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- Les grimpeurs qualifiés pour la finale d'escalade de vitesse aux JO de Paris 2024
Les huit grimpeuses qualifiées pour les phases finales d'escalade de vitesse ont été annoncées et participeront aux phases finales dès demain. C'était maintenant au tour des hommes de s'affronter au Bourget pour leurs qualifications en escalade de vitesse. Parmi les grimpeurs à surveiller de près, on retrouve l'Américain Samuel Watson, détenteur du record du monde de vitesse avec un chrono de 4,79 secondes, ainsi que le Français Bassa Mawem, qui devrait faire l'une de ses dernières apparitions en compétition. Une compétition intense et captivante, avec de nombreux talents en lice pour se qualifier pour les finales. Il fait chaud sur place, très chaud. Même si le mur est à l'ombre, on voit les athlètes avec des poches de glace dans leurs vestes en attendant leur tour. Nous avions visité le site d'escalade du Bourget sous la pluie, nous demandant comment ils allaient gérer un climat potentiellement humide. Le choix de la toile pour protéger les grimpeuses et les grimpeurs du soleil s'est révélé judicieux. En ce qui concerne la diffusion en direct, France TV a agacé les passionné(e)s d'escalade en diffusant le skateboard sur deux chaînes en simultané, ce qui a provoqué un torrent de colère des fans sur le chat et les a même fait manquer l'une des ascensions de Bassa Mawem. Heureusement, la chaîne a fini par corriger son erreur et a rétabli la diffusion de l'escalade de vitesse. Juste à temps pour voir Samuel Watson battre son propre record du monde, passant de 4,79 secondes à 4,75 secondes. C'est une excellente nouvelle pour le grimpeur américain, qui semble n'avoir pas encore révélé tout son potentiel. Bassa Mawem a réussi un exploit incroyable lors de son dernier duel d'escalade de vitesse, décrochant sa place en finale avec seulement un centième de seconde d'avance. Un moment de pur bonheur pour ses fans, d'autant plus qu'il avait annoncé qu'il mettrait fin à sa carrière de compétition après ces jeux. Cette performance mémorable restera gravée dans les mémoires comme un cadeau d'adieu exceptionnel à son public. Les résultats des qualifications masculines pour l'escalade de vitesse La suite du programme pour les JO Paris 2024 d'escalade Mercredi 7 août 10h00 : Demi-finale masculine de difficulté 12h35 : Phases finales féminines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Jeudi 8 août 10h00 : Demi-finale féminine de difficulté 12h35 : Phases finales masculines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Vendredi 9 août 10h15 : Finale masculine de bloc 12h35 : Finale masculine de difficulté et remise des médailles Samedi 10 août 10h15 : Finale féminine de bloc 12h35 : Finale féminine de difficulté et remise des médailles Comment suivre l'escalade en live ? Si vous souhaitez suivre gratuitement le live des épreuves d'escalade, c'est possible sur « france.tv Paris 2024 ». Aucun abonnement nécessaire, il faut juste se rendre sur ce lien et de se créer un un compte pour en profiter.
- La journée de tous les records pour l'escalade de vitesse aux Jeux Olympiques de Paris 2024
Hier, les qualifications masculines de vitesse aux Jeux Olympiques de Paris ont été le théâtre de nombreux records. Les 14 compétiteurs se sont affrontés d'abord lors des séries de qualification, puis dans des duel en duo lors des séries éliminatoires. Si l'on s'attendait évidemment à ce que plusieurs records olympiques soient battus, étant donné la jeunesse de la pratique en tant que discipline olympique, d'autres records continentaux et mondiaux ont également été largement dépassés. Le record olympique était jusqu'ici détenu par le grimpeur français Bassa Mawem, avec un chrono de 5,45 secondes, établi lors de la toute première apparition de l'escalade aux Jeux Olympiques de Tokyo. Une position de recordman dont on espère qu'il a bien profiter, car son record a été battu par pas moins de six grimpeurs et à sept reprises lors des JO de Paris : Rahmad Adi Mulyono : 5,07 secondes Veddriq Leonardo : 4,92 secondes Sam Watson : 4,91 secondes Amir Maimuratov : 4,89 secondes En ce qui concerne le record continental européen, l'Italien Matteo Zurloni a établi un nouveau record avec un temps de 4,94 secondes. Ensuite, l'Indonésien Veddriq Leonardo a égalé le record mondial avec un temps de 4,79 secondes. Lors des séries éliminatoires, Sam Watson a battu son propre record du monde en réalisant un incroyable 4,75 secondes. Le grimpeur américain détenait déjà les deux précédents records mondiaux – 4,798 et 4,859 secondes – qu'il avait établis en avril dernier lors de la Coupe du Monde de Vitesse à Wujiang. Les quarts de finale, les demi-finales et la finale de l'épreuve masculine de vitesse se tiendront demain, jeudi 8 août. Verrons-nous de nouveaux records tomber ? Rien n'est impossible. Les duels prévus pour les quarts de finale de demain : Sam Watson (USA) contre Julian David (NZL) Matteo Zurloni (ITA) contre Peng Wu (CHN) Veddriq Leonardo (INA) contre Bassa Mawem (FRA) Amir Maimuratov (KAZ) contre Reza Alipour Shenazandifard (IRI) Pour retrouver le programme complet, rendez-vous sur cet article.
