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- Pourquoi et comment sortir de sa zone de confort en escalade ?
L'escalade, en plus d’être une activité physique complète, est pour de nombreux pratiquants une quête personnelle permettant de repousser ses propres limites. Pourtant, nombreux sont les grimpeurs qui rencontrent ce moment où ils ont l’impression de stagner, de se heurter à un plafond insurmontable. 1. La zone de confort en escalade : Définition La "zone de confort" désigne cet espace mental où nous nous sentons à l'aise, en sécurité, sans stress. En escalade, cette zone peut correspondre à un type de voie maîtrisé, un niveau de difficulté habituellement grimpé sans appréhension, ou encore une préférence pour grimper en moulinette plutôt qu’en tête. Elle peut aussi signifier mettre un moment de côté la voie au profit du bloc, et vice-versa. 2. Comment identifier sa zone de confort ? La reconnaissance de cette zone est primordiale. Si vous grimpez continuellement les mêmes voies sans ressentir de défi, ou si l'idée de tenter un nouveau challenge vous effraie, vous êtes probablement dans votre zone de confort. Laura, une grimpeuse passionnée, témoigne : "Ma zone de confort, c'est celle où j'ai stagné pendant 6 mois. Je tentais occasionnellement des blocs plus durs, mais cela se limitait à deux ou trois tentatives. En gros j'abandonnais dès que je n'arrivais pas à rentrer le bloc en question après deux essais. Je n'arrivais pas à me dire que j'allais prendre pour projet tel ou tel bloc de tel niveau." 3. Les raisons de sortir de sa zone de confort Progression : Affronter des voies plus complexes est le meilleur moyen de perfectionner vos compétences. Confiance en soi : Chaque nouveau défi relevé renforce l'estime personnelle. Comme le souligne Matthieu, un grimpeur parisien : “Chaque ascension réussie dans un niveau supérieur à celui dans lequel je suis à l'aise est une immense source de satisfaction, bien plus qu'enchaîner dans un niveau que je maîtrise déjà. Si je dois passer 3 semaines sur une voie que je n'arrive pas à passer, je le fais. Ma technique c'est de découper les passages, chaque nouvelle prise que j'arrive à prendre est un petit succès.” Découvertes : Sortir de sa zone de confort, c'est découvrir de nouvelles techniques, appréhender des mouvements inédits et explorer de nouveaux horizons. 4. Les défis et leur gestion Le mental : Accepter l'échec fait partie intégrante de la progression. Il est essentiel d'apprendre à mettre son égo de côté. Les excuses : Attention à ne pas trop intellectualiser l'échec. Les phrases du type “Ce n’est pas du 6C ça, c'est au minimum du 7A !” sont monnaie courante. Yoann témoigne : "Quand ce ne sont pas les chaussons, c'est l'ouvreur. On trouve toujours un moyen de se dire que le problème ne vient pas de nous. C'est un phénomène classique que j'observe, et auquel je participe, quotidiennement." La sécurité : S'extraire de sa zone de confort ne doit jamais compromettre la sécurité. Toujours veiller à utiliser l'équipement adéquat et à solliciter des conseils si nécessaire. 5. Les étapes pour sortir de sa zone de confort Objectifs : Une progression graduelle et réaliste. Compagnie : Être entouré de grimpeurs plus aguerris peut s'avérer rassurant et formateur. Visualisation : Se visualiser réussir avant même de commencer pour renforcer la confiance. Respiration : En cas de stress, quelques respirations profondes peuvent aider à retrouver son calme. Chris Sharma explique voir “l’escalade comme un processus de tentatives et d’erreurs. C’est tomber, et se relever. C’est la vie elle-même”. Et il est vrai que dans les vidéos qui mettent en lumière des grimpeurs particulièrement doués, en train de travailler un projet compliqué, on voit bien que 95% du format est composé d’essais ratés. L’essence même de ces vidéos démontrent à quel point la satisfaction des grimpeurs se trouve dans le voyage et non dans la destination.
