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- "The Nuts Museum" : Un voyage à travers l’histoire des coinceurs artificiels
Au cœur d'Ajaccio, en Corse, un trésor pour les passionnés d'escalade et les amateurs d’histoire se dévoile : "The Nuts Museum ». Un « musée » ou du moins plutôt une collection personnelle, dédiée à présenter l'évolution des dispositifs de protection en escalade. L’aventure d’un normand installé en Corse : Stéphane Pennequin. Né à Falaise (ça ne s’invente pas), en Normandie, en 1955, la fascination de Stéphane pour l'escalade est née avec la découverte du livre de Gaston Rébuffat, "Glace, Neige et Roc ». Un ouvrage orné de photographies d'équipements d'escalade des années 1970. Avec la Corse en toile de fond, la collection d'équipements d'escalade de Stéphane a prospéré, se concentrant sur une niche spécifique - les "coinceurs artificiels". Ces outils ingénieux, conçus pour offrir aux grimpeurs une protection fiable sur la paroi rocheuse, ont capturé son attention. Au fil des années, la collection de Stéphane a grandi, englobant un large éventail de dispositifs de protection en escalade, des premiers écrous aux "dispositifs à cames de pointe", nourrie par la générosité des grimpeurs, des fabricants et des passionnés qui souhaitent ainsi contribuer à la préservation de l'histoire de l'escalade. La collection de Stéphane a évolué pour devenir ce qu'il appelle affectueusement "The Nuts Museum". Suivant les conseils de son fils, Thomas, il partage depuis 9 mois sur Instagram avec la communauté mondiale des grimpeurs le fruit de ses découvertes. Son dévouement à la préservation de l'histoire de l'escalade lui a valu une place d'honneur parmi l'élite de l'escalade. Il a rédigé des articles pour des publications telles que le magazine britannique "High Mountain Sports", où il a retracé l'évolution de la protection en escalade, rendant hommage à des dispositifs incontournables tels que l'Acorn de John Brailsford. The Nuts Museum invite les passionnés à explorer ses trésors à travers des photographies minutieusement capturées. La narration de Stéphane, associée à son point de vue unique en tant que collectionneur et grimpeur, donne de la profondeur à chaque artefact. Le musée, bien qu'étant principalement une aventure digitale, ouvre tout de même parfois ses portes à des visiteurs motivés. Lien vers le compte Instagram de The Nuts Museum.
- Heliks, la première salle pensée pour l'escalade scolaire
Heliks est une salle d'escalade construite en 2015, située dans la ville de Brunico, au nord-est de l'Italie. Sa particularité est qu'il s'agit du premier centre d'escalade au monde conçu spécifiquement comme une installation sportive scolaire. Si elle reste accessible à tous, tout au long de la journée on y voit défiler des classes d'élèves qui ont la chance de venir ici pour leurs cours d'éducation physique. Les architectes ont travaillé sur ce bâtiment de manière à lui donner l'aspect d'un amphithéâtre, avec une cour fermée en son centre. Pour y apporter de la lumière, sans pour autant donner aux usagers une vue sur les parkings situés autour, la totalité des façades donnant sur la cour sont en verre. C'est également le cas de toutes les cloisons intérieures. Et cerise sur le gâteau : les murs du bâtiment sont en béton coulé, fabriqué à partir d'un agrégat naturel de calcaire local. Lien vers le site de Heliks.