- Les grimpeuses qualifiées pour la finale d'escalade de vitesse aux JO de Paris 2024
Après la demi-finale masculine d'escalade de bloc qui s'est déroulée ce matin, place maintenant aux qualifications féminines d'escalade de vitesse. Cette épreuve, très attendue du grand public, offre un spectacle impressionnant, typique de l'escalade sportive. Pour rappel, les huit premières athlètes se qualifieront pour la finale. Les duos de grimpeuses s'affrontent sur un mur totalement standardisé, dont la cotation est évaluée à 6B. Le début de la compétition a rapidement été interrompu en raison d'un problème de buzzer. En effet, cette plaque située en haut de chaque voie, que chaque grimpeuse doit toucher pour marquer la fin de son ascension, ne fonctionnait pas correctement sur la voie de gauche. Un problème rarissime et gênant, surtout que quatre grimpeuses étaient déjà passées. La question s'est alors posée : ces grimpeuses devront-elles recommencer ? Un dilemme éthique épineux pour les organisateurs ! Bien que le public ait exprimé son mécontentement par des huées, chacun a vite compris la complexité de la situation. Après un long moment d'attente, la compétition a pu reprendre son cours. La première grimpeuse, Zhou Yafei, dont le temps n'avait pas été validé, a dû grimper à nouveau. Une aubaine pour la grimpeuse chinoise qui réalise une ascension en 6.54 secondes, établissant ainsi un record olympique. C'est également le cas pour la grimpeuse indonésienne Desak Made Rita Kusuma Dewi, qui bat à son tour le record avec un temps de 6.52 secondes. Il faut dire que cette discipline est encore jeune, et on doit s'attendre à voir de nombreux records cette semaine ! Lorsque le format des duos a enfin pu reprendre, l'Américaine Emma Hunt a, elle aussi, établi un nouveau record avec un temps de 6.36 secondes. Un record explosé par la grimpeuse polonaise Aleksandra Mirosław qui bat le record du monde féminin avec un chrono à 6.06 secondes. Pour rappel le record masculin est de 4.79 secondes, détenu par l'Américain Samuel Watson. Capucine Viglione et Manon Lebon étaient évidemment observées avec attention, malheureusement elles ont échoué lors de ces qualifications. C'est une énorme déception pour les grimpeuses françaises, qui semblent avoir été submergées par la pression inhérente à ces jeux. Pendant la pause, les spectatrices et spectateurs ont eu le droit à l'apparition d'Alex Honnold, venu spécialement au Bourget pour l'occasion. Un événement plutôt exceptionnel pour ce grimpeur, qui s'est fait connaître grâce à ses ascensions en free solo (sans corde) et qui est sans doute l'un des grimpeurs les plus célèbres au monde. Les résultats des qualifications féminines pour l'escalade de vitesse Aucune française en finale de vitesse malheureusement ! Les grimpeuses que l'on retrouvera mercredi sont toutes les gagnantes des duels ainsi que Rajiah Sallsabillah. La suite du programme pour les JO Paris 2024 d'escalade Mardi 6 août 10h00 : Demi-finale féminine de bloc 13h35 : Qualifications masculines de vitesse Mercredi 7 août 10h00 : Demi-finale masculine de difficulté 12h35 : Phases finales féminines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Jeudi 8 août 10h00 : Demi-finale féminine de difficulté 12h35 : Phases finales masculines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Vendredi 9 août 10h15 : Finale masculine de bloc 12h35 : Finale masculine de difficulté et remise des médailles Samedi 10 août 10h15 : Finale féminine de bloc 12h35 : Finale féminine de difficulté et remise des médailles Comment suivre l'escalade en live ? « france.tv Paris 2024 » propose de suivre en direct et gratuitement les disciplines urbaines qui viennent de rejoindre les disciplines olympiques comme le BMX, le break dance, le skateboard, le surf, et l'escalade. La création d'un compte est obligatoire mais aucun abonnement ou téléchargement n'est nécessaire, il faut seulement se rendre sur ce lien.
- L'or pour Aleksandra Miroslaw en escalade de vitesse
Après une étape décisive pour les grimpeurs sur les épreuves du combiné ce matin, il est maintenant l'heure de la première finale pour l'escalade aux Jeux Olympiques 2024. Cette finale de vitesse pour les femmes voit une favorite se détacher très largement : Aleksandra Miroslaw, la grimpeuse polonaise, qui a battu le record olympique il y a tout juste 48 heures. On le savait, aucune française sélectionnée pour cette dernière étape de l'escalade de vitesse aux JO de Paris. Au total, ce sont huit grimpeuses qui s'affrontaient ce matin pour aller chercher l'une des trois médailles possibles. La Polonaise Aleksandra Kalucka décroche la médaille de bronze, la toute première médaille pour l'escalade de ces Jeux. Sa compatriote Aleksandra Miroslaw remporte l'or, tandis que la Chinoise Lijuan Deng repart avec l'argent. Les résultats de la finale féminine pour la vitesse La suite du programme pour les JO Paris 2024 d'escalade Jeudi 8 août 10h00 : Demi-finale féminine de difficulté 12h35 : Phases finales masculines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Vendredi 9 août 10h15 : Finale masculine de bloc 12h35 : Finale masculine de difficulté et remise des médailles Samedi 10 août 10h15 : Finale féminine de bloc 12h35 : Finale féminine de difficulté et remise des médailles Comment suivre l'escalade en live ? Le live des épreuves d'escalade est disponible sur « france.tv Paris 2024 ». Pas d'abonnement nécessaire, il suffit de se rendre sur ce lien et de se créer un un compte.
- Qui sont les huit grimpeurs en finale aux Jeux Olympiques Paris 2024 ?
Les demi-finales masculines du combiné en escalade sportive aux Jeux Olympiques de Paris 2024 viennent de se terminer avec la demi-finale de difficulté qui s'est déroulée ce matin au Bourget. Nous connaissons maintenant les huit grimpeurs qui se qualifieront pour la finale : vendredi pour le bloc et samedi pour la difficulté. C'est également l'occasion d'annoncer une excellente nouvelle, car nous aurons le plaisir de retrouver l'un de nos deux Français pour la suite des épreuves ! Les huit grimpeurs qualifiés pour les finales du combiné : Sorato Anraku (137 points) Toby Roberts (122.2 points) Adam Ondra (116.8 points) Alberto Ginès (100.7 points) Jakob Schubert (98.8 points) Paul Jenft (91.1 points) Colin Duffy (87.9 points) Hamish McArthur (79.3 points) C'est donc malheureusement la fin pour Sam Avezou, le second français présent sur ces épreuves de bloc et de difficulté. Mais nous aurons le plaisir de supporter Paul Jenft lors des finales à venir. Le classement général de l'ensemble des grimpeurs du combiné : Pour retrouver le programme complet et savoir comment suivre le live, rendez-vous sur cet article.
