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  • Traction à un bras, comment réussir cet exercice ?

    S'il y a bien quelque chose que l'on trouve toujours impressionnant, ce sont ces vidéos de grimpeuses et grimpeurs qui réussissent à se tracter sur un seul bras. Dans la réalité, c'est un exercice que peu de grimpeurs arrivent à faire, et ce même pour des professionnels aguerris. Si, comme nous, vous avez tout de même envie d'essayer de réussir à ajouter cette compétence à votre routine de renforcement, on vous propose de suivre une méthode pour y arriver. Avant toute chose, il est important de préciser que pour réussir à réaliser une traction sur un seul bras, il ne suffit pas de le vouloir ou d'appliquer une technique particulière qui vous permettra du jour au lendemain d'y arriver. Cet exercice implique d'avoir une puissance importante dans le biceps, bien sûr, mais également dans l'épaule et le dos. Il va donc falloir investir du temps, de l'effort et pas mal d'entraînement pour réussir à vous tracter sur votre bras. Pour identifier le bon entrainement à faire pour arriver progressivement à ce résultat, faisons confiance à Lattice Training qui a déjà produit une liste d'exercices spécifiques à cet objectif. Des haussements d'épaules à un bras (aussi appelés "shrug"), aux tractions assistées, en passant par les verrouillages à un bras, tout y passe. L'idée n'étant pas de tous les faire mais plutôt d'en choisir deux ou trois que vous allez réaliser une fois par semaine, idéalement sur une séance dédiée au renforcement ou après votre échauffement mais en tout cas pas après une session intense où vous êtes déjà épuisés. L'objectif étant que vous puissiez utiliser votre force à pleine puissance. C'est également le moment d'être studieux en notant vos progrès au fil des semaines sur chaque exercice, pour mesurer votre progression, augmenter progressivement l'effort/le poids et décider quand il est temps de changer d'exercice. 7 exercices pour réussir une traction à un bras : Pour chaque exercice, pensez à bien les effectuer sur chaque bras pour éviter de créer un déséquilibre musculaire. 1. Haussements d'épaules (Shrug) Matériel nécessaire : Une barre pour se tracter Commencez par vous suspendre à une barre avec une épaule détendue. Et commencez à tirer, pas comme une bête et sans plier le bras puisque l'idée est juste de solliciter les muscles. 💪 3 séries de 5 répétitions. ⏱ 60 secondes de repos entre chaque série. ⚖️ Tirez plus ou moins fort jusqu'à ce que votre niveau d'effort perçu soit de 8/10. 2. Tractions assistées Matériel nécessaire : Une barre pour se tracter Un système de poulie Cet exercice vise à familiariser votre corps avec la traction à un bras. Lattice Training recommande d'utiliser un système de poulie pour assister votre traction avec votre second bras. L'objectif est d'effectuer le mouvement dans son intégralité, donc à plier le bras et se tracter à un bras, mais en s'aidant avec l'autre bras. 💪 2 séries de 3 répétitions. ⏱ 3 minutes de repos entre chaque série. ⚖️ Réduisez la charge jusqu'à ce que votre niveau d'effort perçu soit de 9/10. 3. Répétitions négatives Matériel nécessaire : Une barre pour se tracter Un système de poulie Une chaise ou un tabouret C'est le même exercice que le précédent, à la différence que vous démarrez par le haut. Montez sur un tabouret (ou ce que vous voulez) pour atteindre la position de départ et contrôlez le mouvement vers le bas. 💪 2 séries de 2 répétitions. ⏱ 3 minutes de repos entre chaque série. ⚖️ Réduisez la charge jusqu'à ce que votre niveau d'effort perçu soit de 9/10. 4. Tractions lestées à deux bras Matériel nécessaire : Une barre pour se tracter Une ceinture lestable L'objectif de cet exercice est de développer la force du haut de votre corps. Ce sont des tractions à deux bras classiques, lestées avec des poids. 💪 4 séries de 3 répétitions. ⏱ 3 minutes de repos entre chaque série. ⚖️ Charge maximale pour 3 répétitions. 5. Curls prise marteau Matériel nécessaire : Deux haltères Cet exercice vise à renforcer votre biceps et le haut de votre avant-bras. L'idée est de faire des curls avec un haltère en position verticale, en alternant de bras. 💪 4 séries de 6 répétitions. ⏱ 3 minutes de repos entre chaque série. ⚖️ Ça ne doit pas être au-dessus de votre capacité maximale, mais ça doit rester difficile. 6. Tractions Archer Matériel nécessaire : Une barre pour se tracter Commencez comme si vous effectuiez une traction à prise large à deux bras, donc avec un écart beaucoup plus large que celui de vos épaules. Au lieu de tirer votre corps vers le centre de la barre comme pour une traction classique, tirez le haut de votre poitrine vers votre main droite. Redescendez puis tirez vers votre main gauche. 💪 3 séries de 8 répétitions. ⏱ 1 minute de repos entre chaque série. 7. Verrouillages à un bras Matériel nécessaire : Une barre pour se tracter Une chaise ou un tabouret Montez sur votre tabouret (ou autre chose) et placez-vous dans une position de verrouillage à 90 degrés. Maintenez le verrouillage pendant 5 à 10 secondes, puis descendez de manière contrôlée. Si vous n'y arrivez pas du tout, tirez doucement sur une sangle avec votre main opposée. 💪 2 séries de 2 répétitions. ⏱ 3 minutes de repos entre chaque série. Pour vous faciliter la compréhension de chaque exercice, vous pouvez visionner cette vidéo sur le compte Instagram de Lattice Training qui reprend les 4 premiers exercices. Pour les deux derniers, il faudra se rendre sur cette vidéo publiée sur leur chaîne YouTube.