- Le défi du caca en falaise : des sacs de défécation lancés au Canada
L'escalade est une activité en plein essor. Squamish, en Colombie-Britannique, considéré comme un site mythique de la grimpe, ne fait évidemment pas exception. Cependant, comme toute activité humaine, elle a des répercussions sur l'environnement. Parmi ces impacts, on note le problème grandissant de la défécation en plein air. Un sujet récurrent dans les récits de grimpeurs de grande voie et qui a déjà inspiré diverses inventions comme les "Shit boxes" ou les "Poop tubes", bien connues et répandues aux États-Unis. En réponse à cette problématique, la société d'accès à Squamish, en partenariat avec B.C. Parks, a lancé un programme visant à y remédier : les sacs WAG (Waste Alleviating Gel). L'essentiel du programme Plutôt que de laisser des déchets humains en forêt, les grimpeurs sont incités à utiliser ces sacs spécifiquement conçus, à les sceller, puis à les rapporter hors de la forêt pour une élimination adéquate. Les sacs WAG diffèrent des sacs habituels utilisés pour ramasser les excréments d'animaux domestiques. Ces sacs sont nettement plus résistants, et contiennent un gel qui transforme le liquide en une matière gélifiée, rendant son transport sur une longue durée plus aisé, sans odeur ni désordre. Pourquoi est-ce nécessaire ? L'afflux croissant de personnes dans les zones reculées a entraîné une augmentation des déchets humains, surtout dans les régions éloignées. Les conséquences dépassent la simple gêne, qui reste évidemment un problème, mais il existe surtout un risque réel de contamination. Des études récentes dans le Parc National du Denali en Alaska montrent que le glacier Kahiltna et la rivière du même nom sont désormais pollués, avec des traces détectées de la bactérie Escherichia Coli. Est-ce que cela fonctionnera ? Si l'idée de sacs pour la défécation n'est pas nouvelle, Katy Holm, co-propriétaire de Climb On, l'un des sponsors du programme, rappelle que leur utilisation est déjà courante dans de nombreux spots d'escalade aux États-Unis. Néanmoins, faire adopter cette habitude en Colombie-Britannique pourrait nécessiter un temps d'adaptation. Mais, comme elle le précise, la solidité et l'efficacité des sacs WAG devraient faciliter leur adoption. Alors que les activités de plein air ne cessent de gagner en popularité, il est primordial de mettre en œuvre des initiatives réduisant leur impact environnemental. Le programme des sacs WAG à Squamish est un pas vers cette direction. Adopter cette solution, c'est non seulement protéger l'environnement, mais aussi renforcer la responsabilité et la conscience écologique au sein de la communauté des grimpeurs.
- Janja Garnbret brise le silence sur les troubles alimentaires dans l'escalade sportive
La championne olympique et huit fois championne du monde, Janja Garnbret, a récemment abordé un sujet longtemps tabou dans la communauté de l'escalade sportive : les troubles alimentaires. Dans une interview exclusive accordée à Olympics.com, la Slovène a expliqué pourquoi cette question lui tenait tant à cœur et comment ses pairs grimpeurs ont réagi à son message. Janja Garnbret, qui a commencé l'escalade à l'âge de sept ans, connaît bien les pressions de ce sport où chaque kilo compte. Nombreux sont les grimpeurs qui, cherchant des gains rapides, voient la réduction de leur alimentation comme un raccourci pour améliorer leurs performances. Cependant, Janja Garnbret insiste sur le fait que "être léger ne signifie pas être fort". Cinq jours avant le début des Championnats du Monde d'Escalade Sportive IFSC 2023, elle a publié un post Instagram qui a fait sensation. Elle y partageait une photo en noir et blanc avec la légende poignante : "Voulons-nous élever la prochaine génération de squelettes ? Ne détournons pas le regard." Dans ce post, elle a détaillé le problème des troubles alimentaires dans l'escalade sportive et a appelé à une prise de conscience et à des actions. Les troubles alimentaires touchent aussi bien les grimpeurs d'élite que les