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  • Seneida Biendarra : Grimper pour s'accepter

    Dans le récent documentaire "ONSIGHT", Seneida Biendarra partage son combat contre la rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui réduit progressivement son champ de vision. Dès son enfance, elle a ressenti les premiers signes de cette affection lors d'une promenade nocturne où, malgré une pleine lune, elle ne pouvait retrouver son chemin. Ce diagnostic a bouleversé sa vie, mais aussi façonné sa détermination. Aujourd'hui, Seneida travaille chez Black Diamond en tant que développeuse de produits où elle coordonne différentes équipes pour créer des équipements. Son handicap visuel ne l'empêche pas d'exceller dans son domaine, grâce à des adaptations comme l'utilisation d'une souris d'ordinateur agrandie. Elle prouve chaque jour que son handicap ne la définit pas, mais la pousse à innover et à collaborer de manière plus étroite avec ses collègues. L'escalade est devenue bien plus qu'un sport pour Seneida, c'est une véritable échappatoire et une source de résilience. La découverte des compétitions de paraclimbing a été un tournant décisif dans sa vie. Lors de la Coupe du monde de paraclimbing à Salt Lake City, elle a relevé des défis uniques, exigeant une précision extrême et une communication impeccable avec son guide. L'adrénaline et la camaraderie de ces compétitions lui ont permis de trouver une nouvelle famille parmi les grimpeurs, où chaque ascension représente une victoire personnelle et collective. Le parcours de Seneida dans l'escalade lui a permis d'accepter son handicap et de trouver une communauté solidaire. Elle souligne que l'escalade ne l'a pas seulement aidée à accepter sa cécité, mais lui a également offert une communauté compréhensive et solidaire. Ce lien avec d'autres athlètes en situation de handicap, partageant des expériences similaires, lui a permis de se sentir enfin chez elle. Cette communauté lui a donné la force de s'accepter et de célébrer ses accomplissements. Seneida parle avec émotion de la solidarité et de la compréhension qu'elle trouve parmi ses pairs, ce qui l'encourage à continuer à repousser ses limites. Sa participation à des événements comme le Festival "Adaptive Climber’s Festival" illustre son engagement à promouvoir l'inclusivité dans le sport. Elle a rencontré des grimpeurs comme Tanner, qui escalade des voies difficiles malgré l'absence de jambes, et Chaz, un grimpeur aveugle, avec qui elle partage des moments de complicité et de motivation. Son histoire inspire non seulement les autres grimpeurs mais aussi tous ceux qui luttent contre leurs propres défis. Sa capacité à transformer ses obstacles en opportunités montre que l'acceptation de soi passe parfois par les chemins les plus inattendus. En travaillant chez Black Diamond et en participant à des compétitions internationales, elle prouve que les handicaps ne définissent pas les limites de ce que l'on peut accomplir. Pour découvrir davantage sur son parcours inspirant : Ces articles peuvent aussi vous intéresser : À la rencontre d'un duo inspirant : Mélissa et Aristote All Rise : une nouvelle ère pour l'escalade inclusive Formation "Initiateur escalade et handicap" de la FFME : Une opportunité pour l'inclusion 👉 Retrouvez toutes les meilleures vidéos de grimpe sur Vertige Media : https://www.vertigemedia.fr/videos

  • Girls in Bleau : Encourager les femmes à travers l'escalade à Fontainebleau

    Fontainebleau, surnommée "Bleau" par les passionné(e)s d'escalade, est mondialement connue pour ses opportunités exceptionnelles d'escalade de bloc. Les formations uniques de grès de la forêt attirent des grimpeuses et grimpeurs du monde entier. Parmi eux, une communauté grandissante de femmes s'est unie sous l'initiative "Girls in Bleau". Ce club met à l'honneur l'escalade entre femmes et vise à créer un sentiment de communauté et d'empowerment. Origines et mission "Girls in Bleau" a été initialement fondée par Caroline Sinno et son compagnon Lucien Martinez, avec l'objectif de fournir un environnement de soutien pour les grimpeuses de tous niveaux. L'idée est venue à Caroline après avoir lu le livre "Les 100 ans de l'escalade à Bleau" écrit par le journaliste Gilles Modica et Jacky Godoffe. Dans ce livre de 200 pages, seules deux pages sont consacrées aux femmes, une réalité frappante qu'il l'a poussé à porter ce projet. Au départ, les rassemblements étaient informels, mais se sont ensuite structurés autour d'une association pour organiser des sorties entre femmes. Initialement affilié au Club Alpin Français (CAF), le club est désormais rattaché à la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT) en raison des valeurs partagées et pour offrir des niveaux d'adhésion à des tarifs plus accessibles. Les sessions organisées par "Girls in Bleau" sont diversifiées et s'adaptent aux besoins des participantes et aux conditions météorologiques. Par temps ensoleillé, le groupe se rend sur différents sites de bloc dans la forêt de Fontainebleau. En cas de pluie, les rencontres sont déplacées vers des salles d'escalade en intérieur comme Arkose ou Karma situées à proximité. Une flexibilité qui garantit que l'esprit de la rencontre est maintenu, quel que soit le temps. Lors de notre visite à Fontainebleau, où nous avons eu l'opportunité de grimper avec les membres de l'association, nous avons constaté que la possibilité de se regrouper entre femmes permet effectivement de créer un environnement sécurisant. Même si bien sur des hommes peuvent être présents sur le même secteur, ce regroupement de femmes évite la drague pesante ou les comportements sexistes qui peuvent survenir lorsque les femmes sont en minorité. Si l'enjeu principal est de créer un environnement sans regards extérieurs masculins, favorisant une sensation de liberté et une forte complicité, il permet également d'aborder des sujets plus difficiles à évoquer en présence d'hommes. Le club souhaite aussi aider les femmes à gagner en autonomie et milite pour une meilleure représentation des femmes dans l'escalade, en particulier en extérieur. Des portes ouvertes en septembre Chaque septembre, l'association organise des journées portes ouvertes accessibles à toutes. Si l'inscription est gratuite, il faut noter que les places se remplissent très rapidement. Ces journées comprennent des présentations de l'association, des séances de grimpe et des discussions sur des sujets variés tels que l'écologie et le féminisme. "Girls in Bleau" est un beau témoignage du pouvoir de la communauté et de la passion partagée pour l'escalade. En créant un espace où les femmes peuvent se soutenir et s'inspirer mutuellement, l'initiative promeut l'activité physique en plein air mais aussi un fort sentiment d'appartenance. À mesure qu'elle continue de croître, "Girls in Bleau" est susceptible d'inspirer davantage de femmes à se lancer dans l'escalade et à découvrir les défis uniques et les récompenses que Fontainebleau a à offrir. Pour suivre leurs actualités, suivez @girlsinbleau sur Instagram. Ces articles peuvent aussi vous intéresser : Portrait d'une activiste de l'escalade : Sophie Berthe "Ceci est un torse" : Manifeste pour l'égalité et la liberté en escalade Débat : Un manifeste pour des noms de voies plus respectueux et inclusifs #balancetongrimpeur : Un nouveau combat contre les violences sexistes