- 4 techniques pour muscler vos avant-bras pour l'escalade
Il y a de grandes chances que vous connaissiez très bien l'enjeu de l'endurance des avant-bras en escalade. Cette sensation d'avoir les bras durs comme du béton après avoir enchaîné plusieurs voies est généralement désignée par le terme "avoir les bouteilles". Il s'agit de l'acide lactique, le pire ennemi de tous les grimpeurs du monde. En effet, les avant-bras sont énormément sollicités pendant une séance d'escalade, mais vous avez la possibilité de les muscler pour améliorer votre endurance et gagner en confort lors de vos prochaines ascensions. On vous partage nos 4 meilleures techniques pour muscler vos avant-bras et repousser le plus possible le moment où vos bras vous obligent d'enchainer de très longues pauses. 1. Grimper souvent Cela peut sembler être un conseil particulièrement basique, mais plus vous grimperez, moins vos avant-bras souffriront rapidement. Le fait d'habituer son corps à cet effort régulier lui permet de mieux gérer au fil des séances et de consolider les muscles dont vous avez besoin. Moins vous espacerez vos séances, moins la douleur arrivera rapidement. Évidemment, tout est question de mesure : si vous réalisez 3 séances par jour pendant 1 semaine, vous risquez de vous blesser et donc de vous faire vraiment mal. 2. Porter des (petites) haltères Dans certains cas il est compliqué de multiplier les séances, l'une des solutions consiste à muscler ses avant-bras avec quelques exercices réguliers. Vous pouvez, par exemple, faire des exercices de flexion (aussi appelés "curls") avec de petites haltères. L'idéal étant d'avoir les mains dans le vide. Par exemple, vous pouvez vous asseoir devant un banc et mettre vos avant-bras au travers de celui-ci. Le fléchissement doit se faire doucement, atteindre approximativement 60° par rapport à l'horizontale et vos avant-bras doivent rester en contact avec le banc. Il est essentiel de penser à augmenter le poids au fil des exercices pour permettre au muscle de gonfler. 3. Effectuer des tractions Les tractions sont l'un des grands classiques de la musculation et permettent de travailler les avant-bras. C'est également l'occasion de s'entraîner à cet exercice auquel on peut être confronté à partir du 6ème degré. Comme pour les exercices avec les haltères, l'idéal est d'augmenter le poids au fil des exercices pour ne pas stagner au même niveau. Pour ce faire, inutile de changer de régime alimentaire, vous pouvez ajouter des charges aux chevilles, à la ceinture, au buste... 4. Utiliser un handgrip Ce petit accessoire rond, que l'on retrouve dans tous les magasins de sport, est conçu précisément pour se muscler les avant-bras. Sa forte résistance est idéale pour faire des exercices, et il est particulièrement facile à transporter. Dans le métro, au bureau, devant la télévision... difficile de faire plus pratique. Vous connaissez maintenant les principales techniques pour muscler vos avant-bras pour vous assurer une meilleure endurance lors de vos séances d'escalade. Il ne vous reste plus qu'à vous y mettre !
- L'histoire tumultueuse des falaises de grès du village chinois de Limming
Le média chinois « Sixth Tone » a publié récemment un article qui nous permet de découvrir l'histoire tumultueuse du village reculé de Liming, situé dans les montagnes de Laojunshan, dans la province chinoise du Yunnan. Sixth Tone est un magazine en ligne anglophone appartenant à l'État qui se distingue des autres médias chinois anglophones en abordant des sujets variés. Considéré comme un média plus authentique par les médias occidentaux, il n'est plus accessible en Chine depuis février 2023. L'histoire commence en 2010, lorsqu'un grimpeur chinois et deux Américains découvrent le champ des possibles offert par ces falaises de grès rouge. En effet, le site offre un terrain de jeu particulièrement bien adapté à la pratique de l'escalade traditionnelle (également appelée « trad », consistant à placer des points de protection amovibles pendant l'ascension). C'est le début d'un travail de nettoyage et de cotation des voies. Une période pendant laquelle les locaux sont convaincus que ce trio est à la recherche d'un trésor, « sinon pourquoi viendraient-ils de si loin pour grimper ces falaises ? ». Leur démarche ne fait pas l'unanimité et est stoppée au bout de 6 mois. Commence alors une décennie de jeu du chat et de la souris entre des grimpeurs venus des quatre coins du monde pour découvrir ces falaises et les autorités chinoises. Avant la pandémie, il est estimé que 1 000 grimpeurs par an se rendaient sur ce site. Les autorités chinoises, motivées par une vision de tourisme intérieur de masse et considérant l'escalade comme un sport dangereux, préféraient interdire sa pratique. Toutefois, avec la popularité croissante de l'escalade et les succès de la Chine sur la scène mondiale de ce sport, l'escalade est devenue une ressource précieuse pour Liming sur laquelle le gouvernement compte finalement bien capitaliser. Depuis cette année, les grimpeurs peuvent escalader les falaises de grès de Liming sans entrave et des projets visant à développer Liming en tant que centre mondial de l'escalade sont pris très au sérieux. La relation entre les grimpeurs et la communauté locale est devenue symbiotique, les grimpeurs faisant désormais partie intégrante de l'identité et de la culture locale, tout en injectant des revenus nécessaires dans l'économie locale. Auparavant, les habitants de Liming ne gagnaient en moyenne que 4 000 yuans (environ 500 euros) par an. Grâce au tourisme lié à l'escalade, Liming génère maintenant plus d'un million de yuans chaque année. C'est également l'occasion pour ses habitants de renouer avec une pratique ancestrale de leur région. La récolte du miel sauvage impliquait justement ce type d'escalade depuis des générations, mais s'est perdue au fil des années. Des ascensions particulièrement périlleuses qui se faisaient alors à l'aide de lianes et de coinceurs en bois. Pour lire l'article (en anglais) sur Sixth Tone cliquez ici.