amateurs. Janja a souligné l'importance de changer la façon dont nous parlons de la nourriture, la considérant comme un carburant et non comme un ennemi. Elle a également insisté sur le rôle crucial des entraîneurs dans la création d'un environnement sain pour les athlètes. Depuis sa publication, le post de Janja Garnbret a reçu plus de 50 000 mentions "j'aime" et près de 600 commentaires. La communauté de l'escalade a largement salué son courage pour avoir abordé un sujet longtemps resté dans l'ombre. L'IFSC face à une crise interne La prise de position de Janja Garnbret intervient dans un contexte où l'IFSC (Fédération Internationale d'Escalade Sportive) est confrontée à une crise interne. Récemment, deux figures médicales éminentes, les docteurs Eugen Burtscher et Volker Schöffl, ont démissionné de la Commission médicale de l’IFSC. Ces démissions sont intervenues en signe de protestation contre ce qu'ils perçoivent comme une inaction de la fédération face aux troubles alimentaires parmi ses athlètes. Ces experts, ayant consacré des années à étudier et à combattre ce fléau, estiment que malgré la disponibilité de données approfondies et de solutions concrètes, l'IFSC n'a pas pris les mesures nécessaires pour protéger la santé de ses athlètes. Ces démissions soulignent l'urgence de la situation et la nécessité pour les institutions sportives de prendre leurs responsabilités.
- Salon de l'Escalade 2023 : L'event incontournable de la verticalité de retour
Se déroulant à Alpexpo Grenoble les 29 et 30 Septembre, cet événement est le seul Salon International Thématique en Europe entièrement dédié au monde de la verticalité, aussi bien indoor qu'outdoor. À peine à 10 jours de sa quatrième édition, le Salon de l'Escalade, se prépare à accueillir de nouveau les passionnés de la verticalité. Un rassemblement mondial de la verticalité Plus de 230 exposants, venus de douze nations différentes dont les USA, le Canada, l'Inde, et le Japon, participeront à cette édition 2023. On retrouve parmi eux des acteurs majeurs de l'escalade, de l'alpinisme, du canyon, de la via ferrata, de la slackline, et même des travaux d'accès difficiles. Que vous soyez professionnel, membre d'une collectivité territoriale, éducateur sportif, ou simple amateur de grimpe, il y aura de quoi satisfaire votre curiosité. Programme intensifié L'édition 2023 promet d'être plus dense et concentrée que jamais. Sans retirer aucun des ingrédients de son succès, le programme se renforce avec des ateliers pratiques, des conférences abordant les grands enjeux de la discipline, et des rencontres avec les auteurs et athlètes emblématiques du milieu. À noter, l'introduction cette année d'une Kilterboard parmi les structures d'escalade. Les tout-petits ne seront pas en reste, puisqu'un stand dédié, encadré par des professionnels, leur est réservé. Les visiteurs pourront également admirer des démonstrations époustouflantes en jumpline, concours de jetés, et escalade de bloc. Un volet culturel riche La culture sera à l'honneur avec deux librairies éphémères, des expositions photos, une zone dédiée aux dédicaces, et un espace consacré aux films de la verticalité avec projections d'extraits en présence de réalisateurs. Sans oublier le tout nouveau spectacle aérien ! Deux jours, deux ambiances Le vendredi 29 sera dédié aux professionnels, clôturé par un afterwork festif. Tandis que le samedi 30 ouvrira ses portes à tous, avec une soirée de rentrée en musique grâce à un dj-set 'Symplement' à ne pas manquer. Des conférences pour tous Un des points forts du salon est incontestablement ses conférences. Que vous soyez professionnel ou amateur, vous y trouverez des sujets qui vous parleront, allant de la transition écologique à l'impact des JO sur nos pratiques, en passant par des conseils pour lancer son projet de salle d'escalade. Infos pratiques Le salon se tiendra à ALPEXPO, 2, Avenue d'Innsbruck – 38100 Grenoble. Retrouvez toutes les informations détaillées ainsi que la billetterie sur le site officiel : salon-escalade.com.