  • Les accords toltèques adaptés à l'escalade : Une voie vers la maîtrise et la sérénité

    L'escalade est une pratique sportive qui engage corps et esprit, demandant une concentration intense, une force physique considérable, et une résilience mentale importante. Pour celles et ceux qui cherchent à améliorer leur expérience de l'escalade, la sagesse ancestrale des quatre accords toltèques de Don Miguel Ruiz pourrait bien offrir une perspective intéressante et enrichissante. Les quatre accords toltèques sont des principes de vie simples issus de la tradition toltèque, une ancienne culture mésoaméricaine. Ces accords visent à libérer l'individu des croyances limitantes et des comportements autodestructeurs pour atteindre une vie de liberté personnelle et de bonheur authentique. Don Miguel Ruiz a écrit cet ouvrage après une expérience de mort imminente qui l'a poussé à redéfinir sa vision de la vie et de la spiritualité. Lors de sa sortie en 1997, le livre de Don Miguel Ruiz a rapidement gagné en popularité, en grande partie grâce à son grâce à l'animatrice américaine Oprah Winfrey. Elle a d'ailleurs recommandé le livre dans son émission "The Oprah Winfrey Show" en 2001 et à nouveau en 2013, ce qui a significativement boosté sa notoriété et ses ventes​. Pourquoi appliquer les accords toltèques à l'escalade ? L'escalade nécessite une interaction harmonieuse entre le mental et le physique. Les défis rencontrés sur la paroi ne sont pas seulement techniques, mais aussi psychologiques. La peur de l'échec, le doute de soi et le stress peuvent souvent être aussi difficiles à surmonter que les voies les plus exigeantes. Les accords toltèques, en offrant un cadre de pensée positif et constructif, peuvent aider les grimpeuses et grimpeurs à surmonter ces obstacles mentaux, améliorant ainsi leurs performances et leur plaisir du sport. Les quatre accords toltèques adaptés à l'escalade 1. Que votre parole soit impeccable Soyez honnête avec vous-même et avec les autres. Communication claire et positive : Lorsque vous discutez des voies ou des stratégies avec vos partenaires, utilisez des mots qui encouragent et soutiennent. Évitez les critiques destructives et les commentaires négatifs qui peuvent démotiver. Auto-parole constructive : Parlez-vous avec bienveillance. Remplacez les pensées autodestructrices par des affirmations positives. Croyez en vos capacités et respectez vos limites sans vous juger sévèrement. 2. Ne prenez rien personnellement Acceptez les défis et les erreurs comme des opportunités d'apprentissage. Échecs comme enseignements : Tomber ou ne pas réussir une voie n'est pas un reflet de votre valeur personnelle. Chaque échec est une chance d'apprendre et de s'améliorer. Feedback externe : Les commentaires ou conseils de vos partenaires ne sont pas des attaques personnelles. Ils visent à vous aider à progresser. Prenez-les de manière constructive. 3. Ne faites pas de suppositions Clarifiez les incertitudes et communiquez ouvertement. Poser des questions : Si vous avez des doutes sur une technique ou une voie, demandez conseil. Une communication claire avec vos partenaires peut éviter des malentendus potentiellement dangereux. Éviter les jugements hâtifs : Ne supposez pas que vous ne pouvez pas réussir une voie sans l'essayer. Laissez-vous surprendre par vos capacités et restez ouvert aux possibilités. 4. Faites toujours de votre mieux Donnez le meilleur de vous-même dans chaque ascension. Adaptabilité : Votre "mieux" varie en fonction de votre condition physique et mentale. Respectez votre état du jour et ajustez vos attentes en conséquence. Persévérance et effort : Que vous grimpiez en salle ou en extérieur, donnez-vous à fond. Efforcez-vous d'améliorer vos compétences progressivement et savourez chaque petit progrès. Intégrer les quatre accords toltèques dans votre pratique de l'escalade peut transformer votre approche du sport. En cultivant une communication honnête, en adoptant une perspective de croissance face aux échecs, en clarifiant les incertitudes et en donnant le meilleur de vous-même, vous trouverez non seulement une amélioration de vos performances, mais aussi une plus grande satisfaction et sérénité dans votre pratique. Pour se procurer le livre "Les quatre accords toltèques" cliquez ici.