- Une demi-finale masculine de bloc très attendue aux JO de Paris 2024
Ce lundi 5 août marquait le lancement des épreuves d'escalade aux JO de Paris 2024 avec les épreuves masculines de bloc. Nous passons directement à la phase des demi-finales, puisque les épreuves qualificatives se sont déroulées ces derniers mois. Une demi-finale qui s'est déroulée devant plus de 6 000 personnes, sous un grand ciel bleu et un soleil de plomb. Ceux qui ont suivi le live en ligne sur la nouvelle chaîne dédiée aux sports urbains de France TV ont sûrement souri en écoutant les commentateurs, qui ont encore besoin de se roder pour cette discipline, qui ne fait que sa deuxième apparition aux Jeux Olympiques. Un live qui se voulait également pédagogue et pendant lequel il fallait accepter de ne pas pouvoir suivre 100% des essais des grimpeurs, entre explications diverses et publicités. À noter que le sondage réalisé en ligne, qui interrogeait les internautes sur leurs préférences, mettait en avant une attente particulièrement importante pour les épreuves d'escalade, avec presque 80% des votes, devant le break dance et le skateboard. On eu le droit à un départ particulièrement laborieux sur les deux premiers blocs, de toute évidence les ouvreurs ont mis la barre très haute pour ce lancement des épreuves. C'est le grimpeur sud-africain Mel Janse van Rensburg qui a eu la difficile tâche d'ouvrir la compétition. Un début sous une pression que l'on imagine évidemment énorme, et ce fut effectivement un premier bloc sur lequel il a eu beaucoup de mal. Il n'était d'ailleurs pas le seul à peiner sur cette phase initiale. Le grimpeur australien Campbell Harrison a même abandonné alors qu'il lui restait 10 secondes, rappelons que le départ se faisait sur un dévers très exigeant de 68°. Il a fallu attendre le Britannique Hamish McArthur pour que la première zone de ce bloc (10 points) soit enfin atteinte. Il s'arrêtera cependant là, à l'instar de nombreux autres grimpeurs. Plus d'une heure après le début de la compétition on se demande toutes et tous si un seul grimpeur va réussir à valider ce bloc, même le vétéran Adam Ondra qui sera à un seul mouvement du top préfèrera garder son énergie pour les blocs suivants. Le grimpeur français Paul Jenft, très attendu du public, est arrivé sur le tapis pour affronter le premier bloc sous un brouhaha d'encouragements. Comme les autres avant lui, il échouera sur ce bloc. C'est à partir du second bloc qu'il a enfin réussi à s'exprimer en grimpant haut, mais sans atteindre le sommet. Sur le dernier bloc, il est passé tout près de valider le top mais est tombé et a glissé en dehors de la zone des tapis... Un événement rare dans les compétitions qui a dû faire trembler les organisateurs, qui chercheront certainement à éviter que cela ne se reproduise à l'avenir. "Ça n'est jamais arrivé en compétition. Normalement, il y a des normes pour éviter cela, mais je suis tombé en dehors du tapis. Je me suis fait mal, mais on va regarder ça avec le kiné. Ça devrait aller." a partagé Paul Jenft. Sam Avezou nous a également offert une très belle prestation sur le second bloc, où l'on a cru qu'il allait marquer le premier top de cette étape. Ce premier top se fera attendre plus de 1h30 après le début de la compétition, et c'est le médaillé de bronze du combiné à Tokyo, Jakob Schubert, qui nous l'aura offert sur le tout premier bloc. Quelques secondes après, c'est Sam Avezou qui valide le dernier bloc, juste avant Adam Ondra sur le même bloc. Une série de tops qui a dû soulager les ouvreurs, qui devaient commencer à se demander quelles critiques ils allaient recevoir après cette épreuve de combiné. "C'était dur dès le départ, mais c'était dur pour tout le monde. Il fallait aller chercher le maximum de points, et nous devrons aller en chercher encore plus lors de l'épreuve de difficulté," a partagé Sam Avezou au micro de France TV. Le grimpeur japonais Sorato Anraku, le plus jeune des athlètes masculins du haut de ses 17 ans, est le premier à valider le second bloc. Un bloc que personne n'avait validé avant lui dans lequel il randonne complètement, ce qui lui permet de passer premier dans le classement, une place qu'il gardera jusqu'à la fin sur cette demi-finale. Les résultats de la demi-finale d'escalade de bloc Sorato Anraku domine nettement ce premier classement provisoire avec un total de 69 points, c'est Tomoa Narasaki un autre japonais que l'on retrouve en seconde place et Toby Roberts en troisième. Le français Sam Avezou se classe 4ème ! Les grimpeurs disposent désormais d'une journée et demi de repos avant de revenir au Bourget mercredi pour la demi-finale de difficulté. Une étape qui sera d'autant plus importante vu le peu de points engrangés à l'occasion de cette épreuve d'escalade de bloc. La suite du programme pour les JO Paris 2024 d'escalade Lundi 5 août 13h35 : Qualifications féminines de vitesse Mardi 6 août 10h00 : Demi-finale féminine de bloc 13h35 : Qualifications masculines de vitesse Mercredi 7 août 10h00 : Demi-finale masculine de difficulté 12h35 : Phases finales féminines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Jeudi 8 août 10h00 : Demi-finale féminine de difficulté 12h35 : Phases finales masculines de vitesse (quarts de finale, demi-finales et finale) et remise des médailles Vendredi 9 août 10h15 : Finale masculine de bloc 12h35 : Finale masculine de difficulté et remise des médailles Samedi 10 août 10h15 : Finale féminine de bloc 12h35 : Finale féminine de difficulté et remise des médailles Comment suivre l'escalade en live ? « france.tv Paris 2024 » permet de suivre en direct et gratuitement les nouvelles disciplines urbaines comme le BMX, le break dance, le skateboard, le surf, et l'escalade. 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- Les Dolomites, berceau de l'escalade