- Le No Foot Contest revient à Strasbourg : Ressentez la puissance !
Le 11 novembre prochain à Strasbourg, c'est le grand retour du No Foot Contest. Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire de "No Foot" ? On vous explique. Tout a commencé dans les années 90, lorsque des étudiants passionnés par la force en escalade ont décidé de s'inspirer des entrainements intensifs de la légende Patrick Edlinger, puis de dépasser les records établis. Le principe est simple : réaliser blocages et tractions à un ou deux bras, avec toujours plus de poids. Des noms prestigieux ont émergé de ces sessions d'entraînement intenses, comme Jean-Minh Trin-Thieu, Cyrille Suhr, Thomas Leleu et Yann Corby. Puis, en 1999, une idée folle est née lors d'une rencontre à la falaise de Buoux : pourquoi ne pas défier le champion du monde de l'époque, Alex Chabot, dans une compétition sans utiliser les pieds ? C'est ainsi qu'est né le No Foot Contest. Devenu rapidement une institution, cet événement s'est internationalisé avec l'afflux de participants venus du monde entier. Tout était orchestré par des bénévoles dévoués et soutenu par des partenaires généreux, dont Roc-en-stock, la salle d'escalade qui accueille chaque édition. Après huit éditions, marquées par des champions comme Bassa, Mickaël Mawem, Alex Chabot et bien d'autres, l'événement avait marqué une pause. Mais après six années d’absence, Strasbourg s'apprête à ressentir à nouveau la puissance brute de la grimpe. Le légendaire événement festif alsacien fait son grand retour le 11 novembre prochain à la salle Roc en Stock. Les défis ? Battre les records épiques comme les 50 secondes de blocage à un bras d’Alex Chabot en 2006 ou les tractions impressionnantes de Pierre Bollinger et Thibaud Manet. Et qui pour succéder aux champions de 2017, Sean McCall et Ana Lauert ? Plus qu'une compétition, avec une dotation alléchante de 10 000€ pour les finalistes, le No Foot Contest est avant tout un moment de convivialité et de défi. Pour preuve, jetez un œil à la vidéo de l'édition 2017. Pour tous les détails, les records, les inscriptions et bien plus, rendez-vous sur nofootcontest.com. Vous avez ce qu'il faut pour relever le défi ? Alors rejoignez cette fête de la force brute et montrez de quoi vous êtes capable !
- Astrogrimpe - L'horoscope de l'escalade pour Septembre
La fusion de deux mondes : l'astrologie et l'escalade. Dans la voie cosmique de l'univers, chaque grimpeur porte en lui les caractéristiques et les énergies de son signe astrologique. Comment les astres influencent-ils votre passion pour la grimpe ce mois-ci ? Voici votre horoscope de l'escalade pour le mois de septembre. Lisez, souriez et surtout, grimpez ! Bélier : Nouvelle organisation pour vos séances de grimpe, vous allez probablement démarrer par l’apéro avant de grimper. Vous aurez envie de bavasser en bas des voies. C’est bien, mais pensez quand même à grimper. Taureau : Un mois placé sous le signe de la séduction, vous confondez parfois session de grimpe et speed dating. Cela vous donnera en tout cas l'énergie pour réussir les compétitions auxquelles vous pourriez participer. Gémeaux : Votre “du mou” est plus doux. Votre assureur appréciera cette nouvelle façon de vous adresser à lui. C’est le bon moment pour faire votre déclaration à cette personne que vous invitez toutes les semaines à se joindre à vous pour vos entrainements. Cancer : Les équipes du Vieux Campeur vous remercient pour l’importante somme que vous allez claquer chez eux en septembre. Vous réussirez à trouver des projets intéressants, sur lesquels vous pourrez user vos 3 nouvelles paires de chaussons. Lion : Vous allez tout