- Un mur d'escalade dans une grange de 150 ans
Lorsque l'on pratique l'escalade, on sait que la clé de la progression est la pratique régulière. Et on ne sait que trop bien qu'une longue période sans la moindre session donne la sensation de repartir pratiquement de zéro. Pour contrer cela, on peut faire de la musculation, multiplier les tractions, mais la réalité est que le meilleur moyen de continuer à progresser reste de grimper régulièrement. Le problème, c'est que pour grimper régulièrement, il faut soit se rendre dans une salle, soit trouver une falaise... ou alors construire un mur chez soi. Une solution que de nombreux grimpeurs ont sérieusement envisagée lors du confinement et qui continue de trotter dans la tête de nombreux passionnés. Certains sont passés à l'acte avec plus ou moins de succès. C'est notamment le cas de Noah Kane, une personnalité bien connue des réseaux sociaux que vous avez certainement déjà eu l'occasion de croiser sur votre fil d'actualité. Il a réalisé un aménagement spécifique dans une grange de plus de 150 ans située au fond de son jardin, un travail qu'il documente à travers cette vidéo partagée il y a quelques jours sur son compte YouTube : De quoi inspirer plus d'un grimpeur désireux de construire un mur chez lui !
- ComAlp rachète le magazine Grimper
Nivéales Médias, le principal éditeur français de médias outdoor en print et digital, vient de céder 8 titres de presse à ComAlp : "Grimper", "Montagnes Magazine", "Snow Surf", "Skieur", "Vertical", "Big Bike", "Wider" et "Échappée". Ce qui revient à dire qu'ils se séparent de l'ensemble du pôle Montagne du groupe et ne garderont que 5 titres spécialisés sur le voyage et la mer. Si le nom de ComAlp ne vous dit rien, c'est plutôt normal. En effet, la société "Compagnie des Médias et des Magazines Alpins" existe depuis peu de temps. Elle a été fondée par Dominique Verdiel, qui est bien connu des Grenoblois : présidence du club de foot de Grenoble, proche des personnalités locales, chef d'entreprise, président et directeur de la publication des Affiches de Grenoble et du Dauphiné... On parle d'un personnage très engagé localement depuis de nombreuses années. ComAlp est une société connectée au groupe Compra, "Compagnie des Médias et Publications Rhône-Alpes". Entreprise composée d'une cinquantaine de collaborateurs, elle est moins récente puisqu'elle existe depuis 2007. Fondée avec Dominique Verdiel par l'acquisition de l'hebdomadaire Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné. Aujourd'hui, elle gère différentes publications de presse hebdomadaire, presse judiciaire et presse magazine. Une nouvelle page de l'histoire du magazine Grimper va s'écrire après presque 30 ans d'existence. Grimper c'est le tout premier magazine au monde dédié à la grimpe. Les 20 collaborateurs qui travaillaient pour Nivéales Médias au pôle Montagne rejoignent donc cette nouvelle société également basée à Grenoble, dans les locaux des Affiches.
- Dépendance à l'escalade : Peut-on être accro à la grimpette ?