  • Piolet de cascade de glace Simond Mamba

    Dans le cadre de l'ICE Climbing Ecrins, nous avons eu l'occasion de tester le piolet Mamba de Simond, disponible chez Decathlon, on vous partage notre avis ! Le Mamba se présente comme le digne successeur du célèbre modèle Coyote, brillant par sa légèreté et sa technicité sans compromis. Pesant un remarquable 545 grammes (520g sans le marteau), le Mamba se positionne parmi les piolets les plus légers du marché, offrant ainsi une maniabilité et une efficacité des plus respectables pour les grimpeurs de tous niveaux. Idéal pour les débutants et les pros La conception du Mamba, focalisée sur la précision et la durabilité, le rend particulièrement adapté aux novices de l'escalade sur glace tout en répondant parfaitement aux attentes des grimpeurs expérimentés en quête d'équipement léger mais fiable. Son ergonomie, avec une poignée auto grippante avec double ergot, assure la robustesse et le confort nécessaires pour dompter différents terrains. On a notamment pu lui faire confiance sur la glace mais aussi sur du mixte. La tête du piolet, compacte et dotée d'une lame (en acier) démontable sans outil spécifique, est optimisée pour la glace et le mixte, offrant une épaisseur idéale pour une pénétration précise. Points clés : Ultra-léger : Pèse seulement 545 grammes (520g sans le marteau), rendant la maniabilité et l'efficacité inégalées. Conçu pour tous : Sa prise en main intuitive le rend idéal pour les débutants, sans faire de compromis sur les besoins des grimpeurs avancés. Solidité et précision : Sa conception garantit une fiabilité sans faille lors des placements les plus techniques. Équilibre optimal : Bénéficie d'un équilibre parfait, favorisant une frappe naturelle et un ancrage aisé. Le piolet Mamba de Simond se distingue par son équilibre parfait entre légèreté et performance, offrant aux alpinistes la confiance nécessaire pour relever de nouveaux défis. C'est le choix idéal pour les aventuriers cherchant à allier technicité et confort dans leur quête des sommets glacés. Prix : 195€ Disponibilité : Piolet de cascade de glace - Mamba - Disponible sur le site de Decathlon. Pour plus de recommandations de produits, n'hésitez pas à jeter un oeil à notre Climbers' Shopping List en cliquant ici.