  • Vertige Media à l'honneur sur Grimposphère

    Vertige Media a récemment eu l'honneur d'être interviewé pour le podcast Grimposphère, un nouveau rendez-vous incontournable pour les passionné(e)s d'escalade ! Grimposphère : Le nouveau podcast de l'univers vertical Grimposphère est un podcast dédié à l'escalade, lancé récemment par Agathe et Gabrielle, deux animatrices passionnées par l'univers de la grimpe sous toutes ses formes. Leur objectif ? Partager les aventures, les rencontres et les discussions inspirantes qui façonnent le monde de l'escalade d'aujourd'hui et de demain. Chaque épisode est une plongée dans des conversations captivantes avec des figures influentes de la communauté de la grimpe. L'épisode dédié à Vertige Media Dans leur dernier épisode, nous avons eu l'opportunité de raconter en détail l'histoire de Vertige Media. C'est avec beaucoup d'enthousiasme que nous avons partagé notre parcours, nos projets et notre passion pour l'escalade. Cet échange avec Agathe et Gabrielle a été l'occasion de revenir sur les débuts de Vertige Media, notre vision et les défis que nous avons relevés pour devenir ce que nous sommes aujourd'hui. Une double rencontre enrichissante et inspirante Nous avons évidemment profité de cette rencontre avec Agathe et Gabrielle pour en savoir plus sur leur histoire à elles et surtout celle de Grimposphère. Cette interview croisée sera prochainement disponible sur Vertige Media. Vous pourrez ainsi découvrir les coulisses de Grimposphère et les motivations qui ont poussé ces deux grimpeuses passionnées à créer ce podcast unique. Où écouter Grimposphère ? Retrouvez-nous et nos hôtes, Agathe et Gabrielle, sur vos plateformes d'écoute préférées pour découvrir l'histoire de Vertige Media et bien plus encore. Grimposphère est disponible toutes les deux semaines avec de nouveaux invités et des discussions passionnantes sur le monde de l'escalade. Retrouvez tous les épisodes de Grimposphère ici . Et pour consulter notre top 10 des podcasts dédiés à l'escalade c'est par ici .

  • 10 Podcasts sur l'escalade à écouter

    Après plusieurs sollicitations de votre part pour des recommandations de podcasts sur l'escalade, nous nous sommes dits qu'il était grand temps de nous pencher sur cet article. Notons que la couverture est encore modeste pour les podcasts francophones mais que 2024 nous réserve sans aucun doute des nouveautés sur ce canal. Notre liste comprend donc ces podcasts français mais également plusieurs incontournables en anglais . Allez ! (FR) Lancé en avril 2023 par David, un passionné interviewé sur Vertige Media il y a quelques mois. "Allez !" se présente comme une source d'inspiration pour les amateurs d'escalade, où des invités hebdomadaires partagent parcours, conseils et anecdotes. Mention spéciale pour l'épisode avec Alexis Landot, un record de presque 2 heures d'écoute ! BlokCast (FR) Initié en juin 2023 par les frères Georges (Titouan & Tommy) de Blokcorp, le "BlokCast" vise à faire découvrir les divers acteurs du monde de la grimpe, des athlètes aux entrepreneurs, en passant par les ouvreurs et les coachs. Un nouveau rendez-vous bihebdomadaire pour des interviews d'environ 50 minutes. Grimposphère (FR) Grimposphère est un tout nouveau podcast consacré à l'escalade, créé par Agathe et Gabrielle, deux passionnées de ce sport sous toutes ses facettes. Leur mission ? Faire découvrir les aventures, les rencontres et les échanges inspirants qui influencent le monde actuel et futur de l'escalade. Chaque épisode propose une immersion dans des discussions fascinantes avec des personnalités marquantes de la communauté des grimpeurs. Vertical Podcast (FR) Ce podcast, lancé en octobre 2023 par Léo Pasek, se focalise sur la préparation physique et la nutrition en escalade. Il offre un contenu enrichissant pour les grimpeurs désireux de progresser, seul ou accompagné d'invités. The Enormocast (US) Depuis 2011, Chris Kalous anime "The Enormocast", un podcast invitant des grimpeurs célèbres dans une atmosphère détendue, enrichie de contexte pertinent pour les auditeurs. Une plongée dans l'escalade en trad avec plus de 250 épisodes à découvrir. The Sharp End (US) Ashley Saupe anime "The Sharp End", soutenu par l'American Alpine Club depuis 2015. Ce podcast se consacre à la prévention des accidents en escalade, avec des témoignages poignants et des analyses de situations critiques. À noter, des sujets sensibles comme les opérations et blessures sont abordés. Climbing Gold (US) "Climbing Gold", lancé par Alex Honnold et Fitz Cahall en 2021, se distingue par sa haute qualité de production et son format saisonnier. Des thèmes variés sont explorés, allant de l'histoire de l'escalade à sa dimension olympique, en passant par le concept de risque et d'autres sujets divers. The Nugget (US) Avec plus de 150 épisodes depuis 2020, "The Nugget", animé par Steven Dimmitt, propose des interviews long format avec une variété d'intervenants, tels que grimpeurs professionnels, entraîneurs, médecins et journalistes. For The Love Of Climbing (US) Un podcast soutenu par Patagonia qui est animé par Kathy Karlo depuis 2018. Elle y aborde ce qui fait l'essence de l'escalade : sa communauté de grimpeuses et grimpeurs. Au programme : des personnes ordinaires qui comme vous et nous aiment ce sport. The Climbing Advocate (US) Peter Horgan anime "The Climbing Advocate" depuis 2018, invitant chaque mois des acteurs engagés dans la protection et l'accès aux sites d'escalade aux États-Unis, partageant défis et réussites. The Cutting Edge (US) "The Cutting Edge", mensuel, donne vie aux récits de l'American Alpine Journal avec des interviews des meilleurs grimpeurs du monde, tout juste de retour de grandes ascensions. Ces podcasts offrent un panorama riche et diversifié de l'escalade, allant des histoires inspirantes et des conseils techniques à la conservation et la sécurité. De quoi répondre aux différentes attentes des grimpeuses et grimpeurs !

