionné(e)s d'escalade . Le témoignage d’une nouvelle génération de grimpeurs Amity Warme, décrite comme l’une des grimpeuses les plus déterminées de sa génération, impressionne par son engagement et sa capacité à surmonter la pression. Avec son partenaire Brent Barghahn, ce projet représente pour elle un défi physique, mais aussi une manière de repousser les limites de ce qui est possible en escalade. Ground Up est une ode à la passion de l’escalade, à la persévérance et à l’esprit d’aventure qui anime cette nouvelle génération de grimpeurs . Ce documentaire de 35 minutes est un must-see pour tous ceux qui aiment l’aventure, les défis extrêmes et les histoires humaines intenses. Ces articles peuvent aussi vous intéresser : Katherine Choong conquiert Zahir (8b+) en style Ecopoint, avec Eline Le Menestrel en soutien VAUTOUR : Le défi ultime de Seb Berthe et Hugo Parmentier dans le Verdon Lara Neumeier réussit l'ascension de « Headless Children » : une nouvelle étape dans l'escalade alpine

  • Coupe du Monde IFSC Prague 2024 : tout ce qu’il faut savoir, programme complet et où suivre la compétition en direct

    La Coupe du Monde d'escalade IFSC revient avec une nouvelle étape à Prague, du 20 au 22 septembre 2024. Après l'effervescence des Jeux Olympiques de Paris 2024 , les fans d'escalade peuvent s'attendre à une compétition intense au cœur de la capitale tchèque. Cette avant-dernière étape de la saison promet un spectacle palpitant avec les plus grands noms de l'escalade de bloc, prêts à tout pour grimper au sommet des classements . Les femmes en tête d’affiche : Natalia Grossman et la nouvelle génération Dans la catégorie féminine, l’Américaine Natalia Grossman est incontestablement l’une des grandes favorites . Forte de ses dix victoires en Coupe du Monde, elle cherchera à effacer sa déception olympique, où elle n’a pu atteindre la finale du combiné bloc et difficulté. Prague représente une nouvelle opportunité pour elle de réaffirmer sa domination et de retrouver le chemin du podium. Cependant, la compétition sera féroce. Oceania Mackenzie (Australie) et Jennifer Eucharia Buckley (Slovénie) représentent la nouvelle vague qui monte en puissance . Oceania Mackenzie a impressionné à Paris 2024 en obtenant le troisième meilleur score en bloc , tandis que Jennifer Eucharia Buckley, encore jeune dans le circuit senior, a déjà décroché une médaille d’argent en seulement trois participations en Coupe du Monde. Avec l’absence de la légendaire Janja Garnbret , la porte est grande ouverte pour que ces jeunes grimpeuses s’imposent . La Slovène sera remplacée par d’autres grands noms, dont Jessica Pilz (Autriche), qui a remporté une médaille de bronze à Paris et l'argent à Koper plus récemment . Historiquement plus à l’aise en difficulté, Jessica Pilz pourrait bien profiter de cet élan pour surprendre en bloc et viser une place sur le podium à Prague. Les hommes : Toby Roberts contre la « machine japonaise » Du côté masculin, tous les regards seront tournés vers le Britannique Toby Roberts, récemment couronné champion olympique en combiné bloc et difficulté . Après ses victoires successives aux Jeux et à la Coupe du Monde de Koper , Toby Roberts arrive à Prague avec une confiance inébranlable et l’ambition de continuer à dominer la scène internationale. Face à lui, la délégation japonaise, avec en tête Anraku Sorato, tentera de renverser la tendance . Le jeune grimpeur japonais a été l’un des plus performants de la saison et aura à cœur de prendre sa revanche sur Toby Roberts après leurs duels acharnés à Paris et Koper. Narasaki Tomoa, quant à lui, cherchera à retrouver sa meilleure forme après une saison mitigée, tandis que Amagasa Sohta complète cette redoutable équipe japonaise. La compétition sera également marquée par la présence de Hannes Van Duysen (Belgique) et Sam Avezou (France), deux talents qui visent une solide performance après des résultats en demi-teinte lors des dernières étapes. Le bloc masculin à Prague promet d’être un spectacle haletant avec des grimpeurs prêts à tout pour décrocher une place sur le podium. Une délégation française bien présente La délégation française sera également bien représentée à Prague , avec une équipe talentueuse prête à se mesurer aux meilleurs grimpeurs et grimpeuses du monde. Voici les athlètes tricolores à suivre durant cette compétition décisive. Pour les femmes : Fanny Gibert Flavy Cohaut Naïlé Meignan Zélia Avezou Selma Elhadj Mimoune Pour les hommes : Mejdi Schalck Samuel Richard Manuel Cornu Sam Avezou Paul Jenft Kito Martini Programme complet de la Coupe du Monde IFSC Prague 2024 Vendredi 20 septembre : 09h00 - Qualifications hommes 16h00 - Qualifications femmes Samedi 21 septembre : 12h00 - Demi-finale hommes 18h30 - Finale hommes Dimanche 22 septembre : 12:00 - Demi-finale femmes 18:30 - Finale femmes Comment suivre la compétition en direct Pour suivre toute l’action en direct, les finales de la Coupe du Monde IFSC de Prague 2024 seront diffusées sur la chaîne YouTube de l’IFSC . Comme d'habitude, des restrictions géographiques peuvent s'appliquer, il faudra potentiellement patienter pour profiter du replay ou s'équiper d'un VPN pour suivre la compétition en live. En réponse aux inondations dévastatrices qui ont touché la Tchéquie et d'autres pays d'Europe centrale, le comité d'organisation local de la Coupe du Monde IFSC Prague 2024 s'est engagé à faire don de 100 couronnes tchèques (4€10) pour chaque billet vendu afin de venir en aide aux personnes impactées par cet événement tragique. La Fédération tchèque d'escalade coordonne ses efforts avec l'organisation non gouvernementale tchèque People in Need pour garantir un soutien des plus efficaces. Ne manquez pas ce rendez-vous majeur de la saison, où les meilleures grimpeuses et grimpeurs de la planète s’affronteront pour marquer des points cruciaux en vue du classement final de la Coupe du Monde 2024.