  • Carnet de voyage : l'ICE Climbing Ecrins - Jour 3

    Comme chaque année depuis plus de 30 ans, l'ICE Climbing Ecrins est le point de ralliement des passionné(e)s d'escalade sur glace. Du 25 au 28 janvier, cet événement a attiré initiés et débutants, désireux de profiter de ce rendez-vous. Pierre-Gaël de Vertige Media a eu la chance de s'immerger dans cet univers pendant quatre jours, et vous propose de partager cette expérience à travers une série de quatre articles, un pour chaque jour. Cet article raconte la troisième journée à l'ICE, vous pouvez retrouver le premier et le second en cliquant sur les liens. Le troisième jour à l'ICE s'éveille sous le ciel de Freissinières, épicentre reconnu par les aficionados de l'escalade sur glace pour abriter la célèbre cascade de glace du Briançonnais. Ce vallon étendu sur 20 kilomètres sert de porte d'entrée majestueuse au parc national des Écrins. C'est également à cet endroit qu'une structure artificielle a été installée, sept murs de glace et un de dry, pour une hauteur de 12 à 16 mètres. Un projet qui a coûté 370 000 euros en partie financé par la commune, l'État, la Région Sud et le Département des Hautes-Alpes. Pour moi, cette journée s'annonce comme une opportunité en or pour affiner ma technique d'escalade sur glace, avec un œil plus critique sur ma gestuelle. C'est également le moment idéal pour assister à la compétition orchestrée au même endroit par la FFCAM. Bien que l'enchantement brut de la nature soit moins prégnant que la veille, le panorama reste époustouflant. La paroi du jour, plus abrupte et aux prises nettement plus marquées, se prête parfaitement à une pratique technique et réfléchie, un terrain de jeu idéal pour se perfectionner. Benjamin Ribeyre, guide de montagne que j'avais croisé la veille au village des marques, se propose pour m'assurer. Une occasion à ne pas manquer, compte tenu de son expertise je vais pouvoir me lancer dans des gestes plus engagés sans prendre de risque. À ma descente, je constate que Benjamin a suivi mon ascension avec l'attention particulière d'un guide. Évidemment. "C'est pas mal, mais tu vas avoir besoin d'un peu de technique pour progresser, tu as les défauts classiques des grimpeurs sur rocher." Là-dessus, il m'emmène à l'écart pour une séance de coaching personnalisée. Deux conseils majeurs ressortent : premièrement, l'efficacité de mon ancrage de piolet s'améliorerait en engageant l'ensemble de mon bras plutôt que de me fier seulement à mon coude ; deuxièmement, il est préférable de lever plus fréquemment mes pieds que mes bras, en privilégiant des pas plus courts. Armé de ces conseils, je m'attaque à une nouvelle ascension qui s'avère aussitôt moins aléatoire et nettement moins épuisante. La compétition démarre, avec pour règle de grimper la paroi le plus rapidement possible tout en minimisant les coups de piolets. Un des premiers à relever le défi ne plante ses piolets que trois fois, utilisant ses mains sur la glace pour le reste de son ascension. Mon attention se détourne vers l'autre côté du mur où Antoine Lemenestrel anime un atelier peu conventionnel : grimper sans piolets et redescendre la paroi à l'envers. Intrigué, je décide de me prêter à cet exercice pour le moins original, rencontrant quelques difficultés évidentes. Benjamin Ribeyre propose que nous entreprenions une via ferrata à proximité. Bien que l'idée de progresser le long de barres métalliques ancrées dans la montagne ne m'enthousiasme pas spécialement, la perspective de m'échapper de l'ombre froide de la vallée pour baigner dans la lumière du soleil et jouir de la vue d'en haut suffisent à me persuader de l'accompagner. La vue du haut est effectivement à couper le souffle ; on distingue même la tour de Freissinières, épicentre de l'effervescence compétitive. C'est l'opportunité parfaite pour approfondir ma conversation avec Benjamin et découvrir davantage sur ce guide montagnard au parcours impressionnant. En redescendant, mon regard se pose sur quelques itinéraires d'escalade sportive, je me promets de revenir grimper ces parois avec les copains dès que l'occasion se présentera. Le moment est venu de regagner le village des marques pour la soirée de clôture, l'opportunité aussi de converser avec Cathy Jolibert, l'éminente organisatrice de l'ICE. Réussir à garder le fil de l'échange s'avère toutefois difficile, tant elle est sollicitée par de nombreuses personnes désireuses de lui parler ! "Depuis 9 ans je m'occupe de l'ICE, c'est l'une de mes casquettes professionnelles, le reste du temps je suis consultante pour des entreprises. Je travaille sur leur stratégie de développement. Quand j'ai repris l'événement il n'y avait pas beaucoup d'inscrits, pas beaucoup de guides, pas beaucoup de femmes et une seule discipline proposée." Effectivement, bien que mon attention ait été principalement captivée par le cœur même de l'ICE, l'escalade sur glace, l'événement attire également de nombreux participant(e)s vers une variété d'autres activités : danse sur glace, ski de randonnée, splitboard, vélo électrique et randonnée en raquettes. "J'étais très contente que l'on vienne me chercher pour l'ICE. C'est un très bel événement à l'initiative des guides pour promouvoir la région. Il y a entre 500 et 600 participants sur les 3 jours, cette année on a vendu 90% des places dans les 2 premières heures de lancement des inscriptions." Il est donc envisageable de voir cet événement gagner encore en ampleur dans le futur, mais je perçois également un défi lié à une taille critique imposée par la nature. C'est un point sur lequel je décide de questionner Cathy : "Moi, je n'aime pas le mot 'taille critique', on est passé de 120 participants en 2015 à 500 il y a trois ans, mais on restera à 500 en effet. Notre objectif c'est déjà de réussir à maintenir cet événement parce que l'on a des baisses de subventions qui impliquent de revoir la stratégie économique de l'ICE : augmenter un peu le montant des places, faire participer un peu plus les partenaires, etc." "Quand j'ai pris l'événement, il y avait 10% de femmes et surtout des grimpeurs d'un gros niveau. En diversifiant les activités l'idée c'était aussi de faire venir des personnes de différents horizons et de tous niveaux. En 2 ans, on a réussi ce pari et à atteindre la parité. Le fruit d'un travail qui vient également de la manière de communiquer, des visuels, etc. La FFCAM nous aide beaucoup dans ces objectifs." Je