  • Interview exclusive : Pourquoi Vertical'Art abandonne Paris ?

    Dans le cadre d'une décision stratégique, Vertical’Art, réseau de salles d’escalade, quitte la capitale française pour se concentrer sur un développement en région . Dans cette interview exclusive, Lawrence Chapelier, PDG du groupe Vertical’Art, nous dévoile l es raisons derrière la fermeture de la salle de Pigalle et la vente de celle de Chevaleret à Arkose , ainsi que les nouvelles opportunités de croissance envisagées en dehors de Paris. Lawrence nous explique le contexte, les motivations et les défis rencontrés lors de ce processus, tout en partageant les réactions de leur communauté et les stratégies de communication mises en place pour assurer une transition en douceur. Pouvez-vous nous expliquer le contexte global qui a conduit à ces décisions stratégiques ? "Cette décision s’inscrit dans une stratégie globale du groupe redirigée vers la province, et les raisons sont multiples. La principale est l’opportunité de croissance et de développement que nous voyons en dehors de Paris. Lorsque nous avons ouvert notre première salle à Pigalle, nous étions parmi les pionniers à Paris et nous avons connu un succès rapide, atteignant le point d’équilibre en seulement quelques mois. Encouragés par ce succès, nous avons ouvert une deuxième salle à Chevaleret, qui a été impactée par la pandémie. À la réouverture post-COVID, le marché parisien a connu une forte croissance avec l’ouverture de nombreuses nouvelles salles en peu de temps. Aujourd’hui, Paris compte 13 salles et de nombreux autres projets sont en cours, portant le nombre total à 18 d’ici 2025. Cette dynamique de marché montre une vitalité importante, mais nous pensons que cela va trop vite. Nous avons donc décidé de concentrer nos ressources sur les opportunités prometteuses dans d’autres régions, où nous voyons un potentiel de croissance durable et équilibré. Ces autres opportunités de développement offrent à notre avis des conditions plus favorables avec des coûts opérationnels mieux maîtrisés et une demande en forte expansion. Nous croyons fermement que cette stratégie nous permettra de continuer à offrir des services de haute qualité, tout en assurant la pérennité de notre groupe. Nous choisissons ainsi de privilégier une croissance responsable et maîtrisée, tout en consolidant notre position sur le marché de l’escalade." Quelles ont été les principales motivations derrière ? "Poursuivre notre activité à Paris impliquait d'ouvrir continuellement de nouvelles salles pour rester concurrentiels. Nous avons choisi un autre axe stratégique en concentrant nos efforts sur le développement de zones à l’intensité concurrentielle moins importante. Ce choix nous permet déjà de saisir les nombreuses opportunités de croissance et d’offrir nos services à une clientèle plus vaste. Nous sommes convaincus que cette stratégie nous permettra de renforcer rapidement notre position et de poursuivre notre expansion de manière durable et équilibrée." Quelles sont les étapes clés par lesquelles vous êtes passés avant d'arriver à ces décisions ? "La décision de fermer et de vendre nos salles parisiennes s'inscrit dans notre vision stratégique de développement à long terme, issue de notre analyse et de notre compréhension des différents marchés sur lesquels nous évoluons. Nous avons exploré de nombreuses options et il nous est apparu clair qu’une telle décision nous permettrait de saisir de nouvelles opportunités en dehors de la capitale tout en renforçant notre réseau déjà existant. Nous avons investi beaucoup de temps et d’énergie dans nos deux salles parisiennes, et nous sommes fiers de ce que nous avons accompli. Nous pensons néanmoins que les performances actuelles et très prometteuses de nos salles hors-Paris méritent que nous y concentrions tous nos efforts. Nous sommes enthousiastes à l'idée de ce plan de développement et convaincus que cette stratégie renforcera notre position sur le marché, tout en offrant à nos équipes de nouvelles perspectives de développement." Quels ont été les principaux défis rencontrés au cours de ce processus ? "L’opération dans son ensemble s’est déroulée en plusieurs étapes clés, la première d’entre elles étant l’identification de l’acquéreur le plus adapté pour aboutir à un accord équilibré, malgré quelques ajustements de dernière minute, tant pour notre groupe que pour les salariés, et bien sûr, nos fidèles clients parisiens. Un autre défi majeur a été d'assurer une transition harmonieuse entre Vertical’Art et le repreneur, incluant la gestion de la communication, le transfert des abonnements et la continuité des cours et stages. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes pour garantir une passation réussie. Nous cherchons à apporter le maximum de soutien à nos salariés dans le contexte de la fermeture de Vertical’Art Pigalle, leur attachement et leur professionnalisme ayant toujours été exemplaires depuis l’ouverture de la salle." Comment les communautés des deux salles ont-elles réagi à ces annonces ? Avez-vous observé des réactions spécifiques ou des tendances communes parmi vos abonnés ? "Nos abonnés ont montré un attachement fort à Vertical’Art et à nos valeurs, ce qui reflète la forte communauté que nous avons construite autour de nos salles à Pigalle et Chevaleret. Leur engagement et leur soutien ont été incroyablement positifs. Bien qu'il y ait eu une certaine tristesse à l'idée de cette direction que nous prenons, nos grimpeurs ont largement compris et respecté notre décision. Pour garantir une transition en douceur, nous avons pris soin d’intégrer la gestion de la clientèle dans notre accord. Ainsi, les abonnés continueront de bénéficier des engagements pris par Vertical’Art, même après la vente et la fermeture. Cette approche a été très bien accueillie et a permis de renforcer la confiance et le soutien de notre communauté. Nous sommes reconnaissants pour la compréhension et le soutien de nos abonnés, et nous sommes impatients de continuer à les recevoir dans nos autres salles." Comment avez-vous géré (et allez vous gérer) les retours de vos abonnés et les préoccupations éventuelles ? Avez-vous mis en place des mesures spécifiques pour répondre aux inquiétudes des membres ? "Oui, les abonnements, cartes de 10 et autres prestations sont maintenus tels qu’ils l’ont contracté avec