"The Nuts Museum" : Un voyage à travers l’histoire des coinceurs artificiels
Au cœur d'Ajaccio, en Corse, un trésor pour les passionnés d'escalade et les amateurs d’histoire se dévoile : "The Nuts Museum ». Un « musée » ou du moins plutôt une collection personnelle, dédiée à présenter l'évolution des dispositifs de protection en escalade. L’aventure d’un normand installé en Corse : Stéphane Pennequin.
Né à Falaise (ça ne s’invente pas), en Normandie, en 1955, la fascination de Stéphane pour l'escalade est née avec la découverte du livre de Gaston Rébuffat, "Glace, Neige et Roc ». Un ouvrage orné de photographies d'équipements d'escalade des années 1970.
Avec la Corse en toile de fond, la collection d'équipements d'escalade de Stéphane a prospéré, se concentrant sur une niche spécifique - les "coinceurs artificiels". Ces outils ingénieux, conçus pour offrir aux grimpeurs une protection fiable sur la paroi rocheuse, ont capturé son attention. Au fil des années, la collection de Stéphane a grandi, englobant un large éventail de dispositifs de protection en escalade, des premiers écrous aux "dispositifs à cames de pointe", nourrie par la générosité des grimpeurs, des fabricants et des passionnés qui souhaitent ainsi contribuer à la préservation de l'histoire de l'escalade.
La collection de Stéphane a évolué pour devenir ce qu'il appelle affectueusement "The Nuts Museum". Suivant les conseils de son fils, Thomas, il partage depuis 9 mois sur Instagram avec la communauté mondiale des grimpeurs le fruit de ses découvertes.
Son dévouement à la préservation de l'histoire de l'escalade lui a valu une place d'honneur parmi l'élite de l'escalade. Il a rédigé des articles pour des publications telles que le magazine britannique "High Mountain Sports", où il a retracé l'évolution de la protection en escalade, rendant hommage à des dispositifs incontournables tels que l'Acorn de John Brailsford.
The Nuts Museum invite les passionnés à explorer ses trésors à travers des photographies minutieusement capturées. La narration de Stéphane, associée à son point de vue unique en tant que collectionneur et grimpeur, donne de la profondeur à chaque artefact. Le musée, bien qu'étant principalement une aventure digitale, ouvre tout de même parfois ses portes à des visiteurs motivés.