Nous pouvons légitimement nous demander si cette sensation de manque lorsque nous ne sommes pas en train de grimper est la résultante d'une certaine dépendance. Au cours de nos recherches, nous avons pu prendre connaissance de nombreux récits de grimpeurs qui racontent leur dépendance à l'escalade et l'escalade de cette dépendance... Cette notion de dépendance peut aller jusqu'à engendrer des comportements proches de ceux des personnes souffrant d'addictions plus connues (alcool, tabac, médicaments, drogues, jeux d'argent, sexe, etc.). Il est normal de commencer à parler d'addiction lorsque l'on grimpe cinq fois par semaine, que l'on commence à organiser toute sa vie autour de sa pratique, que le moindre voyage est réfléchi pour permettre de grimper, que l'on fait face à un changement d'humeur important lorsqu'une sortie est annulée pour une question de conditions météorologiques... Des comportements pourtant tout à fait évocateurs dans d'autres situations, mais que l'on a plus de mal à attribuer à notre pratique sportive favorite. Pourtant, il est depuis longtemps prouvé scientifiquement que l'endorphine libérée lorsque l'on pratique du sport de manière intense est bel et bien un antalgique naturel de longue durée qui se rapproche de la morphine, une substance bien connue pour engendrer une très forte dépendance physique et psychologique. Cette forme d'addiction liée à une pratique excessive du sport est reconnue comme une maladie depuis 2011 par l'OMS, et porte un nom : celui de la bigorexie. "Big" pour grand et "Orexis" pour appétit, un grand appétit pour le sport. Professionnels comme amateurs, de nombreux sportifs sont concernés. Si l'OMS reconnaît la bigorexie comme une maladie depuis 2011, le concept a été théorisé dès 1985 par William Glasser. Pour lui, l'addiction est manifeste lorsqu'il y a "un besoin irrépressible et compulsif de pratiquer régulièrement et intensivement une ou plusieurs activités physiques et sportives en vue d'obtenir des gratifications immédiates, et ce, malgré des conséquences négatives à long terme sur la santé physique, psychologique et sociale". Le grimpeur bigorexique recherche donc tout simplement cette sensation de bien-être provoquée par les endorphines, ce qui entraîne un cercle vicieux puisque les endorphines viennent masquer les douleurs et permettent donc de se surpasser dans l'effort. Maintenant que c'est une maladie reconnue, il est tout à fait possible d'en tenir compte et surtout de se soigner. L'objectif d'un traitement est de redonner une place normale à l'activité physique et de retrouver la notion du plaisir (et non de répondre à un manque). Cela peut se faire par le biais d'un spécialiste en addictions, d'un psychologue ou d'un psychiatre. À noter que cela implique en premier lieu d'accepter de regarder cette dépendance et d'accepter de la nommer ainsi... Mais si vous lisez cet article, c'est peut-être que vous êtes sur la bonne voie pour reconnaitre que vous avez un problème 😅.
- Kayoo TV : La chaîne YouTube des amoureux de la grimpe
Kayoo TV est une chaîne YouTube que vous devez absolument connaitre. Elle regorge de vidéos pour les passionnés d'escalade, que vous soyez débutant, grimpeur occasionnel, confirmé ou professionnel, plutôt indoor ou outdoor, bref pour tous. Nous avons eu l'opportunité de nous entretenir avec Miguel, le fondateur de Kayoo TV, qui nous a raconté l'histoire de cette démarche, sa vision et ses projets. Miguel fait partie de cette génération de grimpeurs qui ont découvert l'escalade sur le tard et dont l'explosion des salles a poussé à s'intéresser à ce sport. Nous n'avons en effet pas tous appris à escalader avant de marcher ! Une pratique qui a d'abord commencé avec des prises en plastique avant de se transformer en passion au contact du rocher en extérieur. Au fil de leurs sessions en outdoor, Miguel et son pote se sont rapidement rendu compte qu'il leur manquait du contenu pour mieux appréhender cet univers naturel. Ils ont créé ensemble en octobre 2020 l'association Kayoo pour organiser des événements visant à faire sortir les grimpeurs des salles en leur permettant de découvrir l'escalade en extérieur. Ils ont enchaîné les sorties et ont même réalisé quelques événements pour des entreprises. Après deux ans, le bilan est mitigé : de très bons moments, mais une énergie importante à investir pour finalement toucher peu de monde. C'est à partir de là que Miguel a décidé de lancer la chaîne YouTube Kayoo TV et d'y partager des vidéos qui s'adressent à tous les passionnés de la grimpe. La recette ? Un savant mélange de style décalé, un vrai récit, du rythme et de l'humour, tout en empruntant les codes clés de YouTube