Vertical’Art. Le repreneur s’est engagé à maintenir tous les abonnements sans modifier les prestations engagées afin que cela se passe en douceur. En parallèle de cela, nous avons mis en place un SAV spécifique afin de pouvoir traiter chaque demande particulière et trouver des solutions personnalisées pour les clients qui n’y trouveraient pas leur compte. Cela représente beaucoup de travail et nous avons donc missionné un de nos collaborateurs pour s’en occuper à temps plein, le temps de rediriger chacun de nos clients." D'autres salles sont potentiellement concernées dans un futur proche ? Prévoyez-vous des ajustements similaires dans d'autres salles à l'avenir ? "Non, cela ne concernait que les salles parisiennes et le marché bien spécifique de Paris. Au contraire, nous avons de nombreuses créations de salles en cours. Vertical’Art Brest ouvrira ses portes le 9 août prochain, les travaux de Vertical’Art Rouen démarreront en septembre pour une ouverture prévisionnelle en janvier. S’en suivra l’ouverture d’une seconde salle à Toulon dont le bâtiment sera livré fin août. Ce projet est porté par le même franchisé qui a ouvert notre première salle à Toulon en 2020. Vertical’Art Montpellier, dont le bail a été signé, est en instruction de permis de construire. En plus de cela, de nombreuses franchises ont déjà été signées à Auxerre, Poissy, Vélizy-Villacoublay, Orsay, Saint-Malo, Saint-Nazaire et Rennes. Et nous sommes en discussion pour d’autres implantations à propos desquelles je ne peux pas encore communiquer ! Le groupe Vertical’Art poursuit donc son développement et va même l’intensifier maintenant que la page Paris est tournée." Quel message souhaitez-vous transmettre à l'ensemble de vos abonnés ? Comment comptez-vous assurer une communication transparente et continue avec vos membres pour éviter des malentendus ? "Le message est relativement simple : nous avons cherché à aborder la situation avec transparence et nous comprenons bien que cette situation puisse être frustrante pour nos abonnés. Notre priorité a toujours été de garantir que cette transition se fasse de la meilleure manière possible, afin que chacun s’y retrouve malgré leur attachement à notre marque. Pour assurer une communication fluide, nous avons publié plusieurs messages sur nos réseaux sociaux et sites internet, expliquant notre départ et les démarches à suivre pour la continuité de leurs engagements. Nous avons également lancé des campagnes d'emailing et de SMS destinées à l’ensemble de nos adhérents parisiens pour que tout soit parfaitement clair. De plus, comme évoqué précédemment, nous avons mis en place un service client spécifique et dédié un collaborateur à temps plein pour cette transition, afin de traiter toutes les demandes et répondre à toutes les préoccupations. Enfin, échanger avec des médias tels que le vôtre nous permet de diffuser notre message plus largement et montrer notre engagement à accompagner nos abonnés durant cette période. Nous comprenons que la situation puisse être compliquée pour certains, et nous faisons tout notre possible pour les soutenir et faciliter cette transition." Comment ces décisions s'intègrent-elles dans votre stratégie à long terme pour Vertical'Art ? "Comme indiqué précédemment, notre stratégie est de continuer à nous développer en propre et en franchise sur l’ensemble du territoire, exclusion faite de Paris. Nous sommes très satisfaits de la croissance et de la rentabilité de nos autres salles. Nous avons également développé un réseau de franchisés extrêmement impliqués et compétents, à qui nous offrons un support opérationnel important. Cela nous permet de garantir un développement homogène et de haute qualité de la marque Vertical'Art partout où nous sommes présents." Quels sont vos objectifs principaux pour le futur de l'entreprise et de ses différentes salles ? "Renforcer le maillage en France restera l’axe principal. Cela se fera notamment en complétant nos offres sur les différentes villes et secteurs où Vertical’Art est déjà présent, notamment en Bretagne, à Grenoble et autour de Saint-Quentin-en-Yvelines. Notre but est de continuer de faire de Vertical’Art un acteur majeur de l’escalade française, en s’implantant sur tout le territoire. Cette réorientation va nous permettre de focaliser nos efforts sur ce projet, sous la forme d’ouvertures de nouvelles salles ou d’élaboration de nouveaux concepts connectés à notre univers. Nous avons développé une version nouvelle du concept Vertical’Art qui va nous permettre d’entrer sur des villes de plus petite taille et d’élargir notre champ d’action sur le territoire." Quels enseignements tirez-vous de cette situation et comment cela pourrait-il influencer vos futures décisions ? "Nous tirons de nombreux enseignements de cette expérience. Notre implantation à Paris en 2019 a répondu à un réel besoin et a connu un excellent démarrage. Cela nous a prouvé que notre concept et notre offre répondent aux attentes des grimpeurs. L'évolution rapide du marché parisien nous a rappelé l'importance de la flexibilité et de l'anticipation dans notre stratégie de développement. La gestion active d’un portefeuille d’actifs, qu’il s’agisse de salles d’escalade ou de tout autre magasin ou produit, est toujours nécessaire pour assurer un développement équilibré. Cet enseignement renforce notre conviction que notre stratégie de développement, avec une approche équilibrée et une expansion maîtrisée, est la bonne, tout en restant constamment attentifs à la dynamique locale." Merci Lawrence d'avoir pris le temps de répondre à nos questions ! La réorientation stratégique de Vertical’Art marque un tournant significatif dans l'histoire du groupe . En quittant Paris pour se concentrer sur le développement en région, Vertical’Art montre sa capacité à s'adapter et à anticiper les tendances du marché. Cette décision, bien que difficile, est guidée par une vision de croissance durable et équilibrée , offrant de nouvelles perspectives tant pour l'entreprise que pour ses clients. Avec de nombreux projets en cours et une communauté de grimpeuses et grimpeurs fidèles, Vertical’Art reste bien positionné pour continuer à influencer le secteur de l'escalade en France. En s'appuyant sur les enseignements tirés de cette expérience parisienne, le groupe est prêt à relever de nouveaux défis et à renforcer sa présence nationale.