l'interroge aussi sur les différents moyens déployés pour rendre l'ICE le plus facile d'accès à des personnes qui ne sont pas de la région. "Il y a un train de nuit qui s'arrête dans la gare juste à côté, Joël Giraud (ancien maire de L'Argentière-la-Bessée et député) s'est beaucoup battu pour préserver ces trains et pour le développement sportif du territoire, pour sortir de la ville industrielle qu'était L'Argentière-la-Bessée. Et donc l'idée c'était justement de rendre cette ville accessible mais avec une mobilité douce." Poursuivant notre échange, je découvre qu'au-delà de l'organisatrice engagée se cache une sensibilité similaire à celle d'Antoine Lemenestrel, surtout quand Cathy évoque les défis liés au changement climatique : "Le monde change, il y a un changement climatique, le monde est en mouvement et je pense qu'il faut nous-même être en mouvement pour ne pas être dans une émotion négative ou dans la peur de regarder quelque chose en étant dénué de pouvoir. Rester dans le mouvement ça permet de ne pas être dans une émotion bloquante et donc d'être dans le flow et de s'adapter." Bien que je ne sois pas tout à fait sûr d'avoir entièrement compris son message, il est clair que les répercussions du changement climatique constituent un défi majeur pour un événement centré sur la glace, un élément mis à rude épreuve par l'augmentation des températures en cette saison. Naturellement, je lui pose la question des discussions actuelles concernant l'éventuelle inclusion de l'escalade sur glace aux Jeux Olympiques : "Je ne fais pas de politique, et ça ne m'intéresse pas. Moi, ce que je veux, c'est que l'ICE garde un esprit de rassemblement, que des gens de la France entière puissent venir sans voiture ici et repartir avec des éléments de langage et des postures sur le milieu de la haute montagne, de la verticalité grâce à la transmission faite par les guides. C'est en faisant rencontrer des personnes qui vivent dans un milieu urbain et des guides comme il y en a ici que l'on favorise une connaissance et un engagement de chacun." Je laisse Cathy poursuivre son tourbillon d'activités parmi les stands, veillant au bon déroulement de l'ICE. De mon côté, je tombe sur Solène Amoros au stand de Black Diamond, une opportunité pour évoquer avec elle sa blessure récente et la web-série dédiée à ses interrogations et à sa convalescence, une histoire qui a déjà fait l'objet d'un article sur Vertige Media. Cette rencontre me fait prendre conscience de l'importante dépendance des athlètes vis-à-vis des marques, et combien il est précieux que ces dernières soutiennent des talents tels que Solène, même dans l'impossibilité de poursuivre leur discipline : "Quand je me suis retrouvée en meeting avec Black Diamond avec mon genou en vrac, je me suis demandée comment ils allaient le prendre. Mon contrat avec eux venait juste de se terminer... Et en fait, ils ont été super emballés à l'idée de cette web-série 'Résilience' où je partage cette étape qui fait partie de la vie d'un sportif." Je ne vous cache pas que personnellement, je suis sur un petit nuage. Discuter détendu avec Solène, une grimpeuse que j'ai jusqu'alors uniquement admirée à travers l'écran, sur des voies d'escalade d'un calibre bien au-delà de ce que la majorité peut envisager, c'est franchement exaltant. Sur cette note de convivialité, je prends la direction du bar où j'aperçois Jean-François Mercier, mieux connu sous le pseudonyme de Jeff Mercier. Cet alpiniste, figure incontournable des réseaux sociaux, est connu par ses clichés extraordinaires d'escalade sur glace. Il revient sur l'histoire de l'ICE : "La création de l'ICE c'était au moment des grosses années de la glace, il y en avait partout. D'ailleurs, on proposait uniquement ça comme activité. Bon, il y a eu des cartons, avec de la glace qui s'effondrait mais ça, ça ne doit pas arriver. C'est un événement super complexe et Cathy s'appuie sur un staff qui connaît très bien ces sujets et dont la priorité est d'offrir un événement sécurisé. C'est une très belle porte d'entrée à l'initiation, les guides qui sont là sont des passionnés de glace qui ont envie de communiquer ça aux gens." Je souligne que si effectivement les guides sont des passionnés, j'ai eu l'impression que c'était également le cas des personnes représentant les marques sur les stands : "Oui, et ils ont intérêt à l'être parce que les gens qui viennent peuvent avoir des questions pointues : l'affûtage des lames, la pointe avant, etc. Il faut que les gars connaissent vraiment leur truc. D'autant qu'il n'y a pas 10 événements comme ça dans la saison d'hiver." "Des événements comme ça, il y en a eu plusieurs dans le monde dans le passé, mais avec le changement climatique, ils ont disparu les uns après les autres. Ils sont tous passés par une période où ils ont dû annuler une fois, puis deux, avant de devoir arrêter. L'ICE arrive à exister grâce à la diversification des activités proposées." Je saisis l'occasion de poser à Jeff une question qui me trotte dans la tête depuis quelque temps. L'escalade sur glace, telle qu'elle est présentée en compétition, me semble s'éloigner sensiblement de ce que j'ai pu moi-même pratiquer. Si le matériel demeure identique, l'environnement, lui, diffère : des prises artificielles, du bois, mais curieusement, peu ou pas de glace. "Ha bah oui, là on est dans un autre sport. Ils ont choisi cette appellation escalade sur glace comme ils appellent le ski alpinisme cette discipline qui consiste à remonter des pistes... Parce que c'est un nom plus vendeur. Et c'est vrai que le public ne comprend pas. Pour moi, c'est plutôt du dry tooling, d'ailleurs le champion du monde d'escalade sur glace si tu le mets sur de la glace, il a un niveau moyen." La soirée s'illumine d'un feu d'artifice et vibre au rythme d'un concert dans la salle de l'amicale boule argentière. Je m'attarde un moment pour savourer l'atmosphère festive et me retrouve au cœur d'une situation qui me parait surréaliste : une participante en pleine négociation avec François Kern, pour obtenir du matériel Petzl. François me confie que ces démarches sont quotidiennes et que Petzl soutient activement de nombreuses associations. Mais l'heure avance, et il est temps pour moi de songer au repos. Si le village de l'ICE touche à sa fin ce soir, demain promet encore une journée riche en escalade sur glace. L'article de la quatrième journée est accessible en cliquant juste ici.