Les Dolomites, situées dans le nord de l'Italie, sont un joyau naturel reconnu par l'UNESCO depuis 2009. Leurs parois abruptes et leurs sommets spectaculaires attirent des grimpeurs et grimpeuses du monde entier depuis plusieurs décennies. Cet attrait, ancré dans l'histoire de l'escalade, fait des Dolomites un lieu incontournable pour ce sport. Ce massif montagneux, qui culmine à 3 343 mètres d'altitude, doit son nom à son abondance de roche sédimentaire carbonatée, appelée dolomie. L'histoire de l'escalade dans les Dolomites L'histoire de l'escalade dans les Dolomites commence réellement à la fin du 19ème siècle. Des pionniers comme Paul Grohmann, qui réalise la première ascension du Cimon della Pala en 1869, viennent de partout pour découvrir ce vertigineux espace de jeu. Les premières ascensions, réalisées à l'aide de techniques rudimentaires et d'équipements limités, étaient particulièrement audacieuses et dangereuses. Il faudra attendre 60 ans pour que les Dolomites connaissent une révolution grâce à l'introduction de nouvelles techniques et de nouveaux équipements dans les années 1930. À cette époque, Narciso Delladio, un cordonnier de Tesero, eut l'idée de fabriquer des chaussures légères en cuir dédiées à l'alpinisme. Il dépose un brevet pour un système de laçage innovant qui sera largement utilisé par la suite. Ce brevet marquera la naissance de La Sportiva, aujourd'hui un des leaders de l'industrie outdoor, bien connue des grimpeuses et grimpeurs. L'un des moments les plus marquants de cette période est l'ascension de la face nord de la Cima Grande di Lavaredo par Emilio Comici en 1933. Cette ascension, spectaculaire pour l'époque, démontre une technique et une endurance impressionnantes, établissant définitivement les Dolomites comme un site incontournable pour les grimpeurs du monde entier. Les grandes figures de l'escalade De nombreuses figures emblématiques de l'escalade ont marqué l'histoire des Dolomites. Riccardo Cassin, Reinhold Messner et Walter Bonatti sont parmi les plus célèbres. Leurs exploits dans les Dolomites ont repoussé les limites de ce qui était considéré comme possible et ont inspiré des générations de grimpeurs. Reinhold Messner, par exemple, est connu pour ses ascensions en solo et sans oxygène. Dans les Dolomites, il réalise plusieurs ascensions difficiles qui établissent de nouvelles normes en matière de courage et de compétence. Son approche minimaliste et sa philosophie de l'alpinisme ont laissé une empreinte indélébile sur la communauté des grimpeurs. Parmi les grandes figures emblématiques des Dolomites figure aussi Pietro Dal Pra, un grimpeur renommé depuis plusieurs décennies. Pietro a exploré les sommets vertigineux des Dolomites depuis son enfance, influencé par son père dès 1983. Diplômé Guide de Haute-Montagne, il s'est distingué sur la scène internationale au début des années 2000 par des ascensions audacieuses. Aujourd'hui il vit toujours dans les Dolomites et travaille dans la conception de nouveaux modèles de chaussons d'escalade pour La Sportiva, contribuant ainsi à l'évolution de l'escalade. Les voies et sommets célèbres Les Dolomites offrent une grande variété de voies et de sommets devenus légendaires dans le monde de l'escalade. La Tre Cime di Lavaredo, avec ses trois pics emblématiques, est l'un des plus célèbres. Les faces nord et ouest de ces sommets sont parmi les plus redoutées et respectées. Le Marmolada, le plus haut sommet des Dolomites avec ses 3 343 mètres, surnommé "la reine des Dolomites", fascine particulièrement. Avec sa face sud spectaculaire, il attire des grimpeurs en quête de défis techniques et d'ascensions difficiles. La Brenta, une autre chaîne des Dolomites, est célèbre pour ses tours de calcaire et ses voies complexes, exigeant habileté et endurance. La paroi Preuss, ouverte en solo intégral en 1911 par le célèbre grimpeur autrichien Paul Preuss, est particulièrement notable. Les Dolomites aujourd'hui : Un paradis à préserver Aujourd'hui, les Dolomites continuent d'attirer des grimpeurs du monde entier. Elles offrent un mélange unique de défis techniques, de beauté naturelle et d'histoire riche. Les parois calcaires abruptes et les tours imposantes offrent des possibilités infinies pour les grimpeurs de tous niveaux. L'escalade dans les Dolomites est une immersion dans une histoire vivante, chaque voie et chaque sommet ayant sa propre histoire, racontée à travers les exploits des grimpeurs. Avec la popularité croissante de cet espace, la préservation des Dolomites est devenue une préoccupation majeure. Les autorités locales et les communautés de grimpeurs travaillent ensemble pour garantir que ces montagnes restent un lieu de beauté naturelle et de défis sportifs. Des initiatives de conservation et des régulations strictes sont mises en place pour protéger l'écosystème fragile des Dolomites. C'est le cas de la fondation FiemmePER qui a été créée dans la région avec pour objectif principal de promouvoir la durabilité, l'innovation et le développement communautaire. Elles permettent à des entreprises locales de soutenir des initiatives environnementales telles que la gestion durable des forêts, des ressources naturelles, la promotion de l'agriculture biologique, etc. La Sportiva, toujours implantée dans le Val di Fiemme, est un exemple de société impliquée au travers de FiemmePER. Les Dolomites sont un témoignage vivant de l'histoire et de l'évolution de la pratique de l'escalade. De leurs premières ascensions audacieuses à leur statut actuel de destination mondiale de l'escalade, elles symbolisent la passion, la persévérance et le respect pour la nature. La Maison La Sportiva Si l'histoire des Dolomites vous intéresse, notez que La Sportiva sera à Paris cet été du 05/08 au 14/08 dans le cadre de La Maison La Sportiva. L'occasion de rencontrer leurs équipes et d'échanger avec les athlètes de la marque qui seront présents. Informations pratiques : Arkose Pantin : 05/08/2024 au 10/08/2024 Climb Up Aubervilliers : 11/08/2024 au 14/08/2024 Adresse du Pop-Up Store : 42 rue des Écoles - 75005 Paris Avec le soutien de La Sportiva.