  • Finales féminines : Des envolées spectaculaires à Briançon !

    La dernière dégaine de la Coupe du Monde d'escalade à Briançon vient d'être clippée Laura Rogora, marquant la fin d'un spectacle absolument époustouflant offert par les grimpeuses devant un public très nombreux à braver la fraicheur de cette soirée. Comme vous le savez probablement déjà, aucune Française n'était à encourager ce soir, une nouvelle difficile à digérer pour de nombreuses personnes arrivées, convaincues que Manon Hily avait validé sa place la veille lors des demi-finales . Cela n'a pas empêché le public briançonnais de soutenir avec ferveur l'ensemble des compétitrices . Il faut dire que cette voie a offert aux grimpeuses de multiples occasions de nous tenir en haleine. Les nombreux mouvements dynamiques exigeaient une dextérité certaine et ont clairement ajouté au spectacle de cette finale. Tout le monde se souviendra du jeté en début de voie qui a dû faire trembler les assureurs . En effet, bien qu'aucune grimpeuse n'ait échoué à cet exercice, beaucoup ont longuement hésité avant de lâcher les prises pour s'élancer. Trouver le bon angle n'était pas une tâche aisée, et l'idée de tomber en finale à la quatrième dégaine n'était certainement pas une option pour ces athlètes qui se sont durement battues pour arriver jusqu'ici. En première position, comme pour le podium des hommes , on retrouve une Japonaise : Mei Kotake qui décroche l'or. En seconde position, avec l'argent, c'est l'Italienne Laura Rogora, dernière à passer, qui a réalisé une ascension époustouflante sous les yeux de la Slovène Rosa Rekar, espérant cette troisième place qui lui a filé sous le nez. Finalement, c'est l'Autrichienne Mattea Pötzi qui remporte le bronze. Cette soirée se termine en beauté avec un spectacle de grande qualité , tant pour l'intensité des performances que pour l'atmosphère électrique qui régnait parmi le public. Les fans peuvent quitter Briançon avec des souvenirs inoubliables, mais pas avant d'avoir fait un détour par la buvette évidemment.