  • Championnat de France jeunes de Bloc - À suivre en live

    Ce weekend des 10 et 11 février 2024, le club Horizon Vertical a la chance d'accueillir le Championnat de France jeunes de bloc à Montmartin-sur-Mer. Cet événement rassemblera les talents nationaux les plus prometteurs du bloc, âgés de 14 à 19 ans, répartis en catégories U16 à U20 (U16 : 14 et 15 ans / U18 : 16 et 17 ans / U20 : 18 et 19 ans). Après une compétition acharnée en 2023 à Sartilly, où Tristan D’Anterroches et Meije Lerondel (U20), Lily Abriat et Samuel Richard (U18), ainsi que Louise Puech Yazid et Lilian Bonniot (U16) se sont illustrés, la question demeure : qui leur succédera cette année ? Les réponses commenceront à se dessiner dès ce samedi 10 février. Le programme : Samedi 10 février 2024 07h00 : Ouverture de la salle d’échauffement et début du pointage pour la catégorie U20. 08h00-12h15 : Qualifications pour la catégorie U20. 11h35 : Ouverture de la salle d’échauffement et début du pointage pour la catégorie U18. 13h35-17h50 : Qualifications pour la catégorie U18. 17h50 : Début de l'isolement pour la catégorie U20. 19h20 : Présentation et observation des finalistes U20, suivies de la finale (19h30-20h40) et des podiums. Dimanche 11 février 2024 07h15 : Ouverture de la salle d’échauffement et début du pointage pour la catégorie U16. 08h15-12h30 : Qualifications pour la catégorie U16. 12h20 : Début de l'isolement pour la catégorie U18. 13h50 : Présentation et observation des finalistes U18, suivies de la finale (14h00-15h10). 15h00 : Début de l'isolement pour la catégorie U16. 16h30 : Présentation et observation des finalistes U16, suivies de la finale (16h40-17h50) et des podiums pour les catégories U16 et U18. Montmartin-sur-Mer, une commune française située dans le département de la Manche en région Normandie, deviendra donc, le temps d'un weekend, le théâtre des exploits des meilleurs jeunes bloqueurs de France. Une compétition que vous pouvez suivre en direct : LIVE - Qualifications U20 : Samedi 10 février 2024 • 8h00 > 12h15 LIVE - Qualifications U18 : Samedi 10 février 2024 • 13h35 > 17h50 LIVE - Finales U20 : Samedi 10 février 2024 • 19h20 > 20h40 LIVE - Qualifications U16 : Dimanche 11 février 2024 • 8h15 > 12h30 LIVE - Finales U18 : Dimanche 11 février 2024 • 13h50 > 15h10 LIVE - Finales U16 : Dimanche 11 février 2024 • 16h30 > 17h50

  • Championnat de France de bloc à Valence - À suivre en live

    Après Montmartin-sur-Mer le weekend dernier, c'est au tour de la Cité de l'escalade de Valence d'être l'épicentre de l'escalade française en accueillant le Championnat de France de blocs. Organisé par le club Mineral spirit, cet événement d'envergure nationale rassemble les 150 meilleurs grimpeurs et grimpeuses de France, tous animés par un objectif commun : briller sur la scène nationale et se rapprocher d'une qualification pour les Jeux Olympiques de Paris cet été. Un rendez-vous incontournable pour les passionnés d'escalade La compétition, qui débute ce vendredi 16 février, offre au public l'opportunité unique d'assister à des performances de haut niveau sur le tout nouveau mur de la Cité de l'escalade. Conçue pour accueillir des compétitions, cette infrastructure moderne témoigne de l'ambition de Valence et du club Mineral spirit de se positionner comme des acteurs clés dans l'univers de la compétition. Le programme : Vendredi 16 février (entrée gratuite) 09h00 > 14h00 Qualifications (75 hommes et 75 femmes) 19h00 > 21h15 Demi-finales (20 hommes et 20 femmes) Samedi 17 février (entrée payante) Dès 11h : de nombreuses animations sont proposées - 19h Finale femmes - 21h Finale hommes - 22h40 Podiums Championnat de France Un événement retransmis en direct Pour ceux qui ne pourront pas être présents, France Télévision propose de retransmettre en live les finales du championnat de France de bloc sur ce lien. Vous pourrez également regarder ces finales en différé via ce même lien (disponible jusqu'au 17 mars 2024).