  • Coupe d'Europe d’escalade à Bologne, toutes les informations essentielles

    Alors que la saison touche à sa fin, l’équipe de France se prépare à faire ses valises pour Bologne, en Italie, où se déroulera la dernière étape de la Coupe d’Europe de difficulté de 2024 . Ce week-end sera décisif pour de nombreux grimpeurs, prêts à en découdre une dernière fois cette année, sous les projecteurs de la scène internationale. Parallèlement à cette épreuve de difficulté, une Coupe d’Europe de vitesse est également au programme à Bologne , mais sans la participation de grimpeurs français dans cette discipline. L'équipe de France en lice La délégation française sera bien représentée lors de cette étape italienne , avec des athlètes prometteurs, issus de clubs de toute la France, prêts à se mesurer aux meilleurs d’Europe : Marine Deu (ES Massy) Lucas Dufros (Lyon escalade sportive) Arsène Duval (Chambéry escalade) Elia Frely (Club Vertige) Maël Grenier (Chambéry escalade) Ina Plassoux Djiga (Chambéry escalade) Jordi Poles (ES Massy) Lucie Vaillant Bultel (Devers Troyes Aube) Tous auront à cœur de clôturer la saison en beauté et de faire briller les couleurs de la France sur cette scène européenne. Le programme des compétitions Voici le programme prévisionnel de cette étape de Coupe d'Europe de difficulté : Samedi 14 septembre 10h-13h30 : qualifications Dimanche 15 septembre 10h-12h30 : demi-finales 16h30-18h30 : finales Les qualifications permettront de déterminer les 26 grimpeuses et grimpeurs qui accèderont aux phases finales, où la pression sera à son comble. Pour les fans, ce sera l’occasion de suivre de près la progression de nos grimpeuses et grimpeurs français, en espérant les voir briller en demi-finales et en finales . Suivre l'événement en direct Si vous souhaitez assister aux performances des meilleurs grimpeurs européens, les demi-finales et finales seront retransmises en direct sur la chaîne YouTube de la fédération italienne . Une belle opportunité de vivre l’intensité des phases finales comme si vous y étiez !