  • Et un... et deux... et trois Japonais sur le podium à Briançon

    Ce soir à Briançon, la foule était considérablement nombreuse pour assister à la finale de la dernière étape de la Coupe du Monde d'escalade . Parmi les spectateurs, on trouvait des passionné(e)s d'escalade, des curieux, et de nouveaux adeptes de ce sport spectaculaire. La finale de difficulté a clairement remporté les faveurs du public . La finale masculine, qui vient de se terminer, nous offre quelques instants pour vous annoncer les résultats avant que les grimpeuses ne s'élancent à leur tour pour tenter de décrocher leur place sur le podium. L'ascension du jeune Max Bertone, participant pour la première fois à une Coupe du Monde, a été suivie avec une tension palpable parmi les spectateurs. Chaque mouvement qui le rapprochait du sommet de la voie était accompagné d'applaudissements enthousiastes. Il a été tout près de monter sur le podium, laissant le public sur le fil du suspense. Mais les grands vainqueurs de cette Coupe du Monde à Briançon sont les grimpeurs japonais, avec non pas un, ni deux, mais trois représentants sur le podium . Avec six grimpeurs nippons parmi les huit finalistes, les probabilités étaient en faveur du Japon. L'or revient à Zento Murashita, l'argent à Satone Yoshida, et le bronze à Shion Omata. Quant à Max Bertone, il se place à une infime marche du podium, terminant à la 4ème position. Une belle première partie de soirée qui restera gravée dans les mémoires, tant pour l'intensité des performances que pour l'atmosphère électrique qui régnait dans le public . Les fans attendent maintenant avec impatience de voir ce que les grimpeuses nous réservent.

  • Max Bertone en finale de la Coupe du Monde d'escalade à Briançon

    Les demi-finales de la Coupe du Monde d'escalade à Briançon sont terminées, et il est grand temps de vous en partager les résultats. La journée d'aujourd'hui a été spéciale et restera sans aucun doute gravée dans les annales de cette étape briançonnaise . Elle a commencé avec l'annonce que les athlètes américains étaient privés de qualifications pour ne pas avoir respecté le processus de confirmation de présence , suivie par la perte de la place en finale de Manon Hily à cause d'un pied sur un spit qui aurait dû être couvert . Il ne manquerait plus que l'on nous annonce que l'année prochaine cette étape se déroulera dans un autre pays ! Résultats des demi-finales de difficulté à Briançon pour les femmes : Chez les grimpeuses, l'Italienne Laura Rogora se classe en tête, suivie de l'Autrichienne Mattea Pötzi et de la Coréenne Jain Kim. Pour les Françaises, la déception est grande : Manon Hily, qui était 4ème avant l'incident de la prise sur le spit, n'atteint pas la finale. Hélène Janicot et Camille Pouget n'ont pas démérité, mais cela n'a pas suffi. Nous assisterons donc à une finale féminine sans Française . Le classement s'est principalement joué dans le dernier tiers de la voie, avec quelques prises d'écart, rappelant la finale féminine de Chamonix la semaine dernière. Résultats des demi-finales de difficulté à Briançon pour les hommes : Chez les hommes, une très bonne nouvelle : Max Bertone, le frère cadet de notre olympienne Oriane Bertone, se qualifie pour sa première finale en Coupe du Monde . Il affrontera six Japonais, mais pourra compter sur l'Allemand Sebastian Halenke pour cette finale très japonaise. La suite du programme : Vendredi 19 juillet : 16h : Ouverture du site au public 17h : Projection de films de montagne 20h : Finales Coupe du Monde de difficulté Toutes les informations sont disponibles ici .

  • Manon Hily rate sa place en finale à Briançon suite à une négligence

    Nous ne pouvons cacher notre frustration face à la situation dans laquelle la grimpeuse française Manon Hily s'est retrouvée ce soir lors des demi-finales de la Coupe du Monde à Briançon. Alors que nous étions tous convaincus qu'elle avait décroché sa place en finale, une réclamation a été déposée, entraînant une décision désastreuse : elle a effectivement posé le pied sur un spit . Cette mésaventure, bien que rare, n’est pas inédite en compétition, surtout lors de l’escalade de dévers où la visibilité est souvent limitée. Nous nous souvenons tous d’Adam Ondra, disqualifié en 2019 pour une faute similaire alors qu’il jouait sa qualification pour les premiers JO d’escalade. Heureusement, il réussit plus tard à se qualifier lors des OQS de Toulouse quelques mois après. Cependant, ce qui rend cette situation particulièrement regrettable est l’existence des caches spits , des dispositifs conçus pour couvrir les spits et permettre aux grimpeurs de poser leur pied en toute légalité. Ces caches spits, disponibles en différents modèles, sont largement utilisés pour éviter ce genre de désagrément. Certains recouvrent intégralement les spits non utilisés, tandis que d’autres permettent aux dégaines de bouger librement tout en couvrant une partie du spit. Bonne nouvelle, ces caches spits étaient bien présents pour cette étape de la Coupe du Monde . Enfin, presque. En effet, tous les spits de la voie masculine étaient couverts, mais pour les grimpeuses, trois spits, situés précisément dans le dévers, étaient dépourvus de ces protections essentielles . Pourquoi ces caches spits n'ont-ils pas été installés à cet endroit critique ? D’après nos sources sur place, les responsables ont estimé que leur installation aurait nécessité de déplacer légèrement une prise sur la gauche. En d'autres termes, pour gagner du temps et éviter un léger ajustement, ils ont pris le risque que cette situation se présente. Même si Manon Hily a réalisé une performance exceptionnelle dans les mêmes conditions que ses concurrentes, cette situation est inadmissible. Les athlètes s’entraînent durement toute l’année, et il est inacceptable qu'une négligence technique vienne gâcher leurs efforts . L'équipement nécessaire pour prévenir cette situation était disponible, et il aurait dû être utilisé. Ce type de situation ne devrait jamais se reproduire et on espère que les organisateurs veilleront à ce que ce ne se reproduise plus jamais sur une Coupe du Monde, afin que les athlètes puissent se concentrer uniquement sur leur performance.