  • Batso, le nouveau film d'Hollywood sur l'escalade

    Dans le panthéon des films qui mettent l'escalade à l'honneur, "Batso" s'annonce comme une production des plus prometteuses. Au programme : l'histoire captivante de pionniers de l'escalade qui ont osé défier les vertigineuses parois d'El Capitan. Ce film, porté par un casting stellaire comprenant Ethan Hawke, Daniel Radcliffe et Jessica Biel, plonge au cœur des années 1970 pour retracer l'épopée de grimpeurs déterminés à conquérir l'une des voies les plus ardues du monde de l'escalade. Au centre de cette aventure se trouve Warren "Batso" Harding, interprété par Ethan Hawke, un grimpeur dont la ténacité et l'ingéniosité ont marqué l'histoire de l'escalade. À ses côtés, Daniel Radcliffe endosse le rôle de Dean Caldwell, compagnon d'ascension et figure tout aussi emblématique de cette quête de l'impossible. Ensemble, leur périple sur "The Wall of Early Morning Light" incarne non seulement une prouesse physique et mentale sans précédent mais aussi un défi aux conventions et une affirmation brute de liberté. Le scénario, tissé par Eamon O’Sullivan, promet de capturer l'essence de ces interactions humaines, entre détermination, camaraderie et dépassement de soi. Il faut dire que la genèse de "Batso" s'ancre dans un exploit totalement inimaginable pour l'époque : une ascension qui devait initialement s'étendre sur une dizaine de jours mais qui s'est muée en une épopée de 28 jours, marquée par la persévérance face aux éléments déchaînés et à l'adversité technique. Une traversée épique qu'ils mèneront jusqu'au bout, refusant l'aide proposée par le Service des Parcs Nationaux qui, ne les voyant pas revenir, avait organisé un sauvetage en urgence. Cette aventure est bien entendu un récit incontournable pour les fans de grimpe. Pour Kyle Marvin, le réalisateur, "Batso" n'est pas juste un film sur l'escalade, mais une métaphore de la vie, un rappel que nous avons tous nos propres montagnes à escalader, nos propres Dawn Walls à conquérir. Avec une sortie très attendue, "Batso" ne manquera pas de marquer les esprits. Une invitation à explorer les confins de la résilience humaine, à travers le prisme de l'escalade, dans le Yosemite, en tout cas à nous ça devrait nous plaire ! Malheureusement pour l'instant aucun agenda n'a encore été dévoilé.

  • 11% d'accès à la nature ne suffisent pas : Le combat du BMC pour l'Angleterre et le Pays de Galles

    En cette Saint-Valentin, le British Mountaineering Council (BMC) lance un appel au cœur des amoureux de la nature. À travers sa campagne "Access Land", l'organisme ambitionne de sensibiliser à ce constat alarmant : seuls 11 % de l'Angleterre et du Pays de Galles sont accessibles aux marcheurs et grimpeurs sans risque de transgression. Ces territoires, souvent isolés - montagnes, landes, bruyères, littoraux - restent hors de portée pour beaucoup, limités par la distance ou le coût des déplacements et hébergements. Cette déconnexion avec la nature imposée par la loi soulève une question cruciale : comment inciter à sa préservation sans un accès libre et ouvert à tous ? Fondé en 1944 sur une initiative de Geoffrey Winthrop Young, président du Club Alpin de l'époque, le BMC se dresse comme le gardien des intérêts des communautés de grimpeurs, randonneurs et alpinistes. Reconnu par le gouvernement comme l'autorité nationale de l'escalade en compétition, il œuvre inlassablement pour le maintien de l'accès aux sites naturels d'escalade, essentiels à la pratique et à l'esprit de ces activités. Eben Muse, responsable de l'accès et de la conservation pour le Pays de Galles, résume la vision du BMC : "Nous devons radicalement repenser notre approche de l'accès à la nature, en privilégiant une inclusion par défaut, inspirée des modèles écossais et scandinave, garantissant un Droit de Vagabonder pour tous. Si cette ambition s'avère hors de portée, nous plaidons au minimum pour une extension des droits d'accès à des espaces plus variés, favorisant une cohabitation harmonieuse entre loisirs et préservation des paysages." Le BMC ne se contente pas de plaider pour une réforme, il agit. Avec son manifeste "Outdoors for All", soutenu par une coalition d'organisations de plein air, il appelle à une législation novatrice ouvrant la campagne britannique. Ce document, qui sera présenté au Parlement le 6 mars 2024, incarne une étape cruciale vers la concrétisation de ces aspirations. L'engagement du BMC se manifeste également sur le terrain, avec son soutien actif à des causes comme l'appel pour le camping sauvage à Dartmoor, et par la diffusion de ce court métrage "Access Land", vecteur puissant de sensibilisation à la cause. Dans cette dynamique de changement, le BMC invite chacun à prendre part à l'action en interpellant les représentants politiques. Un modèle de courrier est mis à disposition, encourageant à revendiquer un système d'accès inspiré des modèles écossais et scandinave, promesse d'une nature accessible et d'une société plus connectée à son environnement. De manière cohérente avec l'agenda et cette Saint-Valentin, le BMC nous rappelle que l'amour de la nature est indissociable de la liberté de la parcourir. En soutenant la campagne "Access Land", chacun est invité à contribuer à une vision où la nature, source de bien-être et d'inspiration, est à la portée de tous.