pour captiver les spectateurs. "Là où Kayoo TV se démarque de ce qui existe déjà, c'est que l'on ne voit pas seulement quelqu'un grimper pendant toute la durée de la vidéo, mais surtout par le fait que ce sont exclusivement des contenus originaux, jamais explorés auparavant. L'idée est d'essayer d'être historico-pédagogique pour permettre aux internautes de découvrir l'escalade sous un angle nouveau, de comprendre les aspects techniques, les stratégies de compétitions, les défis auxquels les grimpeurs professionnels sont confrontés, etc.", nous explique Miguel. L'objectif est d'apporter un maximum de diversité dans les pratiques de l'escalade pour permettre à toute la communauté de passionnés de trouver leur bonheur. Dans une vidéo qui sortira prochainement, il cherchera à clarifier les codes du circuit international de la Coupe du Monde (on devrait notamment enfin comprendre pourquoi il y a autant d'absents d'une date à une autre). Nous aurons également droit à une explication complète sur le fonctionnement du système de qualification pour les Jeux Olympiques. La chaîne YouTube est en constante croissance, avec de plus en plus de contenus et de plus en plus d'abonnés. Une communauté solide se forme autour de Kayoo TV, que Miguel tient à continuer à satisfaire. Grâce à sa passion pour la grimpe et à ses compétences en graphisme, il a su créer un lien fort avec les grimpeurs et différents acteurs du marché. Il est régulièrement invité pour animer ou créer du contenu pour des salles d'escalade comme celles de Climbing District. On apprécie aussi la ligne éditoriale du compte Instagram de Kayoo, dont les illustrations humoristiques méritent le détour. Son rêve ultime serait de développer autour de Kayoo un écosystème complet dédié à l'escalade. Dans les cartons, il a par exemple un projet de site web permettant de centraliser toutes les statistiques sur les ascensions et résultats de compétitions des professionnels, pour pouvoir comparer les grimpeurs de manière très simple. Une problématique à laquelle il est régulièrement lui-même confronté lorsqu'il prépare certaines de ses vidéos. "Mais pour l'instant, ma priorité reste de me faire plaisir et de continuer à construire une communauté solide. J'ai réussi à atteindre un bon équilibre entre la liberté de création avec Kayoo et l'indépendance financière par des missions en freelance, donc je souhaite garder ça." Kayoo TV est bien plus qu'une simple chaîne YouTube dédiée à l'escalade, c'est le projet d'un passionné qui repense la manière dont l'escalade est présentée et partagée. Aucun doute sur le fait que Miguel saura continuer à faire vivre sa patte au travers de différents projets et que l'on continuera à entendre parler de lui dans le monde de l'escalade en ligne. N'hésitez pas à suivre Kayoo TV sur YouTube, mais aussi sur Instagram.
- Le guide de l'aventure en train de nuit
Lorsqu'on fait une rapide recherche pour identifier les endroits où il y a le plus de voies à escalader en France, on se rend très rapidement à l'évidence que certaines de nos régions sont mieux servies que d'autres. Si l'on pouvait en profiter pour s'échapper régulièrement pour rejoindre les plus belles voies du pays, on le ferait, mais le calcul est vite fait : temps et coûts liés au transport, temps sur place, empreinte carbone... On troque l'excitation des ascensions par une soirée au bar, un mauvais brunch au prix exorbitant et notre série sur Netflix. Pourtant, il existe une solution pour se coucher à Paris et se réveiller au milieu des montagnes. Non, cela ne consiste pas à emprunter le jet privé de Bernard, mais tout simplement à embarquer pour un train de nuit depuis la gare d'Austerlitz. En 2023, il existe au total sept lignes qui relient Paris à certains des plus beaux spots de grimpe de France. Il est par exemple tout à fait possible d'aller randonner dans les Écrins et de se faire quelques longueurs sans avoir à poser une semaine de congés payés. Une solution qui cumule les avantages : économique (le billet, mais aussi le fait que l'on n'a pas à payer un hébergement pendant la nuit du voyage), pratique (il s'arrête dans de toutes petites gares) et bien sûr écologique. Les Others, le média incontournable des amoureux d'outdoor, de voyages et de photographie, vient de publier (en partenariat avec Intercités) un guide gratuit où sont répertoriées une vingtaine d'idées d'aventures accessibles en train de nuit avec leurs meilleurs conseils pour préparer votre voyage, vous assurer une nuit de voyage confortable, réserver votre billet, préparer votre matériel, etc. Pour télécharger gratuitement ce guide, et arrêter de perdre vos weekends, ça se passe par là.