- Janja Garnbret Unfiltered : Plongée dans l'univers d'une des favorites des JO de Paris 2024
Adidas Terrex a récemment partagé la première épisode, sur les trois qui sont prévus, de "Janja Garnbret Unfiltered : What You See Is What You Get" sur sa chaîne YouTube, mettant en lumière la carrière impressionnante de Janja Garnbret, une grimpeuse de classe mondiale qui sera suivie avec attention aux Jeux Olympiques de Paris 2024. On revient sur les points clés abordés dans cette vidéo. Un parcours qui débute à l'âge de 7 ans Janja Garnbret, qui a commencé à grimper à l'âge de 7 ans, partage son parcours exceptionnel dans cette vidéo. Élevée dans une famille non-grimpeuse et ayant essayé divers sports comme la danse, l'athlétisme et le tennis, c'est finalement l'escalade qui est devenue sa première passion et son chemin de vie. L'influence de la danse Dans cette interview ouverte et honnête, sans filtre comme indiqué dans le titre, Janja explique comment la danse a influencé son style d'escalade. Elle décrit l'escalade comme une forme d'expression personnelle, similaire à la danse, ce qui l'a aidée à développer des mouvements fluides et gracieux sur le mur. Débuts et ascension en compétition Janja a commencé à participer à des compétitions dès l'âge de 8 ans et a rapidement progressé pour remporter son premier titre national à 9 ans. Elle révèle que le sport l'a poussée à grandir rapidement et à apprendre à gérer la pression dès son jeune âge. Ses parents ont joué un rôle important dans ce processus en la soutenant tout au long de son parcours, et agissant comme ses premiers sponsors. Reine du circuit des compétitions IFSC Depuis ses débuts, Janja a dominé le circuit des compétitions organisées par l'IFSC, remportant 20 médailles d'or et devenant la première championne olympique d'escalade aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Elle explique que, malgré les attentes et la notoriété, sa priorité reste le plaisir de grimper et l'expression de soi sur le mur. Inspirations et philosophie de vie Janja partage également ses sources d'inspiration, notamment les athlètes qui restent au sommet de leur sport pendant de nombreuses années. Elle admire leur persévérance et leur engagement constant à s'améliorer. En tant que modèle pour les jeunes grimpeuses et grimpeurs, Janja souhaite montrer la réalité du sport, y compris ses défis et ses moments difficiles, et inspirer les autres à croire en eux-mêmes et à poursuivre leurs rêves. Un regard vers l'avenir Avec un focus forcément tourné vers les Jeux Olympiques de 2024, Janja reste concentrée sur l'essentiel : s'amuser et rester fidèle à elle-même. Elle souligne l'importance de ne pas se laisser submerger par les petites frustrations et de toujours chercher à s'améliorer. La vidéo "Janja Garnbret Unfiltered : What You See Is What You Get" offre une perspective intime sur la vie et la carrière de Janja Garnbret, une des plus grandes grimpeuses de tous les temps. À travers ses réflexions et ses expériences, elle partage une leçon universelle sur la passion, la persévérance et l'authenticité. Pour découvrir cette vidéo publiée sur la chaîne YouTube d'Adidas Terrex et en savoir plus sur le parcours extraordinaire de Janja Garnbret et ses aspirations futures dans le monde de l'escalade :
- Pourquoi les Japonais sont-ils aussi forts en escalade ?
Pour celles et ceux qui suivent de près les compétitions internationales d'escalade, vous avez certainement remarqué que les Japonais sont des concurrents redoutables pour les grimpeuses et grimpeurs du monde entier. Un coup d'œil au podium de la dernière Coupe du Monde d'escalade à Briançon suffit pour s'en convaincre : trois médailles, trois Japonais. Ce n'est pas une exception, car à chaque étape de la Coupe du Monde cette année, des grimpeuses et grimpeurs japonais ont systématiquement occupé au moins deux places sur le podium dans l'une des catégories. Un exploit d'autant plus remarquable que même lorsque leurs meilleur·e·s grimpeuses et grimpeurs sont absents, comme Tomoa Narasaki, Sorato Anraku, Ai Mori et Miho Nonaka à Briançon, l'équipe reste extrêmement compétitive. Cette domination japonaise en escalade suscite une question légitime : comment font-ils pour être aussi forts ? Des experts invités sur le podcast Climbing Gold d'Alex Honnold ont tenté d'y répondre. Voici un résumé de leur discussion. La conception des salles et les styles d'entraînement Au Japon, les salles d'escalade sont souvent conçues avec des plafonds bas en raison des contraintes urbaines, ce qui entraîne la création de blocs extrêmement difficiles et techniques. Cette configuration oblige les grimpeuses et grimpeurs à développer une force et une technique exceptionnelles dès le départ. De plus, les séances d'entraînement y sont généralement très longues et intensives, les grimpeuses et grimpeurs passant des heures à perfectionner des mouvements complexes. La culture et la mentalité La culture japonaise valorise la perfection et la persévérance. Cette obsession pour l'amélioration continue et la maîtrise des détails minutieux se reflète dans leur approche de l'escalade. Les grimpeuses et grimpeurs japonais privilégient une approche méthodique et réfléchie, se concentrant sur la qualité des mouvements plutôt que sur la quantité. L'environnement compétitif Le niveau de compétition au Japon est extrêmement élevé, avec de nombreuses grimpeuses et nombreux grimpeurs de haut niveau s'entraînant ensemble. Cette concurrence constante pousse les grimpeuses et grimpeurs à se surpasser et à adopter de nouvelles techniques et stratégies. L'exposition à des grimpeuses et grimpeurs exceptionnels dès le plus jeune âge inspire et motive les jeunes talents à atteindre des niveaux de performance élevés. Le physique Les grimpeuses et grimpeurs japonais ont souvent une stature compacte et une agilité remarquable, des qualités physiques qui s'accordent bien avec les exigences de l'escalade de bloc moderne. Leur habileté à exécuter des mouvements dynamiques et techniques leur donne un avantage certain dans les compétitions. Un aspect souvent négligé mais essentiel est la peau des grimpeuses et grimpeurs. D'après les invités du podcast d'Alex Honnold, les grimpeuses et grimpeurs japonais semblent avoir une peau suffisamment adhérente sans être trop sèche ou trop humide, ce qui les aiderait à éviter les blessures fréquentes aux doigts que subissent souvent les grimpeuses et grimpeurs américain·e·s et européen·ne·s. La popularité de l'escalade Au Japon, l'escalade bénéficie d'une popularité croissante, avec des grimpeuses et grimpeurs célèbres comme Tomoa Narasaki et Akiyo Noguchi apparaissant sur des affiches dans les stations de train très fréquentées. Cette visibilité et cette reconnaissance contribuent à attirer de nouveaux talents vers le sport et à les inspirer à poursuivre l'excellence. La structure et la programmation de l'entraînement Contrairement à d'autres pays, il n'y a pas de programme centralisé ou de fédération avec des financements importants pour les grimpeuses et grimpeurs japonais. Le succès vient principalement de l'initiative individuelle et des petits groupes d'entraînement dévoués, se concentrant sur des détails minutieux et des styles variés. L'équipe japonaise a également redéfini les standards du sport. Leurs performances impressionnantes lors des Coupes du Monde et leur capacité à introduire de nouveaux mouvements et techniques ont inspiré des grimpeuses et grimpeurs du monde entier. À l'approche des Jeux Olympiques de Paris, les attentes sont élevées, avec quatre grimpeuses et grimpeurs japonais·e·s - Tomoa Narasaki, Sorato Anraku, Ai Mori et Miho Nonaka - considéré·e·s comme de sérieux·ses prétendant·e·s aux médailles. Ces articles peuvent aussi vous intéresser : Qui sont les 7 athlètes qui représenteront la France aux JO d'escalade cet été ? JO Paris 2024 : Le programme et comment suivre les épreuves d'escalade ? Qui va gagner les JO d'escalade 2024 ? La réponse de ChatGPT Tatouages Olympiques : Une tradition gravée dans la peau Pourquoi l’escalade est le sport le plus télégénique du monde ?