  • « Beyond Rock Bottom » - L'escalade, une nouvelle voie de guérison face à la dépendance

    Durant trois ans, une équipe de documentaristes hongrois a plongé au cœur d'une démarche singulière : explorer comment l'escalade peut se transformer en un outil thérapeutique crucial dans le processus de guérison de la dépendance aux drogues. Le fruit de leur travail, le documentaire « Beyond Rock Bottom » - « Au-delà du point de non-retour » en français - offre une immersion dans la vie de deux individus en quête de rédemption : Boróka, lycéenne élevée dans un milieu familial difficile, et Szilveszter, jeune homme en lutte avec son identité sexuelle, tous deux accueillis au Centre de Rétablissement Megálló à Budapest. Géré par d'ex-dépendants, Megálló se distingue par son approche originale, choisissant l'escalade parmi ses outils thérapeutiques. Cette discipline, exigeant à la fois force mentale et physique, s'avère être un catalyseur puissant pour le changement. Boróka et Szilveszter, à travers leurs premières prises, s'engagent sur un chemin escarpé de découverte personnelle, affrontant les tempêtes familiales, en quête de soutien, de pardon et, essentiellement, d'acceptation de soi. Ce documentaire ambitionne de déconstruire les stéréotypes liés à la dépendance, invitant à une réflexion plus nuancée sur ce fléau. Il met en lumière l'importance capitale du passage à l'âge adulte, des séquelles laissées par les traumatismes enfantins, et du rôle crucial joué par les structures familiales et les réseaux de soutien. L'initiative résonne avec celle de « Ça me dit de grimper », une organisation canadienne lancée en 2020. Cette dernière vise également à utiliser l'escalade comme levier pour accompagner des individus aux prises avec des problématiques de dépendance, de santé mentale ou des enjeux comportementaux et judiciaires, témoignant ainsi d'un mouvement grandissant vers des approches thérapeutiques alternatives. Bien que la bande-annonce de « Beyond Rock Bottom » soit d'ores et déjà accessible, la patience est de mise pour découvrir le documentaire dans son intégralité, sa première officielle étant programmée pour septembre 2024 dans les cinémas hongrois.

  • IFSC Lounge, le tout nouveau podcast de l'IFSC

    Le mois dernier, Vertige Media mettait en avant une sélection de podcasts captivants pour les aficionados de l'escalade. Désormais, un nouveau venu promet de marquer les esprits dès le 15 février : IFSC Lounge, une initiative ambitieuse produite par la Fédération Internationale d'Escalade Sportive (IFSC). Avec l'objectif de mettre en lumière les figures emblématiques de l'escalade, l'IFSC Lounge s'engage à explorer les sujets brûlants du moment tout en plongeant dans les souvenirs les plus marquants des carrières de ses invités, que ce soit sous les projecteurs ou dans l'ombre. Fort de ses relations privilégiées, l'IFSC dispose de tous les atouts pour attirer les personnalités les plus influentes de l'escalade. À la barre de ce podcast, nous retrouvons une figure bien connue de la communauté de l'escalade : Matt Groom, célèbre commentateur des compétitions IFSC et producteur de contenus pour la chaîne YouTube EpicTV. Le coup d'envoi sera donné le jeudi 15 février, avec une première diffusion en direct sur Facebook et YouTube. Ce premier épisode mettra à l'honneur Sean McColl, une légende de l'escalade considérée comme l'une des plus importantes de tous les temps. Fort d'un palmarès impressionnant incluant 175 compétitions de Coupe du Monde IFSC, quatre Championnats du Monde, 34 médailles en Coupe du Monde, sans oublier sa participation aux Jeux Olympiques et de nombreux autres faits d'armes, Sean McColl est la figure idéale pour assurer une visibilité maximale à ce lancement. L'épisode sera par la suite accessible sur Apple Podcast, Spotify et Spreaker, ouvrant la voie à une série dont le rythme de publication reste à préciser.

  • Connor Herson triomphe sur "Blackbeard's Tears": Une seconde ascension historique

    Dans un exploit remarquable Connor Herson réalise la seconde ascension de "Blackbeard's Tears", une voie d'escalade traditionnelle parmi les plus ardues de Californie, cotée 5.14c (8c+). Située sur la côte nord de la Californie, cette ligne fascinante avait attendu sept longues années avant de trouver un prétendant à la hauteur de son premier libérateur, Ethan Pringle. Né dans une famille de grimpeurs, Connor Herson s'est rapidement passionné pour ce sport, s'illustrant dans diverses disciplines allant du big wall au bloc, en passant par l'escalade sportive et la compétition. Résident de la baie de San Francisco, il est devenu le plus jeune grimpeur à réaliser en libre "The Nose" sur El Capitan à l'âge de 15 ans, et a récemment effectué la première ascension sur coinceurs de "Empath" (cotée 9a). "Blackbeard's Tears" se distingue par sa ligne noire évidente, surplombant une vague de pierre sévèrement déversante. Libérée pour la première fois par Ethan Pringle en 2015, cette voie est considérée comme l'une des routes trad les plus difficiles de Californie. Composée de trois sections distinctes, elle représente un défi de taille pour les grimpeuses et grimpeurs aspirant à la conquérir. Le film de cette ascension, réalisé par Carlo Traversi, coéquipier de talent, offre une immersion dans cette aventure. Originaire de Santa Rosa en Californie, Carlo est également une pointure de la pratique, il a excellé dans toutes les disciplines de l'escalade, du bloc à la haute difficulté, et s'est également distingué par sa capacité à capturer et partager ses expériences à travers la photographie et la vidéo. Fondateur du Boulder Field à Sacramento, l'une des plus grandes salles de bloc au monde, il contribue activement à la communauté grimpeuse locale et à l'organisation d'événements. Pour ceux qui souhaitent explorer plus d'ascensions, la section "Vidéos" de Vertige Media est là pour vous.