cartonner en septembre. C’est le meilleur mois pour vous envoyer des voies au-dessus de votre niveau. Ça n’a aucun lien avec le fait que vous vous hydratez mieux les mains entre les séances, c’est seulement grâce aux astres. Vierge : En septembre, vous ne laisserez personne vous passer devant. Gare à celui qui voudrait essayer. Toute la salle appréciera également votre style particulier sur les voies. Profitez de cette période de grâce. Balance : Prenez le temps avant de vous lancer sur ce jeté compliqué. Septembre est le mois pour prendre plus de recul, et donc lire les voies avant de les grimper. Scorpion : C’est le bon moment pour commencer à écouter les conseils que vous lancent les grimpeurs aux pieds des voies. Vraiment. Sagittaire : On vous verra bien plus souvent sur les voies que le mois dernier. C’est votre grand retour à l’escalade. Le matos va enfin sortir du placard. Capricorne : Les conditions vous sont favorables. Vous allez kiffer et aurez tendance à en faire toujours plus. Attention à la rupture de poulie. Verseau : Septembre va vous demander beaucoup d’énergie mais vous êtes déterminé. C’est le bon moment pour réussir des projets ambitieux. On a dit ambitieux, pas irréalistes. Poisson : Ça balancera tous azimuts de la story sur Instagram. Vous aurez tendance à vouloir expliquer aux ouvreurs comment faire leur travail. Foutez-leur la paix. Chers grimpeurs, quel que soit votre signe, n'oubliez pas que l'escalade, c'est avant tout du plaisir, de la passion et de la persévérance. Que les astres soient avec vous ou non, c'est votre détermination qui vous fera atteindre des sommets. Bonne grimpe à tous et à très bientôt pour un nouvel horoscope d'Astrogrimpe !
- Cat Runner : Grimpeur et porte-parole de la communauté transgenre
Il n'est pas courant qu'un grimpeur se fasse connaître sur la scène mondiale grâce à un programme de télé-réalité, mais c'est pourtant ce que Cat Runner a réalisé en remportant le programme "The Climb" diffusé sur HBO Max. Pour lui la montagne n'était pas le seul défi qu'il devait surmonter. En tant que personne transgenre, il a également dû faire face à des obstacles sociétaux et personnels tout au long de sa carrière. Originaire du Kentucky, Cat Runner a commencé son parcours d'escalade il y a six ans, se concentrant à la fois sur l'escalade de blocs et de voies. Après avoir entendu parler du casting pour "The Climb", il a décidé de tenter sa chance. Il raconte que lorsqu'il est arrivé sur le lieu du tournage, il ne savait pas du tout à quoi s'attendre. Malgré ce défi et les incertitudes, il a réussi à remporter le titre de "meilleur grimpeur amateur du monde". Alors que beaucoup pourraient choisir de cacher leur identité transgenre par peur des préjugés, il a décidé d'être authentique et de partager son histoire avec le monde. Cependant, il tient à insister sur le fait que son identité transgenre n'est qu'un aspect de sa personne et non le point central. Grâce à la visibilité que lui a offerte "The Climb", Runner a pu sensibiliser le public à la cause des personnes transgenres et à la discrimination qu'elles subissent, en particulier aux États-Unis où des législations anti-transgenres sont actuellement en cours d'adoption. Un autre élément clé du succès de Cat Runner est le soutien qu'il a reçu de la communauté d'escalade. Il explique régulièrement lors d'interviews que ses performances en escalade sont grandement influencées par les personnes avec lesquelles il grimpe. Il explique d'ailleurs avoir eu la chance d'être entouré d'un groupe de grimpeurs géniaux lors de son séjour en Jordanie pour le tournage de l'émission. Cette expérience l'a amené à