- L'histoire des chaussons d'escalade pour femmes
Lorsque j'ai proposé à notre partenaire de travailler sur l'histoire des chaussons d'escalade pour femmes, j'étais très loin d'imaginer que j'allais passer autant d'heures à retourner Internet. J'ai même cédé aux sirènes de ChatGPT, l'implorant de fouiller le web à ma place pour retrouver les marqueurs clés de l'histoire de l'escalade. Les résultats étant peu satisfaisants, incohérents et aléatoires, il m'a fallu reprendre ma souris et mon clavier pour jouer les archéologues connectés. L'histoire des chaussons d'escalade commence réellement dans les années 80, portée par l'introduction des semelles en caoutchouc vulcanisé. Différentes marques comme La Sportiva avec le modèle "Mariacher" marquent l'avènement des chaussons d'escalade. Une performance, au détriment du confort de ses utilisatrices et utilisateurs, sans distinction aucune. La marque italienne a continué à innover pour faire partie des leaders du marché, en partie grâce à la popularité de créations comme la Miura. Des informations certes intéressantes, qui avaient d'ailleurs déjà fait l'objet d'un article, mais toujours rien sur le premier modèle développé spécifiquement pour les femmes. En cherchant à comprendre pourquoi certaines marques proposent ce genre de modèles et d'autres non, une étude me mène à requestionner la pertinence de ces modèles féminins. Peut-être que finalement ça n'a pas de sens : les femmes peuvent avoir des pieds larges, au même titre que les hommes peuvent avoir des pieds fins. Ça expliquerait pourquoi bon nombre de fabricants n'embrassent pas cette opportunité de conquérir le marché grandissant que représentent les pieds des grimpeuses. Eh bien, pourtant si, il existe une logique. En 2001, une étude a comparé la morphologie des pieds de 8 000 personnes, et il en est ressorti qu'effectivement les pieds des hommes et des femmes diffèrent fortement sur la forme, principalement "au niveau des zones entourant la voûte plantaire, le gros orteil et la plante du pied". En tant que néopodologue, je traduirais ça par "une bonne partie du pied". En conclusion de cette même étude, il est écrit noir sur blanc que, "indépendamment du poids, de la forme ou de la taille d'une personne, ces caractéristiques de genre étaient applicables dans 93% des cas, et que ces différences devraient être prises en compte dans la conception et la fabrication des chaussures de sport pour femmes". En résumé : affaire pliée, il est tout à fait pertinent de chercher à développer des modèles dédiés aux femmes. Alors que j'étais à deux doigts d'abandonner ces recherches, je tombe sur une interview de Lynn Hill, icône incontournable de l'escalade, qui passe en revue les différents chaussons qu'elle a pu utiliser au cours de sa carrière. Elle y précise : "La Sportiva est la première entreprise dont je me souviens avoir fabriqué des chaussures spécifiques pour femmes." Il s'avère effectivement que la marque en question aurait commencé à produire des chaussons d'escalade spécifiques dédiés aux femmes lorsque Heinz Mariacher était aux commandes de la conception de certains des meilleurs modèles de chaussons jamais fabriqués. Cette figure proéminente de l'escalade libre en Europe est mondialement connue pour les chaussons Mariacher, qu'il a mis sur le marché en 1982, mais également pour les Mythos, qui sort en version femmes en 2003 sous la dénomination de Mythos Lady. Un modèle fabriqué avec une semelle extérieure en caoutchouc plus souple que la version pour hommes afin de donner aux grimpeuses plus légères plus de friction sur le rocher. Mes recherches auraient pu s'arrêter là. Ça n'aurait rien d'étonnant tant La Sportiva a toujours été à la pointe de l'innovation en matière de chaussons d'escalade depuis plus de deux décennies. Mais il s'avère que je ne suis pas le seul journaliste à m'être intéressé au sujet, et même si nous sommes arrivés pratiquement à la même conclusion, La Sportiva serait plutôt la seconde à avoir créé ces chaussons. En effet, une entreprise créée en 1985 par Charles Cole, rachetée depuis par une multinationale allemande, aurait publié un catalogue en 1997 avec un modèle dédié aux femmes qui aurait rencontré un succès instantané. Une paire de chaussons incluant un talon étroit et une voûte plantaire plus haute. Heinz Mariacher aurait donc ensuite donné de la puissance à ce type de modèles sur le marché, mais il faudra attendre de nombreuses années avant que d'autres marques ne s'intéressent au sujet. Ce qui fait qu'à date, si de plus en plus de marques offrent des modèles dédiés aux femmes, il reste encore de la marge pour continuer à écrire l'histoire des chaussons d'escalade pour femmes. La Maison La Sportiva Si l'histoire des chaussons d'escalade pour femmes vous intéresse, il se peut que vous ayez envie de tester les modèles féminins de La Sportiva : La Maison La Sportiva ouvre justement ses portes du 05/08 au 14/08 à Paris. L'occasion aussi d'en savoir plus sur l'univers de cette marque et de rencontrer les grimpeuses et grimpeurs de la marque qui seront présents. Informations pratiques : Arkose Pantin : 05/08/2024 au 10/08/2024 Climb Up Aubervilliers : 11/08/2024 au 14/08/2024 Adresse du Pop-Up Store : 42 rue des Écoles - 75005 Paris Avec le soutien de La Sportiva.
- Pourquoi l’escalade est le sport le plus télégénique du monde ?