  • Nivéales-Comalp dévoile les nominés aux trophées de la montagne

    Le monde des sports de montagne s'apprête à vivre la toute première édition des Trophées de la Montagne, prévue le 7 mars 2024 à Grenoble. Initiée par Nivéales-Comalp, reconnue pour ses publications emblématiques telles que Grimper, Montagnes Magazine, et Skieur Magazine, cette cérémonie vise à honorer les exploits exceptionnels des athlètes français dans les disciplines de l'alpinisme, du ski de montagne, et de l'escalade en extérieur pour l'année 2023. Avec le soutien de la Fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME) et de la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM), les Trophées de la Montagne promettent d'être un événement marquant pour la communauté des sports de montagne. L'ambition est claire : établir les Trophées de la Montagne comme un rendez-vous annuel incontournable, célébrant la passion, le courage, et l'innovation dans les sports de montagne. Les nominés de l'année Pour cette première édition, le jury, composé d'experts reconnus, a sélectionné des athlètes dont les réalisations en 2023 ont marqué les esprits : Alpinisme : Léo Billon, Benjamin Védrines, et Symon Welfringer se distinguent par leurs ascensions audacieuses et leurs ouvertures pionnières, avec une mention spéciale pour Sophie Lavaud, première Française à conquérir les 14 sommets de plus de 8 000 mètres. Escalade en extérieur : Seb Bouin et Stéphanie Lo Piccolo sont reconnus pour avoir repoussé les limites de la difficulté, tandis que Nicolas Moineau, non-voyant, inspire par sa performance en falaise. Ski de montagne : Vivian Bruchez, Nicolas Jean, et Tom Lafaille sont applaudis pour leurs descentes périlleuses et leurs premières historiques. La Bastille de Grenoble servira de cadre à cette célébration du 7 mars, où seront dévoilés les lauréats de chaque catégorie ainsi qu'un prix spécial du jury pour des réalisations originales ou éco-responsables. Catherine Destivelle, marraine de l'événement, ajoutera à l'éclat de cette soirée qui promet d'être un moment de reconnaissance et de partage.

  • La Belgique en avant-garde : un centre hospitalier inaugure un mur d'escalade

    Le 12 février, un événement marquant a eu lieu dans le domaine de la réadaptation médicale en Belgique : l'inauguration d'un mur d'escalade au Centre hospitalier neurologique William Lennox (CHNWL), localisé à Ottignies, près de Bruxelles. Cette cérémonie a bénéficié de la présence notable de Nicolas Collin, grimpeur émérite belge et médaillé d'or en bloc aux Jeux mondiaux de Birmingham en 2022, soulignant l'importance de cet ajout aux infrastructures de l'hôpital. Le CHNWL, reconnu pour son expertise dans la prise en charge de patients, tant adultes qu'enfants, souffrant de troubles neurologiques divers (tels que les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens, l'épilepsie, les troubles de la conscience ou encore les troubles cognitifs développementaux), intègre le sport comme un pilier fondamental de sa démarche thérapeutique. L'introduction d'un mur d'escalade dans ses locaux vient renforcer cette orientation, en offrant une nouvelle voie pour la réadaptation physique et mentale des patients. Lors de l'inauguration, Nicolas Collin a assuré un patient qui, après un accident d'escalade en 2022, a passé plus d'un an au centre en rééducation. Ce patient, qui a déjà exploré diverses activités sportives telles que le ping-pong, le judo, et la natation dans le cadre de son rétablissement, a pu exprimer sa joie et sa détermination en renouant avec l'escalade. Une ascension suivie par un public venu nombreux à cette occasion. Cette initiative est une première en Belgique, faisant du mur d'escalade un atout non seulement pour les patients du CHNWL mais aussi pour la communauté locale, grâce à l'accessibilité du dispositif via le club Revality Sport. Anne Frédérick, directrice générale et médicale de l'établissement, a saisi cette occasion pour rappeler l'importance cruciale du sport dans le rétablissement et la qualité de vie des patients : Nous offrons à nos patients une nouvelle approche du sport, leur prouvant que même après une lésion cérébrale, la pratique sportive reste accessible. Notre but est de raviver leur désir de progression et de dépassement. Et l'escalade, bien plus qu'une activité physique, joue un rôle crucial dans le développement de compétences psycho-cognitives telles que la mémorisation, la visualisation, et la planification. Au-delà de ses bienfaits physiques manifestes, la pratique de l'escalade de voie encourage une progression et un épanouissement tant individuel que collectif. L'aspect social de l'escalade, pratiquée en binôme ou en groupe, constitue un puissant moteur de motivation. La coopération et les encouragements mutuels peuvent devenir des catalyseurs de dépassement personnel et transformer l'expérience de grimpe en un levier de croissance et de solidarité. Cette innovation s'inscrit dans une tendance plus large, comme en témoigne l'initiative similaire d'une clinique de physiothérapie suisse fin 2023, intégrant également un mur d'escalade à ses équipements. Ces démarches pionnières mettent en lumière les bénéfices tangibles de l'escalade dans la rééducation, offrant une source précieuse d'inspiration pour les professionnels de santé à travers le monde..

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