  • Notre avis sur les chaussons Stay de So iLL

    Les Stay de So iLL sont le fruit d'une collaboration entre des pionniers de l'escalade comme Fred Nicole et Jae Jung. Le résultat ? Des chaussons qui s’intègrent parfaitement dans la lignée des innovations subtiles de la marque américaine , mais qui font une grande différence une fois en action. Ces chaussons ne sont pas seulement élégants et minimalistes, ils ont été conçus pour répondre aux attentes des grimpeuses et grimpeurs les plus exigeants. Confort et ajustement précis grâce à une conception minutieuse Dès que vous enfilez les Stay, vous ressentez immédiatement la qualité de leur conception. Fabriqués à la main et construits sur une nouvelle forme inclinée, ces chaussons s’adaptent parfaitement aux pieds sans pour autant nécessiter un ajustement douloureux , ce qui est souvent le cas avec les modèles très techniques. La tige en microsuède végétalien non doublée, bien que légère et souple, offre un ajustement extrêmement précis grâce à sa fermeture à sangle scratch. Finies les souffrances lors des premières sessions, les Stay épousent le pied de manière naturelle et sans effort. Une semelle conçue pour la sensibilité et l’accroche La semelle des Stay est un des éléments clés de leur efficacité. Composée de caoutchouc Vibram XS GRIP haute performance, elle est divisée en deux parties pour offrir à la fois souplesse et accroche. Avec ses 3 mm d'épaisseur, elle assure un contact optimal avec le rocher ou les prises, vous permettant de ressentir chaque aspérité, chaque relief, pour une précision accrue . Ce modèle excelle particulièrement dans les voies verticales et les surplombs, que ce soit en salle ou en extérieur. La souplesse au service des mouvements dynamiques Là où les Stay brillent vraiment, c’est dans leur capacité à répondre aux mouvements dynamiques et aux besoins spécifiques de l'escalade moderne , notamment en compétition. Leur forme RJJ1 légèrement asymétrique (35º) permet de concentrer la puissance là où elle est nécessaire tout en gardant la souplesse suffisante pour gérer les volumes et les petites prises avec agilité. Un chausson éthique et durable Outre leurs performances, les Stay se démarquent également par leur engagement envers une production plus responsable . Conçus en microsuède végétalien, ils ne compromettent ni le confort ni la durabilité. Les matériaux utilisés, soigneusement sélectionnés, garantissent une longue durée de vie tout en minimisant l’impact environnemental. Verdict Les Stay de So iLL s’imposent comme un choix incontournable pour les grimpeuses et grimpeurs au niveau avancé, en particulier celles et ceux qui recherchent une chaussure souple et technique . Que ce soit pour des compétitions ou des sessions régulières en salle, ces chaussons s’adaptent parfaitement aux exigences des terrains modernes, tout en garantissant un confort rarement atteint dans cette catégorie. À 168.90€, leur prix se situe dans la fourchette haute, mais leur durabilité et leurs performances justifient pleinement l’investissement. Caractéristiques techniques : Genre : Unisexe Pointure : La même que celle des chaussures de ville Niveau de pratique : Avancé Volume normal Souplesse : Très souple Semelle extérieure : 3 mm Vibram XS GRIP Forme : RJJ1, asymétrie moyenne de 35º Poids : 220g Fermeture : Sangle scratch Matériaux : Microsuède végétalien, fibres pressées, caoutchouc, bytule, nylon Disponibilité : Stay - So iLL - En vente sur le site de Snowleader . Toute notre sélection de chaussons à retrouver ici .

  • Lara Neumeier : Encore une ascension marquante dans l’escalade extrême avec Nimm Dir Zeit