fonder le "Queer Climbers Network", une initiative visant à connecter les grimpeurs queer et à les rendre moins intimidés dans le monde de l'escalade. Avec sa victoire à "The Climb" et sa notoriété grandissante, l'avenir semble prometteur pour Cat Runner. Il a des projets passionnants à venir, notamment des interventions à divers festivals et un grand voyage d'escalade en Afrique du Sud. Quel que soit le sommet qu'il choisit de conquérir ensuite, une chose est sûre : Cat Runner continuera à inspirer et à défendre la cause des personnes transgenres à travers le monde. Pour suivre ses aventure sur Instagram : @catlikeacat
- Portrait : David, l’homme derrière le podcast « Allez ! »
David n'est pas seulement un grimpeur passionné, il est également la voix derrière le podcast « Allez ! », une initiative française qui a pour objectif de partager des histoires, des anecdotes, en donnant la parole à des grimpeurs reconnus. Récemment, nous avons rencontré David à la terrasse d’un café pour discuter de son parcours. Lorsque l’on demande à David de se présenter, il choisit de commencer par ses années d’étudiant à Toulouse. Même s'il n'a pas débuté l'escalade à Toulouse, c'est dans cette ville que sa quête d’adrénaline et d’expériences sportives a véritablement commencé. Avec son groupe d'amis, il découvre l’escalade et suit son premier cours dans une salle parisienne pour en apprendre les bases. À cette époque, David ne sait pas encore qu’il vient de mettre la main dans un engrenage qui impactera les onze années suivantes. Les années passent et il entraîne sa compagne dans des voyages aux quatre coins du monde. On est loin des visites touristiques ou du farniente au bord de la piscine, puisque le couple est à la recherche de falaises où assouvir leur soif de grimpe. Ils établissent un camp de base à Sydney où ils passeront six ans et où ils accueilleront leurs deux enfants. Évidemment, le choix de Sydney n’est pas anodin, la ville est connue pour donner accès facilement et rapidement à de nombreux spots d’escalade. À leur retour en France, c’est vers la forêt de Fontainebleau que leurs regards se tournent. Un lieu mythique pour l’escalade de bloc, une infrastructure scolaire adaptée à leurs enfants bilingues, il ne leur en faut pas plus pour décider d’y poser leurs valises. Pendant un an, David continuera à travailler pour son employeur australien. Le décalage horaire lui impose un rythme décalé qui lui convient bien, il peut grimper le jour et bosser la nuit. Il décide ensuite de rejoindre Ausha, une startup spécialisée dans les logiciels pour podcasters. Avant de prendre ses fonctions dans l’équipe Marketing, David se met à écouter des dizaines de podcasts pour parfaire ses connaissances sur cet univers. Il découvre que l’escalade, contrairement aux États-Unis, n’est pas vraiment représentée dans ce qui est proposé en France. C'est à ce moment que germe en lui l'idée de lancer un podcast dédié à l’escalade. Il dresse une liste d’une trentaine de personnes qu’il souhaite interviewer. Puis se lance en proposant à Lucien Martinez, un grimpeur connu pour ses prises de position tranchées et son intérêt aigu pour les projets extrêmes, également journaliste pour le magazine Grimper. En avril 2023, le premier épisode de « Allez ! » est disponible sur les différentes plateformes d’écoute, et c’est le premier d’une série d’interviews toutes plus passionnantes les unes que les autres pour David. « Ce que j’aime ce sont les longs formats. Lorsque tu arrives à mettre à l’aise ton invité, tu permets aux auditeurs de découvrir intimement la personne (…) Après 11 ans de grimpe, je suis dévoré par cette passion qui a