EP Climbing introduit l’eucalyptus dans les murs d’escalade indoor
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Dernière mise à jour : il y a 2 jours
Pendant des années, l’équation « mur d’escalade = bouleau multiplis » semblait intangible. Puis les chaînes d’approvisionnement ont vacillé, révélant une dépendance aussi technique que géopolitique. EP Climbing avance aujourd’hui une option eucalyptus : une alternative validée qui sécurise la filière des murs d’escalade sans renoncer aux performances ni au rendu, et qui s’inscrit dans un cadre d’achats maîtrisé.

Dans l’industrie des murs d’escalade, la qualité de l’expérience repose sur des détails invisibles : la tenue des ancrages, la stabilité dimensionnelle, le comportement à l’impact, la régularité d’aspect sous peinture, etc. Quand le « bouleau par défaut » se heurte aux secousses du monde réel, la question n’est pas tant « quoi mettre à la place ? », mais plutôt « comment diversifier sans dégrader » . Du moins, c’est l’angle retenu par EP Climbing : convertir une contrainte d’approvisionnement en marge de manœuvre technique et, ce faisant, réduire la pression sur une essence en tension — avec des preuves normatives, des pilotes sur site, et un cadre RSE vérifié.
Pourquoi l’eucalyptus, et pourquoi maintenant ?
2022 fait office d’électrochoc : dans le sillage de la guerre en Ukraine, l’UE sanctionne les bois russe et biélorusse. Résultat : flambée des prix, pénuries ponctuelles, et circuits de réétiquetage via pays tiers dénoncés par des ONG. Traduction pour notre écosystème : dépendre d’une seule essence fragilise les projets (délais, devis) et brouille la traçabilité. Plutôt que de chercher des raccourcis, EP Climbing a choisi la voie longue : bâtir un deuxième standard matière — l’eucalyptus — testé, documenté, audité.
« On vit dans un monde incertain : avoir plusieurs options pour un même produit, c’est une forme de résilience. » nous explique Tiphaine Lazard, International Marketing Manager chez EP Climbing. « L’eucalyptus, ça permet surtout de diminuer la pression sur le bouleau, qui est déjà une essence en tension… Ce n’est pas un bois miracle ni un argument de greenwashing : l’idée, c’est de rendre la filière plus robuste en répartissant la demande sur plusieurs essences. »
Concrètement, EP Climbing préfère éviter la roulette russe : bois traçable (FSC®), code de conduite achats exigeant, audits internes pour s’assurer qu'aucun bois à traçabilité douteuse ne s’invite dans la chaîne. Diversifier n’a de sens que si on s'assure que la filière est propre de bout en bout. En parallèle, l'équipe de recherche et développement a travaillé plusieurs années sur les matériaux et leur durée de vie, avec une exigence simple : aucune concession sur la performance, l’esthétique ou la sécurité. L’eucalyptus entre au catalogue : une option de plus, mêmes normes, mêmes usages.
Une essence qui fait le boulot
Avant de parler « bois », EP Climbing a laissé parler les chiffres. Même protocole que pour le bouleau (EN 12572-1/2/3) : on tire, on fait tomber, on vérifie. Traction à 7,2 kN en vertical sans déformation, impact d’une masse de 22 kg lâchée de 1,5 m sans fissure, stabilité et ancrages conformes dans la durée. Il a fallu, au début, ajuster l’épaisseur ; depuis, l’eucalyptus coche les mêmes cases que le bouleau. « On n’était pas obligés d’aller si loin ; mais si on veut une vraie alternative, il faut l’éprouver comme le matériau historique. »

Reste le juge de paix : le chantier. Trois contextes, même verdict. Saint-André-les-Alpes en 100 % eucalyptus : usage intensif, sensation et confort visuel au rendez-vous, stabilité dimensionnelle qui ne bronche pas malgré l’humidité. South Bloc Parc en mixte eucalyptus/bouleau : compatibilité parfaite et une ambiance « forêt » qui parle aux enfants, preuve que l’option peut aussi signer une identité. Zermatt, version intégrale en contexte alpin : variations climatiques marquées, tenue et fiabilité confirmées à l’usage. Sur un autre chantier, un détail qui compte : les monteurs n’ont pas vu la différence au montage. Et dans leur bouche, « comme d’habitude » sonne comme un certificat.
Côté exploitation, pas de surprise sur le devis ni sur les délais : l’eucalyptus se cale sur le niveau du bouleau. La valeur se joue ailleurs. D’abord sur la continuité d’approvisionnement : une seconde référence matière, c’est moins de yo-yo tarifaire et plus de sérénité quand le marché se tend. Ensuite sur le rendu : un veinage parfois un peu plus présent, un « bois » qui vit bien sous peinture et peut marquer une zone d’une signature légère. EP Climbing pré-vient d’ailleurs les habitué·es : à nu, les toutes premières minutes peuvent laisser deviner des nuances — mieux vaut l’annoncer que décevoir. Enfin sur le message industriel & RSE : on ne promet pas un miracle, on répartit la demande et on sécurise la filière sans rien céder à la qualité.
Au pied du mur : là où se joue l’empreinte
Regarder un mur dans son ensemble, c’est admettre une réalité peu glamour : le plancher pèse lourd. Dans le bilan carbone d’une salle, les tapis tirent une part démesurée de l’addition. D’où un autre chantier engagé par EP Climbing, celui sur les mousses : une vingtaine de formulations mises à l’épreuve, non pas sur le papier mais en usage, là où se décident la tenue, la sécurité et la durée de vie. L’enjeu n’est pas de « cocher une case verte », mais d’arbitrer au réel entre deux vertus rarement simultanées : durabilité d’un côté, matière recyclée de l’autre. « On n’a pas encore la mousse recyclable et recyclée qui performe assez longtemps en usage réel… Entre une mousse +20 % durable et une mousse avec 15 % de recyclé mais moins robuste, le dilemme est concret. »
Ce dilemme, EP Climbing le traite par la preuve : mieux vaut une mousse qui dure plus longtemps (qui engendre moins de remplacements, moins de transport, moins de déchets) qu’un pourcentage « réconfortant » qui s’effrite trop vite. En parallèle se posent les questions essentielles de filière : réparabilité des modules, démontabilité en fin de vie, traçabilité des lots, et capacité à standardiser ce qui peut l’être pour éviter les « impasses » de recyclage. Rien de spectaculaire, tout de structurant : on déplace l’effort là où l’impact est maximal, quitte à renoncer à la promesse facile pour préférer des gains mesurables et réplicables.
Bref, du mur au tapis, même boussole : réduire la dépendance, réduire les déchets. L’eucalyptus desserre l’étau autour du bouleau ; les tapis allongent la durée là où l’empreinte pèse. Résultat : une filière moins fragile, sans rogner sur l’expérience des grimpeur·ses.
Article sponsorisé par EP Climbing