    En août 2024, Lara Neumeier, alpiniste allemande, a réalisé la première répétition ainsi que la première ascension féminine de la voie Nimm Dir Zeit (140 m, 8a+) dans les Alpes de l’Allgäu, en Autriche . Cette voie exigeante, située sur le Roter Stein, a été ouverte en 2022 par Pierre Breitwieser et représente un véritable défi pour les grimpeurs en quête de performance. Cette ascension, hautement symbolique pour Lara, s’inscrit dans la continuité de ses accomplissements, notamment en grandes voies. Comme elle l’explique elle-même : « C’était quelque chose de très spécial pour moi, car c'est là où j'ai grandi, et mon oncle, qui est également un grimpeur aguerri, est venu me soutenir. » Avant de parvenir à son objectif, Lara a passé deux jours à analyser les longueurs clés et les passages les plus techniques de la voie. Ce qui rend cette réussite encore plus remarquable, ce sont les conditions météo auxquelles elle a dû faire face . « Malgré les températures estivales élevées et certaines sections humides, j'ai pu trouver un enchaînement pour tous les mouvements. Nous sommes revenus une journée plus fraîche, et j’ai pu tout grimper à vue du premier coup ». Un palmarès en pleine ascension Ce n’est pas la première fois que Lara Neumeier repousse les limites de l’escalade féminine. Plus tôt en 2024, elle avait déjà signé une performance notable en devenant la troisième femme à répéter la célèbre voie Headless Children (8b, 230 m) dans le massif du Rätikon , en Suisse. Cette voie, équipée en 1994, est une référence dans le milieu pour ses sections extrêmement techniques en dalle. En cinq jours, Lara a réussi à déchiffrer et enchaîner les mouvements les plus complexes, dont le célèbre passage en « mantle » du 5.13d (8b). « C'était un jour que tout grimpeur de grandes voies rêve d'avoir. Avec le soutien total de Nadine [Wallner], j’ai pu enchaîner toutes les longueurs du premier coup en tête jusqu'au sommet ». Ces réalisations montrent non seulement la ténacité de Lara, mais aussi son appartenance à un cercle restreint de grimpeuses capables d’affronter les grandes voies les plus difficiles. Outre Nimm Dir Zeit et Headless Children, Lara a également gravi des classiques telles que Delicatessen en Corse et Hotel Supramonte en Sardaigne ​. Cette constance dans l’excellence témoigne de sa détermination à évoluer parmi les meilleures grimpeuses de sa génération. Défis environnementaux : l'escalade en haute montagne face aux éléments L'un des grands défis de l'ascension de Nimm Dir Zeit a été les conditions météorologiques rencontrées par Lara Neumeier, avec des températures estivales élevées et des sections encore humides en raison de la fonte des neiges. Elle a dû ajuster ses tentatives en fonction de ces variations climatiques, revenant un jour où l a température était plus fraîche pour réussir l'enchaînement de toutes les longueurs . Ce type de gestion des facteurs environnementaux devient de plus en plus crucial dans les grandes voies alpines, où l es fenêtres de conditions idéales se réduisent sous l’effet du changement climatique. L’influence des pionnières Lara Neumeier ne cache pas son admiration pour d'autres grimpeuses qui ont pavé la voie avant elle. Lors de son ascension de Headless Children, elle s’est inspirée des vidéos et des photos de Babsi Zangerl et Nina Caprez, toutes deux ayant gravi la même voie . Lara explique avoir étudié en détail leurs performances, notamment pour maîtriser le fameux mouvement en « mantle » de la longueur clé. Cette recherche de beta (informations techniques sur les mouvements) montre l’importance de la solidarité et de l’entraide dans la communauté de l’escalade. En s’inspirant de grimpeuses comme Babsi Zangerl et Nina Caprez, Lara Neumeier perpétue cette tradition de transmission et d’émulation positive . L’escalade, au-delà d’un sport individuel, est aussi une communauté où les exploits des uns nourrissent les ambitions des autres.

  • Participez au premier concours photo du Salon de l'Escalade 2025 !

    Pour sa 5ème édition, le Salon de l’Escalade innove avec le lancement de son tout premier concours photo , célébrant l'esprit social et fédérateur de l’escalade. Que vous soyez photographe amateur ou expérimenté, c’est l’occasion de capturer la convivialité qui anime ce sport unique. Un événement phare de l’escalade Le Salon de l'Escalade, événement incontournable de la communauté verticale, se tiendra les 11 et 12 janvier 2025 à Paris Expo Porte de Versailles . Ce rendez-vous réunit chaque année passionnés, professionnels et acteurs du monde de l'escalade dans une ambiance festive et conviviale. En plus de découvrir les dernières innovations et tendances, cette édition vous propose de mettre en lumière vos talents photographiques à travers un concours inédit. Thème du concours : “L’Escalade, ça se partage” Les photos soumises devront illustrer la dimension sociale et collective de l’escalade , un sport souvent perçu comme solitaire, mais qui révèle des liens puissants et solidaires entre ses pratiquant(e)s. Le concours est ouvert à toutes et tous , avec la possibilité de soumettre jusqu’à 5 photos par participant. Modalités de participation Date limite d’envoi : 31 octobre 2024 à 23h59 Adresse d’envoi : concours-photo@salon-escalade.com (via un lien de téléchargement) Critères techniques : JPEG, résolution 72 dpi, format sRVB, dimension maximale de 3000 pixels pour le côté le plus long, sans marge ni inscription, et d’un poids maximum de 6 Mo. Le jury et les prix Un jury d'experts de la photographie d’escalade sélectionnera les meilleures images. Les prix seront remis lors du Salon de l'Escalade le dimanche 12 janvier 2025 à Paris Expo . En plus d’avoir leurs clichés exposés dans la galerie du Salon, les lauréats se verront offrir : Un abonnement d’un an au magazine Chasseur d'Images Un bon d’achat de 50€ sur le site Saal Digital D'autres lots surprises à découvrir ! Le Coup de cœur du Salon sera également décerné par l'équipe organisatrice. Participez et partagez votre vision de l’escalade ! Ce concours est une belle opportunité de montrer à quel point l'escalade rassemble, crée des liens et célèbre la solidarité. Ne manquez pas votre chance de participer ! Pour plus d’informations et consulter le règlement complet du concours, rendez-vous sur le site officiel du Salon de l'Escalade : www.salon-escalade.com/concours-photo . Ces articles peuvent aussi vous intéresser : Salon de l'Escalade 2025, Éric Hatesse lève le voile Les Trophées de la Verticalité au Salon de l'Escalade à Paris