- Clean Climber France : Engagé pour une escalade durable
L’escalade, aussi passionnante et exaltante soit-elle, est aussi une pratique qui génère des déchets importants et a donc un impact sur l’environnement qui est loin d’être neutre. En 12 mois, ce sont 500 tonnes de déchets qui sont générées par cette pratique, dont 150 tonnes uniquement par nos chaussons d’escalade. Sans compter que, dans la très grande majorité des cas, nous nous rendons en voiture sur les sites, parfois même en avion pour rejoindre des spots un peu partout dans le monde… C'est à partir de ces constats que Clean Climber France, une association à but non lucratif, a vu le jour. Leur mission ? Accompagner les grimpeurs et les acteurs du marché à réduire les déchets associés à la pratique de l’escalade et promouvoir des modèles plus durables. À l’origine de cette initiative, Nina Gouze, militante zéro déchet, s’est inspirée de la Clean Climber Foundation créée en Hollande par Gerard Van Laar, dont la mission est de recycler les chaussons d’escalade. Suite à une rencontre, ensemble, ils décident de créer le premier réseau européen dédié à la transition environnementale de l’escalade : les associations Clean Climber. Nina Gouze résume la mission de cette association de la meilleure manière qu’il soit : c’est « une cordée de grimpeurs partis à l’ascension d’une montagne de déchets ». Pour réduire l’impact de l’escalade et préserver notre terrain de jeu favori, Clean Climber France propose 5 programmes d’actions basés sur les principes du zéro déchet : Restaurer : Préserver nos sites de pratique Clean Climber France organise des actions de ramassage des déchets sauvages dans les espaces naturels utilisés par les grimpeurs. Ces événements permettent de préserver les sites de pratique en éliminant les déchets laissés par les grimpeurs et en sensibilisant les pratiquants à l'importance de l'environnement. En collectant des données sur les caractéristiques des déchets rencontrés lors de ces opérations, l'association élabore des programmes de sensibilisation et d'information destinés aux grimpeurs. Réparer : Minimiser les déchets générés L’association encourage les grimpeurs à être attentifs à l'usure de leur matériel, notamment les chaussons d'escalade. L'association facilite également l'accès à des services de réparation dans toute la France, permettant ainsi de prolonger la durée de vie des équipements et de réduire les déchets générés par la pratique de l’escalade. Réutiliser : Favoriser le réemploi Clean Climber France encourage le réemploi des équipements d'escalade pour réduire les déchets en amont de la chaîne de production. L'association facilite la constitution d'une filière de réemploi en favorisant le fléchage des produits vers des acteurs de l'économie sociale et solidaire. Ainsi, les équipements usagés peuvent trouver une seconde vie plutôt que d'être jetés, contribuant ainsi à une économie circulaire et à la réduction des déchets. Recycler : Une filière nationale dédiée aux chaussons Clean Climber France a pris une initiative majeure en créant la première filière nationale de collecte et de recyclage des chaussons d'escalade en France. Chaque année, environ 150 tonnes de chaussons étaient jusqu'alors jetées, ce qui représentait un impact environnemental considérable. En établissant des partenariats avec des acteurs industriels du recyclage et des fabricants, l’association met en place un réseau de collecte et de recyclage pour donner une seconde vie aux chaussons d'escalade. Repenser : Encourager la transition Clean Climber France accompagne les grimpeurs, les salles, les clubs et les fabricants dans la réflexion et la transformation de leurs pratiques pour encourager une transition vers des modèles plus durables. L'association propose des ateliers de sensibilisation, des supports de communication et des accompagnements en RSE/RSO (Responsabilité Sociale des Organisations) pour aider les acteurs de la filière à repenser leurs pratiques. Les sujets abordés vont des transports et de l'empreinte sur les milieux naturels à la revalorisation des déchets de production et à l’éco-conception. Grâce à ses programmes, l’association vise une approche 360°. Elle sensibilise, informe et accompagne. Clean Climber France montre que des solutions existent et que chacun peut contribuer à une escalade plus responsable et respectueuse de l’environnement. Pour continuer à se développer, l’association a besoin de notre engagement, que ce soit à travers des dons, mais également en investissant du temps, des compétences ou des idées. Pour consulter le site de Clean Climber France, cliquez ici.