L'escalade, qui a fait ses débuts olympiques aux Jeux de Tokyo en 2021, continue de captiver un nombre croissant de spectatrices et spectateurs du monde entier. Une tendance qui devrait encore s'accentuer avec les JO de Paris 2024 qui démarrent dans quelques jours. Ce sport unique offre en effet une combinaison visuelle et émotionnelle qui le rend exceptionnellement télégénique. Décryptage. 1. Des infrastructures impressionnantes et esthétiques Que ce soit pour leurs infrastructures elles-mêmes, comme le mur d'escalade de Briançon, emblème des étapes françaises de la Coupe du Monde d'escalade, ou pour leur environnement, personne ne peut rester indifférent aux montagnes en arrière-plan lors de l'étape chamoniarde. Les murs d'escalade captivent immédiatement le regard. Pour les Jeux Olympiques 2024, bien que Le Bourget ne puisse offrir une topographie naturelle équivalente, les organisateurs ont misé sur des murs spectaculaires. L'infrastructure globale est époustouflante, avec des murs conçus comme de véritables œuvres d'art, reflétant l'ampleur de l'événement et l'attention minutieuse portée aux détails. Et il faut également reconnaître le talent artistique des concepteurs de prises, qui créent des formes intéressantes et colorées, ajoutant une dimension visuelle unique à chaque compétition. 2. La diversité des disciplines L'escalade se distingue également par le fait qu'elle offre trois disciplines différentes : la vitesse, la difficulté et le bloc. Chacune de ces disciplines offre une expérience visuelle qui lui est propre. La vitesse : Cette discipline est particulièrement attrayante pour les spectatrices et spectateurs grâce à sa simplicité et son format de duels. Deux grimpeuses ou grimpeurs s'affrontent en simultané, et le premier arrivé en haut gagne. La vitesse, initialement la seule discipline que les JO voulaient intégrer, séduit par son intensité et sa facilité de compréhension. La rapidité des athlètes est évidemment impressionnante, mais cette discipline offre aussi des plans spectaculaires où ces derniers semblent à peine toucher les prises, donnant l'impression de voler par moments. La difficulté : Les compétitions de difficulté offrent un spectacle unique en raison des ascensions complexes sur des murs aux inclinaisons changeantes. Les grimpeurs doivent démontrer force, endurance et stratégie pour atteindre le sommet. Ces épreuves sont conçues pour maximiser l'impact visuel avec des mouvements spectaculaires, créant une expérience à la fois technique et impressionnante pour les spectatrices et spectateurs. Les murs d'escalade de difficulté, avec leurs angles variés et leurs prises stratégiquement placées, garantissent des moments de tension et de suspense. Le bloc : Le bloc est la discipline qui a le plus gagné en popularité ces dernières années grâce à son accessibilité et au développement des salles d'escalade. Bien que moins impressionnant en termes de hauteur, avec des murs atteignant généralement 4,5 mètres maximum, le bloc offre un spectacle de technicité fascinant. Les athlètes doivent résoudre des "problèmes" en utilisant leur corps, de plus en plus souvent avec des mouvements inspirés du parkour. Chaque tentative est un défi en soi, et la créativité et la précision des grimpeuses et grimpeurs rendent cette discipline captivante à regarder. 3. Un mélange de force, de grâce et de technique L'escalade sportive est une pratique qui permet également de combiner habilement force, agilité et stratégie. Les grimpeuses et grimpeurs doivent non seulement avoir la puissance physique pour atteindre les sommets, mais aussi la grâce et la fluidité nécessaires pour naviguer entre les prises. Chaque mouvement est calculé, chaque décision est cruciale, ce qui crée une dynamique passionnante pour les spectatrices et spectateurs. Voir un(e) athlète résoudre des problèmes complexes tout en démontrant une maîtrise technique impressionnante est véritablement excitant. 4. Des moments de suspense et de tension intense Le suspense est au cœur de l'escalade sportive. Chaque tentative d’atteindre le sommet est remplie de moments de tension où la grimpeuse ou le grimpeur risque de perdre son équilibre et de chuter. Les spectateurs retiennent leur souffle à chaque mouvement, ce qui crée une atmosphère électrisante. Il n'est pas rare qu'une compétition se décide sur un seul mouvement supplémentaire, créant des instants de suspense intense où chacun sait que tout peut se jouer à ce moment-là. Les compétitions d'escalade sont une véritable montagne russe émotionnelle, avec des moments de triomphe et de défaite qui se succèdent rapidement. Les surprises sont fréquentes, avec des athlètes qui se surpassent au moment des compétitions, offrant des challengers inattendus aux favoris. Ces retournements de situation ajoutent à l'excitation et maintiennent les spectatrices et spectateurs en haleine jusqu'à la dernière seconde. 5. Des athlètes charismatiques et inspirants Les grimpeuses et grimpeurs professionnels sont souvent des personnalités charismatiques qui inspirent les spectatrice et spectateurs par leur détermination et leur passion. Ils partagent toute l'année leurs sessions d'entraînement, leurs conseils, et leurs projets, créant ainsi un lien fort avec leurs fans. Des figures emblématiques comme le Tchèque Adam Ondra ou la Slovène Janja Garnbret ne se contentent pas d'apporter des performances exceptionnelles, mais offrent aussi des histoires personnelles captivantes. Leur dévouement et leur persévérance attirent et fidélisent le public, qui prend plaisir à les suivre bien au-delà des compétitions et à les retrouver lors de ces grands rendez-vous. 6. Une évolution vers des compétitions plus équilibrées À Tokyo, les athlètes devaient concourir dans les trois disciplines, ce qui n'avait pas beaucoup de sens étant donné que les grimpeuses et grimpeurs de vitesse ne pratiquent généralement pas le bloc et la difficulté, et vice-versa. Cette année à Paris, une évolution majeure a eu lieu avec la séparation des médailles : une pour la vitesse et une pour le combiné bloc/difficulté. Cette avancée, difficile à obtenir en raison du nombre limité de médailles aux JO, permet de mieux refléter les compétences spécifiques des athlètes et d'offrir un spectacle encore plus captivant. 7. Des systèmes de points complexes mais perfectibles Malgré la télégénie de l'escalade, le système de points pour les disciplines de difficulté et de bloc reste encore accessible à une poignée d'initié(e)s. Pour gagner en attrait et en excitation, il serait bénéfique de développer un système de points plus facile à comprendre pour toutes et tous. Une meilleure compréhension des scores et des performances pourrait attirer un public encore plus large et rendre les compétitions d'escalade encore plus engageantes. 8. Une couverture médiatique de qualité perfectible Les progrès technologiques permettent aujourd'hui de capturer chaque détail des compétitions d'escalade. Les angles de caméra variés, les gros plans sur les grimpeuses et grimpeurs, et les ralentis des moments clés permettent aux spectateurs de vivre l'action de manière immersive. Les commentateurs spécialisés ajoutent également une dimension éducative et analytique qui enrichit l'expérience visuelle. Cependant, l'accessibilité des lives reste encore perfectible. Il n'est pas rare que trouver comment suivre le live d'une compétition soit un véritable parcours du combattant. Des épreuves ont parfois été marquées par des choix d'angles de caméra peu justifiés, comme des gros plans sur les pieds au moment où un plan large serait plus approprié pour suivre l'avancée de la grimpeuse ou du grimpeur. De plus, certains lives ont été interrompus en raison de droits sur la musique diffusée en direct, ce qui peut s'avérer particulièrement frustrant pour les spectatrices et spectateurs. Un effort supplémentaire sera encore nécessaire pour améliorer ces aspects et rendre la couverture médiatique de l'escalade encore plus fluide et accessible à toutes et tous. L'escalade, avec ses infrastructures impressionnantes, ses athlètes exceptionnels, ses disciplines variées et ses moments de suspense intenses, se distingue comme un sport extrêmement télégénique. Tous les facteurs sont réunis pour que les JO de Paris 2024, qui démarrent la semaine prochaine, offrent un spectacle inoubliable. Ces compétitions devraient marquer les annales et relever les standards des diffusions en direct pour l'escalade. Alors, pour celles et ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de découvrir ce spectacle captivant, les prochaines compétitions sont à ne pas manquer. Pour retrouver le programme complet et comment suivre le live des JO d'escalade 2024, rendez-vous sur notre article dédié.