  • Rencontre avec Grégory Poles, l'architecte à l'origine du mur d'escalade de Briançon

    Alors que les qualifications de difficulté de la Coupe du Monde d'escalade de Briançon battent leur plein, nous profitons d'un moment d'accalmie pour échanger sur la pelouse avec Grégory Poles, l'architecte à l'origine du mur baptisé "Le Nid" par les Briançonnais . Cet architecte talentueux basé à Pau, ancien président du club d'escalade Le Mur d'Oloron Sainte-Marie, et actuel président du Comité Territorial FFME 64 , a combiné ses compétences professionnelles et sa passion pour l'escalade pour créer cette structure unique. Initialement, il n'avait pas prévu de participer à ce projet mais encouragé par ses amis proches, il décide malgré tout de répondre à l'appel d'offres et soumet un dossier avec son bureau d'architecte. Bien lui en a pris, car c'est sa proposition qui est retenue. Pour ce projet, Grégory Poles a pris le parti de créer un mur ambitieux, capable de répondre aux exigences spécifiques des compétitions d'escalade tout en reflétant la beauté et la culture de la vallée de Briançon . Un défi de taille puisqu'il fallait également respecter un budget strict et un calendrier serré. L'architecte a opté pour une structure légère, contrastant avec l'aspect souvent massif de ce type d'infrastructure. Il s'est inspiré de la tradition locale d'utilisation du bois, très présent dans les constructions de la région, tout en intégrant des éléments modernes issus de l'architecture japonaise . Si tout le monde ici parle du "Nid" pour désigner ce mur d'escalade, l'objectif initial était de créer une structure évoquant une canopée. Comme on peut s'y attendre pour un chantier de cette envergure, des défis importants se sont présentés. Il n'était par exemple pas possible de perturber la Coupe du Monde d'escalade de 2022, ce qui a retardé le démarrage des travaux jusqu'en janvier 2023, pour une livraison prévue en juin de la même année. Malgré ces contraintes, le projet a été mené à bien, bien que des modifications aient été nécessaires. Le mur, tel qu'il apparaît lors de la Coupe du Monde d'Escalade 2024, diffère quelque peu de la version originale livrée en juin 2023 . Initialement conçu avec des formes plus arrondies pour rappeler cette fameuse canopée, le mur a été modifié à la demande des commanditaires, qui ont préféré des surfaces plus droites et plus classiques. Cette modification a eu des répercussions sur l'étanchéité initiale du toit. Lors des premières compétitions sous cette nouvelle configuration, de fortes pluies ont perturbé les épreuves, obligeant à des ajustements de dernière minute. Pour prévenir de tels incidents cette année, des structures métalliques spécifiques ont été ajoutées pour éloigner l'eau de la zone de grimpe. Grâce à son travail, la communauté locale bénéficie désormais d'un mur d'escalade emblématique. Ce matin même, lors des qualifications de la Coupe du Monde, son propre fils, Jordi Poles, récemment intégré au groupe France de coupe du monde de difficulté, a pu y grimper.

  • Quatre grimpeuses françaises qualifiées à Briançon pour la Coupe du Monde de difficulté

    Les qualifications des grimpeuses pour les demi-finales de difficulté à la Coupe du Monde d'escalade de Briançon se sont terminées juste après celles des hommes. Quatre Françaises se sont qualifiées pour les demi-finales , portant le nombre total d'athlètes français à suivre ce soir à six. À l'instar des hommes , aucune Américaine n'a pu concourir en raison d' un oubli de l'USA Climbing . Ainsi, Natalia Grossman, habituée du podium à Briançon, et Jesse Grupper, vainqueur de sa première Coupe du Monde sur ce mur en 2022, étaient absentes. Cette absence a laissé de la place pour d'autres grimpeuses talentueuses. Parmi les qualifiées, on note les Françaises Manon Hily, Hélène Janicot, Ina Plassoux Djiga, et Camille Pouget . Du côté des grimpeurs, si les Japonais se sont distingués avec neuf qualifiés sur 26 athlètes, pour les femmes, c'est la Slovénie qui brille, avec pas moins de cinq grimpeuses qualifiées . La suite du programme : Jeudi 18 juillet : 20h30 : Demi-finales Coupe du Monde de difficulté Vendredi 19 juillet : 16h : Ouverture du site au public 17h : Projection de films de montagne 18h30 : Finales Coupe du Monde de difficulté Toutes les informations à retrouver ici .

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