complètement changé le cours de ma vie et j'ai envie de redonner ça. C’est aussi une manière de sauvegarder des anecdotes qui se racontent aux pieds des voies et qui se perdent au fil des années ». Le format intéresse la marque Beal qui prend contact avec David pour lui proposer de devenir partenaire de « Allez ! ». Un deal aux contours clairs qui consiste pour lui à citer la marque contre l’accès à du matériel d’enregistrement et à un carnet d’adresses. David a fait de sa passion pour l'escalade une véritable mission. Bien qu'il consacre en moyenne 8 heures à chaque épisode, il est inimaginable pour lui de s'arrêter. À travers « Allez ! », il souhaite continuer d'inspirer et d'unir la communauté des grimpeurs pendant de nombreuses années. Pour retrouver tous les épisodes de "Allez !" : https://smartlink.ausha.co/allez
- Festival Grimpeuses, rendez-vous au "Petit Fontainebleau du Sud"
Les 16 et 17 septembre, c'est reparti pour une nouvelle édition du Festival "Grimpeuses" ! Ce rassemblement, dédié aux femmes, se déroulera à La Capelle, surnommée le "Petit Fontainebleau du Sud" pour ses blocs de grès dans une forêt envoûtante, évoquant les charmes du célèbre spot d'escalade plus au nord de la France. Cet événement annuel offre une occasion inédite de s'inspirer des parcours des grandes championnes tout en grimpant entre femmes. Que vous soyez débutante ou confirmée, les sessions de coaching par niveau, les discussions, ainsi que les ateliers spécialement conçus pour l'événement, vous permettront de perfectionner vos techniques et de partager votre passion. Et tout cela, dans la convivialité et la bonne humeur ! Programme : Samedi 16 septembre : 08:30 - Accueil des participants 09:30 - Session de Yoga (optionnelle) 11:00 à 17:00 - Escalade en forêt encadrée par des coaches, discussions et ateliers 18:00 - Présentation 19:30 - Apéritif dînatoire Nuit au camping avec des tentes prêtées par The North Face Dimanche 17 septembre : Grimpe libre en forêt pour tester de nouveaux blocs ou pour persévérer sur vos projets. Si ce rendez-vous incontournable de septembre vous intéresse, rendez-vous sur la billetterie en ligne de l'événement pour vous inscrire et vivre une expérience exceptionnelle.
- Escal'Art : grimpez la Tour aux figures
Du 16 au 17 septembre 2023, le Département des Hauts-de-Seine vous convie à une aventure verticale à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine. Juste à côté de la Tour aux figures de Jean Dubuffet, une icône artistique bien enracinée dans le Parc départemental de l'île Saint-Germain, un nouveau défi vous attend : un mur d'escalade inspiré de cette même œuvre. En effet, Escal'Art n'est pas juste un mur d'escalade. S'élevant majestueusement à 8 mètres de hauteur, ce mur emprunte les courbes et motifs de la Tour aux figures, vous invitant à vous immerger dans une aventure où l'art et le sport se confondent. Tout en gravissant ce mur unique, vous aurez l'opportunité de découvrir des perspectives artistiques inédites, comme si vous vous mouviez à travers une sculpture géante. Pour assurer la sérénité de chaque participant, des moniteurs qualifiés seront présents pour guider et conseiller les grimpeurs dans leur parcours. Qu'ils soient novices ou expérimentés, chaque participant pourra évoluer sur le mur en toute confiance, les conditions idéale pour que cette ascension soit une véritable danse entre l'art et l'effort physique. Situé à l'Avenue Jean Monnet à Issy-les-Moulineaux, ce rendez-vous artistique et sportif promet de marquer les esprits. L'accès à cette aventure est gratuit. Pour plus d'informations, vous pouvez visiter le site dédié à la Tour aux figures.