- Brown Girls Climb : Un mouvement pour plus de diversité dans l'escalade
Fondée en 2016, Brown Girls Climb (BGC) est une organisation née du souhait d'apporter plus de diversité dans l'escalade, un sport longtemps dominé par des hommes blancs. Constatant l'absence flagrante de représentation des femmes de couleur dans ce domaine, les fondatrices ont décidé de créer un espace inclusif et solidaire, visant à transformer le paysage de l'escalade. En fournissant une plateforme pour le soutien, l'éducation et la visibilité, BGC s'efforce non seulement de briser les barrières raciales et culturelles, mais aussi de réécrire les normes du sport. Leur mission va en réalité d'ailleurs bien au-delà de l'escalade, touchant à des enjeux sociétaux plus larges tels que l'équité, l'inclusion et la justice sociale. Origines et vision Brown Girls Climb a émergé en réponse à la sous-représentation des femmes de couleur dans l'escalade. Les fondatrices, grimpeuses expérimentées issues de diverses origines ethniques, ont reconnu la nécessité d'un espace inclusif où ces femmes pourraient pratiquer le sport tout en trouvant soutien et camaraderie. Leur vision est de démocratiser l'accès à l'escalade, en la rendant accessible à toutes, indépendamment de leur culture ou de leur expérience, et en cultivant une communauté diversifiée et solidaire. Objectifs et missions Les objectifs principaux de Brown Girls Climb sont : Diversification dans le milieu l'escalade : En augmentant la visibilité des femmes de couleur dans le sport, BGC espère inspirer une nouvelle génération de grimpeuses. Création de communautés : En organisant des événements et des rencontres, BGC cherche à créer des communautés solides et solidaires. Éducation et sensibilisation : En proposant des formations et des ateliers, l'organisation vise à éduquer sur les enjeux de diversité et d'inclusion. Plaidoyer pour l'équité : En collaborant avec d'autres organisations et en plaidant pour des politiques inclusives, BGC œuvre pour une équité réelle dans le monde de l'escalade. Activités et programmes Brown Girls Climb organise une multitude d'activités et de programmes pour atteindre ses objectifs : Sessions d'escalade communautaires : Ces rencontres régulières permettent aux membres de se retrouver, de grimper ensemble et de partager leurs expériences. Ateliers et formations : Des sessions sur la sécurité, les techniques d'escalade, et des discussions sur les enjeux de diversité dans le sport sont fréquemment organisées. Mentorat et soutien : BGC propose des programmes de mentorat pour aider les nouvelles grimpeuses à s'intégrer et à progresser. Voyages et expéditions : L'organisation planifie des voyages d'escalade dans divers sites, permettant aux membres de découvrir de nouveaux terrains et de renforcer leurs liens. Impact et répercussions Depuis sa création, Brown Girls Climb a eu un impact important sur la communauté américaine de l'escalade. En offrant une plateforme aux femmes de couleur, BGC a non seulement accru la visibilité de ces grimpeuses, mais a aussi inspiré des changements dans la culture de l'escalade elle-même. Plusieurs salles et clubs d'escalade ont commencé à adopter des politiques plus inclusives et à reconnaître l'importance de la diversité grâce aux efforts de plaidoyer de BGC. L'organisation a également reçu une reconnaissance croissante dans les médias et parmi les leaders de l'industrie de l'escalade. Cette visibilité accrue a permis de sensibiliser un public plus large aux enjeux de diversité et d'inclusion, tout en soulignant les contributions des femmes de couleur à ce sport. Défis et perspectives Malgré ses succès, Brown Girls Climb doit encore relever plusieurs défis. La lutte contre les stéréotypes raciaux et les préjugés dans un sport historiquement dominé par les hommes blancs est une tâche ardue. De plus, l'accès aux ressources et au financement reste un obstacle majeur. Avec un nombre de membres en croissance et un soutien accru de la part de la communauté de l'escalade et au-delà, Brown Girls Climb est tout de même très bien positionnée pour poursuivre sa mission et atteindre de nouveaux sommets. Brown Girls Climb incarne un mouvement puissant vers une plus grande diversité et inclusion dans l'escalade. En offrant un espace de soutien et en plaidant pour le changement, cette organisation redéfinit les normes du sport et ouvre la voie à une future génération de grimpeuses de couleur. À l'image des Climbing Bitches en France, qui se concentrent sur la diversité de genre, Brown Girls Climb pourrait bien inspirer des initiatives similaires. Le manque évident de diversité dans les salles d'escalade et en falaise en France souligne la nécessité d'un tel mouvement. En montrant que la diversité enrichit et renforce toute communauté, y compris celle de l'escalade, Brown Girls Climb pave la voie pour une transformation positive et inclusive de ce sport. Ces articles peuvent aussi vous intéresser : Climbing Bitches : pour une escalade bienveillante et inclusive Compétitions et transphobie, USA Climbing dans la tourmente Handicap et escalade : La FFME lance une formation dédiée Sister Chacha, entre rochers et résilience