- Yvon Chouinard, l'homme qui a marqué le monde de l'escalade
Yvon Chouinard est un homme qui a laissé une empreinte indélébile dans le monde de l'escalade. Non seulement il est un grimpeur passionné et un entrepreneur visionnaire, mais il est également un défenseur de l'environnement et un fervent partisan du développement durable. Sa biographie est tissée d'exploits incroyables, d'innovations révolutionnaires et d'un engagement sans faille envers la préservation de la nature. Le parcours d'un grimpeur Né le 9 novembre 1938 à Lewiston, dans le Maine, Yvon Chouinard a découvert sa passion pour l'escalade à un jeune âge. Alors qu'il explorait les falaises des montagnes du Nord-Est des États-Unis, il a développé des compétences techniques et une détermination sans faille qui l'ont conduit à repousser constamment ses limites. Il s'est rapidement fait un nom dans la communauté de l'escalade en réalisant des premières ascensions audacieuses. En 1968, il a été membre d'une expédition révolutionnaire au mont Fitz Roy en Patagonie, où il a réussi l'une des ascensions les plus difficiles de l'époque. Cette expédition a été une source d'inspiration pour de nombreux grimpeurs et a propulsé Chouinard au rang de légende de l'escalade. L'esprit d'innovation Au-delà de ses prouesses en tant que grimpeur, Yvon Chouinard est également connu pour son esprit d'innovation. Il a créé sa propre entreprise d'équipement d'escalade, Chouinard Equipment, qui a marqué l'histoire de l'escalade avec des produits novateurs. Il a notamment développé des coinceurs en aluminium pour remplacer les traditionnels pitons en acier, réduisant ainsi les dommages causés aux parois rocheuses. C'est l'inventeur de la "grimpe propre". Cette volonté d'innover a également conduit Chouinard à fonder Patagonia en 1973, une entreprise qui allait devenir un géant de l'industrie des vêtements de plein air. Patagonia s'est distinguée par son engagement envers la durabilité environnementale, en promouvant des pratiques de fabrication éthiques et en encourageant les consommateurs à acheter moins et à recycler davantage. L'héritage écologique La passion de Chouinard pour l'escalade et la nature a nourri son engagement en faveur de l'environnement. Il a joué un rôle de premier plan dans la promotion de l'escalade responsable et a œuvré pour la préservation des sites d'escalade à travers le monde. Il a cofondé l'organisation à but non lucratif 1% for the Planet, incitant les entreprises à consacrer 1% de leurs ventes à des causes environnementales. En plus de ses efforts de conservation, Chouinard a également milité pour la protection des espaces sauvages et la lutte contre le changement climatique. Il a utilisé sa voix et sa notoriété pour sensibiliser le public aux problèmes environnementaux et pour encourager l'adoption de pratiques durables. Plus récemment il a fait parlé de lui en transmettant 100 % du capital de son entreprise et de ses droits de vote à une structure interne de Patagonia chargée de protéger la planète. Yvon Chouinard est bien plus qu'un grimpeur de renom. Il est un homme qui a dédié sa vie à la passion de l'escalade et à la protection de la nature. Son esprit d'innovation, son engagement écologique et sa vision à long terme ont inspiré des générations de grimpeurs et d'aventuriers à suivre ses traces. Yvon Chouinard est un véritable modèle, prouvant que l'on peut concilier passion, succès entrepreneurial et respect de l'environnement. Son héritage continuera de guider les amoureux de l'escalade et de la nature vers de nouveaux sommets, tant sur les parois rocheuses que dans la préservation de notre précieux écosystème.
- Littoral à la découverte des falaises de Pen Hir
Pour sa dernière émission en tant que présentatrice du magazine Littoral, Marine Barnérias nous a fait le plaisir d'aller à la découverte des falaises bretonnes. Ou du moins plus précisément des falaises de la presqu'ile de Crozon : Pen Hir. Parce que contrairement à ce que l'on pourrait croire, la Bretagne aussi a ses calanques. Enfin façon de parler. On découvre dans cette émission réalisée par Olivier Chasle, Yannick Tissier, moniteur d'escalade et Serge Hardy, alpiniste de renommée mondiale. Pour Yannick, Pen Hir c'est son métier, il connait le spot comme sa poche. Pour Serge, installé à Brest depuis plusieurs années, c'est là où il s'entraine en vue de ses sorties en très hautes montagne. Une première étape découverte des falaises depuis la mer en kayak, une formation expresse dans une salle d'escalade à Brest et le grand saut à Pen Hir. De belles images qui donnent envie d'aller se faire caresser les chaussons par les vagues bretonnes.