- Finger Bouldering : L’art de grimper au bout des doigts
Comme pour beaucoup de passions qui impliquent de réunir des conditions compliquées à reproduire depuis son canapé, la communauté des grimpeurs n'a eu de cesse de chercher des moyens de prolonger le plaisir de l'escalade hors des falaises ou des salles. Si beaucoup ont tenté l'aventure, rares sont ceux qui ont vraiment réussi. Mais une nouvelle invention semble faire la différence. Jacob Karlin, grimpeur basé à New York, nous présente le FingerBouldering, une fusion entre jeu de réflexion et escalade miniature. Imaginez un objet que vous pouvez tenir dans une main, avec différentes prises à explorer. Le défi ? Parvenir à se déplacer d’une prise à l’autre sans jamais lâcher le volume, le tout en utilisant un seul doigt à la fois. Si on devait comparer cette activité, on pourrait dire que le FingerBouldering est à l'escalade ce que les mini-skateboards sont au skateboard. C'est une manière de mimétiser le mouvement et l'effort d'une activité physique sur une échelle réduite. Dans ce jeu, le pouce représente vos mains tandis que les doigts jouent le rôle des pieds, créant ainsi une expérience qui rappelle étrangement la grimpe. Mais n'allez pas penser que le FingerBouldering est simplement une question de force. Il s'agit plutôt d'habileté, d'agilité et d'ingéniosité. Il vous faudra décrypter le volume, comprendre les meilleurs enchaînements et appliquer la pression nécessaire pour réussir. Au-delà du simple jeu, FingerBouldering parvient à capturer l'esprit de l'escalade : le challenge, le plaisir tactile et même cette sensation de découverte à chaque nouveau volume. Même après plusieurs essais, l'envie de retenter, de varier, persiste. S'agissant de sa conception, ce n'est pas un outil d'entraînement. Jacob Karlin le conçoit comme un jeu ludique, une source d’amusement. Les premiers modèles sont légers, fabriqués en mousse EVA, mais il envisage des matériaux plus robustes pour les versions à venir. Le FingerBouldering, c’est un peu ce rappel que l’escalade n’est pas seulement une quête de performance. Il s'agit aussi, et surtout, de plaisir et de partage. Et à en juger par l'intérêt qu'il suscite, ce petit objet pourrait bien devenir le nouveau chouchou des passionnés d’escalade et des curieux. Pour ceux qui souhaitent découvrir, les précommandes sont ouvertes. Et bonne nouvelle : chaque volume promet trois défis différents à résoudre. Une belle promesse d’heures de jeu en perspective!
- Le voyage d'Andrea : L'escalade mobile pour un impact social
Nina Caprez, talentueuse grimpeuse suisse, et son compagnon Jeremy Bernard, photographe de sports extrêmes, ont lancé un projet exceptionnel en septembre 2021. Ces passionnés, tous deux âgés de 36 ans, ont décidé de faire découvrir l'escalade aux populations défavorisées. Comment ? À bord d'un Unimog, camion utilitaire tout-terrain et ex-participant du Paris-Dakar. Après des mois de recherche, ce véhicule de 6,4 tonnes, que le couple a tendrement baptisé Andrea, a été transformé en camion d'escalade mobile. Le montage du mur d'escalade, composé de plusieurs pans amovibles stockés à l'arrière du camion, prend à Nina et Jeremy environ 5 heures, tandis que le démontage dure 3 heures. Une fois monté, le mur de 3,30 m de haut et 3,60 m de large peut être personnalisé avec une centaine de prises selon le niveau des participants. Ce même camion, Andrea, est aussi le nid douillet du couple, où s'intègrent astucieusement une chambre, un espace repas, une cuisine et une chambre d'invités située dans la tente de toit, le tout dans une surface de 7 m². Au-delà de son utilité, le camion est porteur d'espérance. À Vulcan en Roumanie, par exemple, il a apporté la lumière d'un jeu sain dans un quartier appelé Dallas, loin de la grandeur du nom américain. Le mur d’escalade, resplendissant de couleurs vives, est apparu comme un symbole d'évasion face aux immeubles décrépits de la ville. Lors d'une compétition improvisée, les gagnantes, les yeux brillants d'émerveillement, ont été récompensées par des chaussons d'escalade. Leur périple a également conduit le couple en Grèce, dans un camp de réfugiés à Corinthe. Les murs symbolisent souvent des obstacles insurmontables pour ces réfugiés. Pourtant, devant le mur d'escalade d'Andrea, ces barrières sont devenues des défis à relever pour le simple plaisir de la grimpe. Après avoir pris une pause bien méritée pour accueillir leur fille Lia, Andrea reprendra la route vers le Maroc en septembre 2023. Leur mission : faire découvrir l'escalade aux femmes marocaines, intégrant ainsi un programme d'inclusion par le sport. Pour suivre cette aventure hors du commun, rendez-vous sur leur compte Instagram : @andreabasecamp.