  • Christophe Profit : Le gardien rebelle du Mont Blanc

    Une nouvelle controverse entoure Christophe Profit, figure emblématique de l’alpinisme, alors qu’il a une fois de plus enlevé des équipements fixes sur la voie normale du Mont Blanc . Ce n’est pas la première fois que l'alpiniste agit ainsi ; déjà en 2022, Christophe avait été sanctionné pour avoir retiré des piquets en acier sur l’arête des Bosses, un passage clé vers le sommet du Mont Blanc. Malgré une amende de 600 euros, infligée par les autorités françaises , Christophe reste fidèle à ses convictions et continue de s'opposer à ce qu'il considère comme une dénaturation de la montagne. Le 27 août dernier, à la suite d’un tragique accident mortel d’un alpiniste sur la face nord du Mont Blanc, la compagnie des guides de Saint-Gervais, avec l’accord des autorités locales, avait rééquipé une portion de la voie normale. Trois pieux et une corde fixe furent installés pour sécuriser l’itinéraire à plus de 4 600 mètres d'altitude . Deux jours plus tard, Christophe Profit a retiré une partie de ces équipements, poursuivant son combat pour un alpinisme qu’il veut plus engagé et responsable. Il a notamment déclaré qu'il reviendrait enlever le reste du matériel , mais que certains pieux étaient trop profondément ancrés dans la glace pour être retirés immédiatement. Ce geste s’inscrit dans la continuité d’une démarche que Christophe qualifie de protestation contre la « commercialisation » du Mont Blanc. Selon lui, la présence d’équipements fixes facilite l’accès à des alpinistes insuffisamment expérimentés, augmentant ainsi le risque d’accidents et le surpeuplement sur cet itinéraire déjà très fréquenté. En retirant ces installations, Christophe souhaite préserver l’essence même de l’alpinisme : la confrontation directe avec les éléments, sans assistance artificielle. Il justifie son action en affirmant : « J’ai retiré ces piquets pour éviter que des alpinistes amateurs sans expérience ne prennent des risques inutiles. ». Le maire de Saint-Gervais, Jean-Marc Peillex, critique vigoureusement les actions de Christophe. En 2022, il avait déjà porté plainte pour « mise en danger de la vie d'autrui » et « vol de matériel ». La réaction des autorités cette année reste encore à confirmer, mais il semble probable qu’une nouvelle procédure judiciaire soit engagée contre l'alpiniste . Christophe Profit, qui a marqué l’histoire de l’alpinisme, n’est pas un inconnu du public. En 1985, il a réalisé l’exploit de gravir en solitaire les trois faces nord mythiques des Alpes – l’Eiger, le Cervin et les Grandes Jorasses – en moins de 24 heures. Trois ans plus tard, il repoussa encore les limites en effectuant le même enchaînement, cette fois en hiver, en moins de 42 heures. Par la suite, il s’est illustré dans l’Himalaya, notamment en gravissant la redoutable arête nord-ouest du K2 en 1991. Aujourd'hui, Christophe continue de susciter des débats au sein de la communauté alpine par ses prises de position tranchées. Pour lui, le Mont Blanc ne doit pas devenir un terrain de jeu suréquipé pour des amateurs en quête de sensations fortes, une vision qui divise les alpinistes entre ceux qui soutiennent la préservation d’un alpinisme pur et ceux qui prônent des mesures de sécurité accrues.

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